Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le Rapt d'Anouar Benmalek

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le Rapt d'Anouar Benmalek

    Anouar Benmalek signe un chef-d’œuvre : 'Crime et châtiments' (El Watan, 27 juillet 2009) Les histoires de haine finissent mal en général. Celle que nous offre Anouar Benmalek encore plus. Il y a du Dostoïevski chez l’auteur du 'Rapt', l’humour en plus. C’est un livre qu’on a la chance d’avoir entre les mains qu’une fois tous les dix ans. La dernière œuvre d’Anouar Benmalek est d’une rare puissance. On y pénètre hilare, on y reste le cœur serré, stressé, et on en sort complètement retourné. L’écrivain algérien le plus talentueux depuis Kateb Yacine nous kidnappe dès la première page. Chaque livre de l’auteur d’'Ô Maria' est un évènement, celui-ci est un condensé de tout son art. Il y retrouve son Algérie et nous y perd, à notre grand bonheur et malheur. Ça commence comme dans un sketch de Fellag au meilleur de sa forme (la scène de l’otage au pantalon blanc est suavement absurde, loufoque). On se prend à culpabiliser de rire de nos malheurs. Et à ce jeu, Anouar Benmalek n’a pas son égal pour décortiquer la société algérienne. Les puissants et les petites gens en prennent pour leur grade. Les grandes lâchetés et les petits compromis, comme des plaies jamais cicatrisées, sont de nouveau ouvertes par un chirurgien ivre d’une Algérie prise en otage par les barbus, même ceux au visage glabre. Anouar Benmalek laisse exploser son talent pour sonder l’âme humaine, ses petitesses, mais aussi ses actes de bravoure, et dépoussiérer l’histoire officielle... Rémi Yacine
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
Chargement...
X