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Contraction des avoirs extérieurs nets du Maroc

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  • Contraction des avoirs extérieurs nets du Maroc

    Situation monétaire au premier semestre 2009 : Contraction des avoirs extérieurs nets

    Les avoirs extérieurs nets ont accusé, au mois de juin 2009, une baisse de 3% portant ce repli à 4,7% à l’issue du premier semestre 2009. L’élargissement du déficit commercial, le tassement des recettes touristiques et la contraction des transferts sont autant de facteurs qui aggravent la tendance baissière des avoirs et des équilibres financiers extérieurs.

    La tendance baissière des avoirs extérieurs nets se confirme. Effectivement, ils ont accusé, au terme du premier semestre 2009, une baisse de 4,7%, en relation avec la contraction des réserves de change de la banque centrale. Cette baisse, annoncée cette semaine par Bank Al-Maghrib dans un aperçu sur l’évolution monétaire, vient confirmer la baisse enregistrée une année plutôt, après une nette progression en 2007. Ainsi les avoirs extérieurs nets se sont réduits de 11 milliards de dirhams, soit 5,3% en 2008.

    Cette contraction des avoirs extérieurs menace sérieusement les équilibres financiers extérieurs du Maroc. Dans son discours du trône, SM le Roi Mohammed VI a attiré l’attention devant un tel risque en appelant à redynamiser les exportations et à préserver ces équilibres financiers extérieurs. La solution proposée par le Souverain consiste à susciter une interaction féconde entre les différents plans, permettant au produit marocain de gagner en qualité et en compétitivité.

    Il s’agit là, sans le moindre doute, d’un appel pressant formulé pour que l’Exécutif puisse harmoniser les stratégies sectorielles mises en place. Stratégies qui semble pêcher par un manque d’intégration.

    Au niveau de la Banque centrale, c’est le branle-bas de combat qui est en vigueur. Il y a lieu de rappeler qu’en juin 2009, les facteurs autonomes de la liquidité ont exercé, par rapport au mois précédent, sur les trésoreries bancaires un impact restrictif évalué à 9 milliards de dirhams en moyenne des fins des semaines, attribuable tant à la contraction des avoirs extérieurs nets de Bank Al-Maghrib qu’à l’amélioration de la position nette du Trésor et la hausse de la circulation d’argent liquide. En dépit de la baisse du montant de la réserve monétaire, le besoin de liquidités des banques s’est accru de 5,6 milliards pour s’élever à 21,8 milliards de dirhams en moyenne des fins de semaines, ce qui a amené la banque centrale à porter le volume de ses interventions, à travers essentiellement les avances à 7 jours sur appel d’offres, à 20,6 milliards de dirhams au lieu de 15 milliards un mois auparavant.

    Concernant l’évolution monétaire de façon globale, les créances nettes sur l’Etat sont restées quasiment inchangées par rapport à leur niveau du mois de décembre. En effet, l’augmentation de 4,9% des recours du Trésor aux banques a été presque compensée par l’amélioration de sa position nette auprès de Bank Al-Maghrib.

    L’évolution des sources de création monétaire s’est traduite par une progression de la masse monétaire de 1,5%. Cette évolution s’est reflétée sur l’ensemble de ses composantes à l’exception de la monnaie scripturale qui a affiché un repli de 0,8%. Pour leur part, les agrégats de placements liquides se sont renforcés de 16,1%, sous l’effet principalement de l’augmentation de 25,3% des titres d’OPCVM obligataires et de 9,7% de ceux monétaires.

    L’agrégat de monnaie M3, qui compte l’argent en circulation, les dépôts à vue, les placements à vue et à terme effectués auprès du système bancaire, a enregistré une hausse de 7,3% contre 13,9% entre juin 2007 et juin 2008.

    Il faut signaler que cet agrégat est l’indicateur le plus large concernant le crédit bancaire, mais non pas l’ensemble du crédit dont une partie passe directement par les marchés financiers.

    Il faudra s’attendre à ce que le gouvernement, solennellement interpellé, réagisse pour mieux armer l’économie marocaine contre les aléas d’une conjoncture internationale des plus difficiles. Le dossier est des plus urgents.

