assis dans le noir isolé du monde... les lumières au dehors dansaient pour moi... mais j'ai perdu la flamme qui est en moi... je ne peux plus résonner avec ces lumières... je tire les rideaux et me retrouve dans mon antique prison... il me suffit alors de vider mon esprit et me voila dans le néant... en dehors de la ligne du temps... ni le temps ni l'espace ne s'appliquent à moi... comme si tout était mort et ne résidait plus dans l'univers que ma conscience... elle est seule et voudrait bien pleurer... mais il ne reste plus en moi ni larmes ni sang... elle veut appeler à l'aide mais je n'ai plus de voix... mais alors comment crier ton nom?
toute l'encre qui a coulé afin de raconter des histoires d'amour... toute cette encre qui a écrit des amoureux leurs bonheurs et leur malheurs... toutes ces jolies phrases écrite avec toute la maitrise de la langue... tous ces poèmes, toute cette prose... et pourtant ils ont été écrits en vain... car je n'ai pu y trouver mon réconfort... et voila que dans tes phrases parfois mal faites... dans tes mots mal orthographiés... dans des récits tellement bref qu'on ne peut s'en rassasier... voilà que je retrouve l'espoir d'un jour meilleur... mais comment crier ton nom?
face à la férocité je suis implacable, mais contre l'amour je n'ai point appris à me défendre... tous ces hommes que j'ai combattu et finalement c'est une femme qui a eu raison de moi... depuis lors... depuis longtemps j'erre habité par la mort... l'envie de vivre me courant après et moi toujours la fuyant... tous les êtres pour qui je suis cher n'ont su m'atteindre... et ardemment la mort j'affectionne et désire et ne vis que dans son attente... et voila que dans tes yeux, pour qui je suis insignifiant, pour la première fois je doute... et une flamme que je croyais éteinte révèle sa survie dans une petite braise... mais comment crier ton nom?
toute l'encre qui a coulé afin de raconter des histoires d'amour... toute cette encre qui a écrit des amoureux leurs bonheurs et leur malheurs... toutes ces jolies phrases écrite avec toute la maitrise de la langue... tous ces poèmes, toute cette prose... et pourtant ils ont été écrits en vain... car je n'ai pu y trouver mon réconfort... et voila que dans tes phrases parfois mal faites... dans tes mots mal orthographiés... dans des récits tellement bref qu'on ne peut s'en rassasier... voilà que je retrouve l'espoir d'un jour meilleur... mais comment crier ton nom?
face à la férocité je suis implacable, mais contre l'amour je n'ai point appris à me défendre... tous ces hommes que j'ai combattu et finalement c'est une femme qui a eu raison de moi... depuis lors... depuis longtemps j'erre habité par la mort... l'envie de vivre me courant après et moi toujours la fuyant... tous les êtres pour qui je suis cher n'ont su m'atteindre... et ardemment la mort j'affectionne et désire et ne vis que dans son attente... et voila que dans tes yeux, pour qui je suis insignifiant, pour la première fois je doute... et une flamme que je croyais éteinte révèle sa survie dans une petite braise... mais comment crier ton nom?
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