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Il négocie avec le groupe égyptien Orascom Télécom Holding.
Le président du Conseil de surveillance de Vivendi, Jean René Fourtou, a séjourné récemment à Alger où il a été reçu par de hauts responsables du gouvernement algérien.
Par Saïd Ghilès
Le groupe français Vivendi négocie actuellement à la fois avec le groupe égyptien Orascom Télécom Holding, propriétaire de l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy et les autorités algériennes, afin de racheter cet opérateur. C’est ce qu’a révélé, hier, le journal électronique *************** citant des sources proches de ce dossier. L’opérateur Djezzy pourrait changer de mains prochainement, selon ce journal.
Selon la même source, le président du Conseil de surveillance de Vivendi, Jean René Fourtou, a séjourné récemment à Alger où il a été reçu par de hauts responsables du gouvernement algérien. Avant de pénétrer le marché algérien, Vivendi veut en effet s’assurer d’un accueil favorable du gouvernement, ajoute ***************. Interrogé par ***************, le groupe français
Vivendi n’a pas commenté l’information. Mais une source proche du groupe Vivendi a reconnu l’existence d’un «intérêt» de pour l’opérateur privé Djezzy. «Ils ont pris des contacts dans ce sens», a-t-elle indiqué, sans plus de précisions. Selon certains analystes «cette opération arrange à la fois les affaires de Vivendi et celles d’Orascom. Elle va permettre au premier, déjà présent au Maroc, de se renforcer au Maghreb». L’épisode Lafarge-Orascom semble avoir laissé des traces. En France, certains analystes voient même un lien direct entre cette opération et les récents durcissements des conditions d’investissements étrangers en Algérie, précise ces analystes. Cette information confirme encore une fois, selon ces spécialistes, l’intention du groupe Orascom Télécom Holding de céder sa filiale algérienne qui a permit à son propriétaire Naguib Sawiris d’engranger des bénéfices importants. Djezzy a transféré, selon les statistiques de la Banque d’Algérie, plus de 2 milliards de dollars au titre des dividendes en Egypte. L’opérateur privé a réalisé, aussi, des bénéfices considérables via les opérations de transfert de crédit baptisé «flexy». Une opération assujettie, aujourd’hui, à une taxe de 5% par mois en vertu des nouvelles dispositions de la loi de finances complémentaire 2009.
S. G.
transaction d'Algérie09/08
Le président du Conseil de surveillance de Vivendi, Jean René Fourtou, a séjourné récemment à Alger où il a été reçu par de hauts responsables du gouvernement algérien.
Par Saïd Ghilès
Le groupe français Vivendi négocie actuellement à la fois avec le groupe égyptien Orascom Télécom Holding, propriétaire de l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy et les autorités algériennes, afin de racheter cet opérateur. C’est ce qu’a révélé, hier, le journal électronique *************** citant des sources proches de ce dossier. L’opérateur Djezzy pourrait changer de mains prochainement, selon ce journal.
Selon la même source, le président du Conseil de surveillance de Vivendi, Jean René Fourtou, a séjourné récemment à Alger où il a été reçu par de hauts responsables du gouvernement algérien. Avant de pénétrer le marché algérien, Vivendi veut en effet s’assurer d’un accueil favorable du gouvernement, ajoute ***************. Interrogé par ***************, le groupe français
Vivendi n’a pas commenté l’information. Mais une source proche du groupe Vivendi a reconnu l’existence d’un «intérêt» de pour l’opérateur privé Djezzy. «Ils ont pris des contacts dans ce sens», a-t-elle indiqué, sans plus de précisions. Selon certains analystes «cette opération arrange à la fois les affaires de Vivendi et celles d’Orascom. Elle va permettre au premier, déjà présent au Maroc, de se renforcer au Maghreb». L’épisode Lafarge-Orascom semble avoir laissé des traces. En France, certains analystes voient même un lien direct entre cette opération et les récents durcissements des conditions d’investissements étrangers en Algérie, précise ces analystes. Cette information confirme encore une fois, selon ces spécialistes, l’intention du groupe Orascom Télécom Holding de céder sa filiale algérienne qui a permit à son propriétaire Naguib Sawiris d’engranger des bénéfices importants. Djezzy a transféré, selon les statistiques de la Banque d’Algérie, plus de 2 milliards de dollars au titre des dividendes en Egypte. L’opérateur privé a réalisé, aussi, des bénéfices considérables via les opérations de transfert de crédit baptisé «flexy». Une opération assujettie, aujourd’hui, à une taxe de 5% par mois en vertu des nouvelles dispositions de la loi de finances complémentaire 2009.
S. G.
transaction d'Algérie09/08
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