    Hassan Benkabli
    3/8/2009

  • #2
    Moi ça m'arrange

    %. Pour leur part, les agrégats de placements liquides se sont renforcés de 16,1%, sous l’effet principalement de l’augmentation de 25,3% des titres d’OPCVM obligataires et de 9,7% de ceux monétaires.
    La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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    • #3
      Le contraire m'aurait étonné !

      Avoirs extérieurs nets

      AU 31 Juillet 2009
      174 350 (en millions de DH) --- 21 823 (en millions de dollars)

      AU 31 Juillet 2008
      193 257 (en millions de DH) --- 26 399 (en millions de dollars)

      Une contraction de 17,3% en une année. Les avoirs en devises convertibles : dans les mêmes proportions (De 25 942 millions de dollars à 21 373 millions de $).
      Dernière modification par jawzia, 09 août 2009, 23h14.

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      • #4
        L'OCP est entrain de faire de bonnes affaires

        il pourra remédier ou au moins atténuer cette érosion
        .
        .
        ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
        Napoléon III

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        • #5
          Les hotels se remplissent avec Aout, ça devrait compenser. En plus l'OCP nous fait une remonté digne de El Geurrouj
          Après si jamais il y a un problème, il y a toujours recours à la dette à court termes. Les devises sont basses et les taux d'intérêt aussi. C'est pas un soucis aussi grave qu'on le fait croire.
          De plus on n'a même pas besoin de devises, c'est un faux problème. Moins il y en aura, mieux ça sera, on fera les choses sur place du coups.
          La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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          • #6
            L'OCP est entrain de faire de bonnes affaires
            La contraction des avoirs extérieurs s'est amorcé en 2008, au moment où l'OCP faisait de bien bonnes affaires. Cette contraction s'est juxtaposée avec les récents déficits de la balance des paiements et ceux de la balance commerciale. D'où la mise en alerte décrétée par le Roi.

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            • #7
              Ou chnou al ma3moul a si?
              La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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              • #8
                Nous avons vécu une situation exceptionnelle pendant quelques années où les réserves de changes atteignaient jusqu'à 12 mois d'importations. Aujourd'hui nous revenons à une situation normale à savoir 180 jours (6 mois) d'importations. Ce taux est honorable sachant que d'autres pays accusent un niveau encore plus bas (Tunisie 140 jours).
                Je fais plein de fautes d'ortoghraphes : soyez indulgeants

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                • #9
                  Ou chnou al ma3moul a si?
                  Supprimer les crédits à la consommation
                  Je fais plein de fautes d'ortoghraphes : soyez indulgeants

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                  • #10
                    Supprimer les crédits à la consommation
                    entre autres, mais il faut etre maitre de ses banques et de son destin et puis avoir les cou....s solides, et c'est ce qui vous manquent malheureusement.

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                    • #11
                      A khilihoum likoum.
                      Nous on veut garder notre ouverture sur le monde.
                      La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                      • #12
                        Aujourd'hui nous revenons ...
                        Le ralentissement de la croissance des avoirs extérieurs nets (ainsi que ceux des banques) a commencé au 3° trimestre de 2006, avant de passer dans des zones négatives à la fin du 2° semestre 2008.

                        Et les courbes n'ont pas l'air d"épouser (de sitôt) des tangentes positives.

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                        • #13
                          entre autres, mais il faut etre maitre de ses banques et de son destin et puis avoir les cou....s solides, et c'est ce qui vous manquent malheureusement
                          Allons donc ce n'est pas une histoire de c....
                          Je fais plein de fautes d'ortoghraphes : soyez indulgeants

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                          • #14
                            Questions à Mohamed Chafiki, Directeur des études et des prévisions financières au ministère des fin :«Le Maroc n’a pas de problème au niveau de ses finances publiques»

                            La Vie éco : En ce moment de crise, beaucoup s’inquiètent pour les finances de l’Etat...
                            Mohamed Chafiki : Je vous le dis tout de suite : le Maroc n’a pas de problèmes au niveau de ses finances publiques. Nous avons même une marge de manœuvre confortable. Nous sommes même à un niveau de solvabilité jamais atteint puisque la dette extérieure du Trésor représente 47% du PIB ce qui veut dire que l’Etat a une marge de manœuvre importante au cas où il voudrait s’endetter.

