Le ronflement peut être un du signe du syndrome de l'apnée du sommeil, affection qui touche de 1,4 à 2,4 millions de Français. Outre la gène occasionné par ces ronflements, il faut songer aussi qu'une personne souffrant d’apnée du sommeil a sa respiration qui s’arrête durant 60 à 90 secondes et celà de 30 à 500 fois par nuit.
L'information et la connaissance de ce syndrome permet de pratiquer un dépistage précoce et de mieux pouvoir la soigner.
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De 1,4 à 2,4 millions de Français sont victimes d'apnées du sommeil, a rappelé la Fédération française des associations et amicales d'insuffisants respiratoires (FAAIR), à l'occasion de la 3e journée nationale consacrée, samedi, à ce syndrome dont le ronflement peut être un signe.
"Quand ronfler est dangereux pour la santé ou lorsque la respiration s'arrête en dormant", résume la FAAIR pour présenter le syndrome d'apnées obstructives du sommeil (SOAS), marqué notamment par de brèves interruptions de la respiration durant le sommeil.
Ces périodes de "non-respiration" d'une durée de 60 à 90 secondes peuvent se renouveler de 30 à 500 fois par nuit dans les cas les plus graves. Elles entraînent des hypoxies nocturnes (diminution de la quantité d'oxygène disponible dans le sang) qui provoquent de nombreux micro-réveils. Le tout s'accompagnant d'un ronflement quasi constant.
Chez les ronfleurs, les muscles contrôlant la langue et le voile du palais ont "tendance à trop se relâcher", or ces muscles maintiennent ouvertes les voies aériennes, explique la FAAIR. Dans le cas d'apnées obstructives avec arrêt du passage de l'air, les voies aériennes peuvent se fermer complètement.
"Au bout de quelques secondes, le cerveau réalise qu'il manque d'oxygène et envoie un signal au corps pour qu'il se réveille", d'où les nombreux "micro-réveils", ajoute la FAAIR dans un communiqué.
Peu reposées après de telles nuits, les personnes souffrant de ces apnées obstructives ont tendance à somnoler dans la journée, avec notamment le risque de perdre le contrôle au volant.
La journée nationale est l'occasion d'informer sur ce trouble qui, en l'absence de dépistage précoce et de traitement, peut entraîner de lourdes complications (hypertension, accidents vasculaires cérébraux...).
Les apnées touchent plus particulièrement les hommes (4% contre 2% de femmes) de plus de 50 ans en surpoids ou obèses, l'accumulation de graisses autour du cou gênant alors la respiration.
Une perte de poids de 10% peut contribuer à réduire de moitié les apnées et améliorer l'état du patient.
Le traitement de référence, la "Pression Positive Continue (PPC) par voie nasale", efficace dans la grande majorité des cas, consiste en pratique à porter la nuit un masque sur le nez relié à un générateur d'air.
Source AFP
L'information et la connaissance de ce syndrome permet de pratiquer un dépistage précoce et de mieux pouvoir la soigner.
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De 1,4 à 2,4 millions de Français sont victimes d'apnées du sommeil, a rappelé la Fédération française des associations et amicales d'insuffisants respiratoires (FAAIR), à l'occasion de la 3e journée nationale consacrée, samedi, à ce syndrome dont le ronflement peut être un signe.
"Quand ronfler est dangereux pour la santé ou lorsque la respiration s'arrête en dormant", résume la FAAIR pour présenter le syndrome d'apnées obstructives du sommeil (SOAS), marqué notamment par de brèves interruptions de la respiration durant le sommeil.
Ces périodes de "non-respiration" d'une durée de 60 à 90 secondes peuvent se renouveler de 30 à 500 fois par nuit dans les cas les plus graves. Elles entraînent des hypoxies nocturnes (diminution de la quantité d'oxygène disponible dans le sang) qui provoquent de nombreux micro-réveils. Le tout s'accompagnant d'un ronflement quasi constant.
Chez les ronfleurs, les muscles contrôlant la langue et le voile du palais ont "tendance à trop se relâcher", or ces muscles maintiennent ouvertes les voies aériennes, explique la FAAIR. Dans le cas d'apnées obstructives avec arrêt du passage de l'air, les voies aériennes peuvent se fermer complètement.
"Au bout de quelques secondes, le cerveau réalise qu'il manque d'oxygène et envoie un signal au corps pour qu'il se réveille", d'où les nombreux "micro-réveils", ajoute la FAAIR dans un communiqué.
Peu reposées après de telles nuits, les personnes souffrant de ces apnées obstructives ont tendance à somnoler dans la journée, avec notamment le risque de perdre le contrôle au volant.
La journée nationale est l'occasion d'informer sur ce trouble qui, en l'absence de dépistage précoce et de traitement, peut entraîner de lourdes complications (hypertension, accidents vasculaires cérébraux...).
Les apnées touchent plus particulièrement les hommes (4% contre 2% de femmes) de plus de 50 ans en surpoids ou obèses, l'accumulation de graisses autour du cou gênant alors la respiration.
Une perte de poids de 10% peut contribuer à réduire de moitié les apnées et améliorer l'état du patient.
Le traitement de référence, la "Pression Positive Continue (PPC) par voie nasale", efficace dans la grande majorité des cas, consiste en pratique à porter la nuit un masque sur le nez relié à un générateur d'air.
Source AFP
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