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Le MI6 nie toute participation à des tortures à l'étranger

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  • Le MI6 nie toute participation à des tortures à l'étranger

    Le directeur de l'espionnage britannique (MI6) affirme à son tour que ses services n'ont rien à voir avec la torture à l'étranger et respectent "aussi bien que les autres les valeurs des droits de l'homme en vigueur dans les démocraties libérales".

    Il n'existe "pas de torture ou de complicité avec des actes de torture", a déclaré lundi à la BBC John Scarlett, directeur du Secret Intelligence Service (SIS), plus connu sous le sigle de MI6.

    La veille, les secrétaires au Foreign Office et à l'Intérieur, David Miliband et Alan Johnson, avaient démenti toute complicité de leurs services de renseignement avec des homologues étrangers pratiquant la torture, tout en défendant les liens noués avec de tels services au nom de la lutte antiterroriste.

    Cette mise au point faisait suite à un rapport de la commission des Affaires étrangères des Communes épinglant notamment des liens étroits entre le Renseignement britannique et son homologue pakistanais, l'Inter-Services Intelligence Agency (ISI).

    "Nos agents sont aussi attachés que quiconque aux valeurs et aux droits de l'homme de nos démocraties libérales", déclare le patron de l'espionnage britannique, qui doit prendre sa retraite en novembre après avoir dirigé ce service depuis 2004. "Ils ont aussi pour responsabilité de protéger le pays du terrorisme et toutes ces questions doivent être discutées et comprises dans ce contexte".

    Le chef du MI6 ajoute: "Nos alliés américains savent que nous sommes un service indépendant, soumis à nos propres règles et à personne d'autre, ainsi qu'à nos propres valeurs".

    La Grande-Bretagne est en état de vigilance permanente contre le terrorisme d'origine étrangère depuis les attentats de septembre 2001 aux Etats-Unis et ceux, commis par Britanniques formés au Pakistan, qui ont fait 52 morts dans des transports en commun londoniens le 7 juillet 2005.

    Londres a intensifié ses échanges d'informations avec des services étrangers depuis cette date mais des groupes de défense des droits de l'homme lui reprochent de fermer les yeux sur les mauvais traitements des suspects détenus par les services avec lesquels il coopère.

    source : Reuters
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