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    AUDITIONS AVEC LE CHEF DE L’ÉTAT, RAMADHAN, GRIPPE PORCINE, HADJ, RENTRÉES SCOLAIRE ET UNIVERSITAIRE
    Ce qui attend nos ministres



    Après un congé de deux semaines, le gouvernement tient aujourd’hui sa première réunion.

    Finies les vacances. L’’heure est au boulot. Des dossiers chauds sont sur la table. Les ministres de la République qui ont profité de deux semaines de vacances sous les parasols ont repris leurs luxueux bureaux avant-hier. Ils auront du pain sur la planche. Chaque secteur est appelé à relever les défis, de dépasser les crises qui le secouent, à être à la hauteur des attentes des Algériens et surtout mériter la confiance du Président pour s’assurer une place dans le staff gouvernemental.
    Des échéances importantes attendent les membres du gouvernement. Les défis sont énormes. Si les actions de certains d’entre eux s’inscrivent dans une politique à long terme, il n’en est pas de même pour d’autres qui auront à faire face à des sujets brûlants. C’est le cas des ministres du Commerce, de l’Agriculture, de l’Education nationale, de la Recherche scientifique, des Affaires religieuses, de la Solidarité nationale et de la Santé. Car les dossiers qui attendent des départements ministériels à l’instar des Travaux publics, de l’Habitat, des Ressources en eau, pour ne citer que ces ministères actifs, sont inscrits dans une politique de long terme. Tandis que «l’absence» de certains ministères ne se fait pas sentir. La première échéance à laquelle seront confrontés les ministres n’est autre que le cycle des auditions par le président de la République. Abdelaziz Bouteflika relancera cette «tradition» durant le mois sacré du Ramadhan. Sérieux test pour les ministres qui joueront leur place de titulaire au sein du gouvernement.
    Loin d’être pour eux une sinécure, les ministres auront à faire un constat exhaustif de leur secteur, chiffres à l’appui, et de présenter une liste de projets prioritaires avec estimation financière au centime près. Loin du palais d’El Mouradia, les ministres seront confrontés à la réalité du terrain. La rentrée sociale s’annonce, d’ores et déjà, chaude. Le Ramadhan, la rentrée scolaire et universitaire, le Hadj et la grippe porcine, sont autant de dossiers interpellant les ministres concernés qui reviennent fraîchement des vacances.
    Le Ramadhan représente un véritable défi pour El Hachemi Djaâboub, Rachid Benaïssa, Djamel Ould Abbès respectivement ministres du Commerce, de l’Agriculture etdu Développement rural de la Solidarité nationale de la Famille et de la Communauté algérienne à l’étranger. M.Djaâboub devra veiller aussi bien au contrôle de la qualité qu’à celui des prix, notamment en cette période propice à toute spéculation. Certes, le marché obéit à la loi de l’offre et de la demande, mais le ministère du Commerce doit impérativement mettre la main à la pâte afin de réguler le marché et éviter, notamment la spéculation. D’ailleurs, les prix des fruits et légumes, et des viandes ont commencé leur envolée bien avant le départ en congé du ministre. Cependant, la régulation du commerce ne doit pas être l’apanage du seul ministre du Commerce. La disponibilité des produits de large consommation est également l’affaire de son «ami» Rachid Benaïssa, ministre de l’Agriculture, avec lequel ils se sont échangé la patate chaude à plusieurs reprises. L’indisponibilité des fruits, des légumes et des viandes engendra systématiquement la flambée des prix empêchant le remplissage du couffin de la ménagère. Et sur ce point, Djamel Ould Abbès est fortement sollicité en cette période de disette.
    Le ministre de la Solidarité aura du pain sur la planche avec la distribution du couffin du Ramadhan. Destiné principalement aux démunis et aux familles nécessiteuses, celui-ci arrive, presque, à tous les ménages sauf aux familles dans le besoin. On ne cesse de crier au voleur. Passé le Ramadhan, place à la rentrée scolaire et universitaire où des grèves sont d’ores et déjà annoncées. Les différents syndicats veulent apparemment gâcher les belles vacances de Boubekeur Benbouzid et Rachid Harraoubia.
    Les avertissements répétitifs des syndicats menaçant de perturber l’année scolaire et universitaire 2009/2010 n’ont pas pris, eux, de congé. Les deux départements sont menacés par une rentrée perturbée comme est «menacé» Saïd Barkat par la grippe porcine. Certes, aucun décès, sur les 19 cas confirmés, n’est enregistré en Algérie. Mais, il n’en demeure pas moins que la situation risque d’évoluer dans le mauvais sens.
    Les vacances ne sont pas encore finies et le flux d’émigrés continue. Et dans le cas contraire, Bouabdallah Ghlamallah, ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, devra trancher définitivement sur le maintien ou l’annulation du Hadj. Tant de problèmes et de questions auxquels les ministres seront appelés à répondre et dans les plus brefs délais afin d’assurer une rentrée sociale calme.
    Tahar FATTANI
    L'expression
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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