                            Pourtant, en 2009, il y aura des ressources en moins pour l’économie, notamment à cause de la baisse des recettes de tourisme et des transferts des MRE. Où va-t-on trouver ces milliards ?

                            Il faut à mon sens donner la juste mesure des grandeurs. Si les transferts des MRE finissent l’année sur une baisse de 14%, cela équivaut à 8 milliards DH environ. Que pèsent réellement ces 8 milliards quand on sait qu’en 2008, par exemple, la consommation des ménages a atteint 413,6 milliards DH. Le dialogue social avec la baisse de l’IR représentent à eux seuls un soutien de plus de 14 milliards DH à la consommation rien qu’en 2009.

                            L’évolution depuis quelques mois de la balance commerciale ne vous inquiète-t-elle pas ?
                            Le compte courant est en effet important. Nous avons des fragilités au niveau de ces secteurs exportateurs et un gros problème d’offre exportable. C’est cela le message que nous devons retenir de ces six mois de crise. Nous devons avoir une force de frappe pour développer nos exportations. Nous sommes entre 6 et 7 mois d’importations. Il faut se comparer à d’autres pays : par exemple, la Tunisie et l’Egypte en sont à 4 mois. Il faut prendre au sérieux cette situation, mais il faut la remettre dans le contexte en se disant qu’il y a pire et, surtout, que nous n’avons pas atteint la zone dangereuse.

                            Vous semblez dire que l’impact de la crise n’est pas aussi catastrophique qu’on ne le croit...
                            Oui et les chiffres le prouvent. Certes des secteurs-clé de l’économie sont touchés, mais tout est relatif. La baisse d’activité dans ces secteurs n’a pas une grande incidence sur la croissance globale du pays. Cela est principalement dû à la structure et aux déterminants de notre croissance. Tout le monde sait que le plus gros de la valeur ajoutée est réalisé aujourd’hui dans les services. Il y a également l’investissement public qui, en 2008 et 2009, a atteint des niveaux jamais égalés. Détrompez-vous, 2007 a été une année amplement plus dure que 2009 à cause de la sécheresse et la flambée historique des matières premières, notamment le pétrole. Pourtant, l’économie marocaine avait bien résisté finissant l’année avec un taux de croissance de 2,7%. Il faut avoir la juste mesure de la crise en remettant les choses dans leur contexte et en rappelant la pondération des secteurs dont on parle. Il ne faut pas être amnésique : notre économie a fait des progrès énormes en termes de capacité de résistance. Si nous avions reçu des chocs de la même ampleur au début des années 80, notre économie aurait été mise à genoux.

                            Vous prévoyez un taux de croissance de 3,2% pour 2010. N’êtes-vous pas trop optimiste ?
                            En 2007, je vous rappelle que quand nous avions prévu 2,5% de croissance personne ne nous croyait. En fin d’année, nous avons réalisé 2,7%. Quand nous faisons des prévisions, nous les faisons en connaissance de cause et sur la base de chiffres réels. Ce sont des chiffres qui vont déterminer des politiques publiques et les marges de manœuvre de l’Etat. Ce ne sont pas des travaux ou des spéculations académiques.

                            Vous faites allusion au HCP avec qui vous ne partagez pas toujours les mêmes positions ?
                            Il est normal et même préférable qu’il y ait de la diversité dans les approches. Mais l’essentiel quand on fait des prévisions, c’est d’argumenter et nous gagnerions tous à plus travailler ensemble et à coopérer.

                            Pour vous, quelles sont les urgences pour les 12 prochains mois ?

                            A mon avis, il faut accélérer les réformes et corriger rapidement les fragilités structurelles dont souffrent nos secteurs : la qualification et la productivité de la main- d’œuvre. C’est cela l’enjeu central.
                            Je fais plein de fautes d'ortoghraphes : soyez indulgeants

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                            • #15
                              mais il faut etre maitre de ses banques et de son destin
                              A7madoulilah , les plus grandes banques marocaines et en même temps des géants africains , Attijariwafabank,BMCE,Banque Populaire,CIH.....sont 100% marocaines !
                              Dernière modification par diablo-colorado, 10 août 2009, 19h15.

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