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Investissements de Sonatrach: Le cap est maintenu

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    Le chiffre d’affaires de Sonatrach pour le premier semestre 2009, 19,9 milliards de dollars, est en baisse par rapport à celui réalisé au cours de la même période en 2008 mais proche du chiffre d’affaires réalisé au premier semestre 2007 (21 milliards de dollars) qui constitue une meilleure référence, a déclaré Mohamed Méziane, P-DG de Sonatrach, qui intervenait sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale dont il était l’invité de la rédaction. Il rappelle qu’en juillet 2008, le baril de pétrole était à son plus haut niveau de prix avec 147 dollars. Malgré cette baisse de revenus, M. Méziane confirme ce qu’il a déjà dit : les projets d’investissement sont maintenus dans leur totalité et seront réalisés. Cela coûterait plus cher, fait-il remarquer, de les arrêter, expliquant qu’il faut être au rendez-vous de la reprise économique mondiale. Pour M. Meziane, la situation financière de Sonatrach est bonne mais en cas de besoin le système financier national apportera sa contribution. Le P-DG de Sonatrach est longuement revenu sur la politique de Sonatrach sur le continent africain dans le cadre de son développement à l’international pour avoir des revenus additionnels dans l’amont, l’aval, le transport, le trading et les services (pour ce dernier créneau, Sonatrach attend des revenus de 150 millions de dollars par an à travers ses filiales, précise-t-il). A l’horizon 2015, les investissements dans l’exploration dans certains pays africains se monteront à 600 millions de dollars dont 140 ont déjà été dépensés. Il précise que le montant exact des travaux pourrait être supérieur de deux, trois jusqu’à cinq fois. Ces investissements sont localisés en Afrique subsaharienne, Mauritanie, Niger, Mali, ainsi qu’en Libye, Tunisie, Egypte et aussi au Gabon, au Mozambique, en Afrique du Sud, en Angola et au Nigeria.
    En Libye, Sonatrach a fait deux découvertes situées à la frontière avec l’Algérie. Elle a fait une de ces découvertes seule à 100%. C’est un gisement de taille moyenne où deux puits ont été forés et un troisième a démarré. En Egypte, avec Statoil, Sonatrach agit en off shore. Sonatrach intervient dans le cadre d’une société mixte algéro-tunisienne sur trois blocs (deux en Tunisie et un en Algérie) dont un en off shore, mais peu profond, à Sfax. L’expérience de Sonatrach en off shore sera acquise en Egypte puis sera mise à profit dans l’ouest-africain.
    Avec le Nigeria, il y a un projet très complexe, intercontinental, explique M. Méziane, qui va conduire du Nigéria à l’Algérie, sur 4 400 km, 20 à 30 milliards de mètres cubes de gaz par an, alimentant le nord du Nigeria, le Niger, l’Algérie puis destinés à l’Europe – dont le marché sera très demandeur – via le réseau algérien qui compte deux voies par l’Italie et par l’Espagne. Sur la partie du projet qui se trouve sur le territoire algérien, Sonatrach aura la majorité conformément à la législation algérienne. Ce projet, ajoute M. Méziane, a fait l’objet d’un accord entre les trois pays. Il comprend plusieurs phases dont l’organisation (création de la société…), la préparation du financement, les aspects techniques, avant son démarrage. Il fait observer que, dans ces phases, la réalisation physique ne constitue pas «une inquiétude».


    20-07-2009
    Lakhdar A
    La nouvelle république
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