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Assia Djebar : un nom, une référence.

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    Assia Djebar : un nom, une référence.
    Par Yacine Idjer



    Echos n La renommée internationale de Assia Djebar a fait de la romancière, une intellectuelle incontournable.

    Assia Djebar est une femme de lettres et une intellectuelle distinguée qui ne laisse certainement pas indifférent. D’une manière comme d’une autre, elle fait parler d’elle et, du coup, parvient à s’imposer dans les forums.
    C’est ainsi qu’à la 4e édition du Festival international du film de Rome qui se tiendra du 15 au 23 octobre prochain, Assia Djebar figurera dans le jury dont la présidence sera dirigée par le cinéaste américano-tchèque Milos Forman, et ce, aux côtés de l’actrice allemande Senta Berger, de l’architecte italienne Gae Aulenti, du cinéaste russe Pavel Lungin et du scénariste et académicien français Jean-Loup Dabadie.
    Elle le sera aux côtés d’éminents cinéastes lors de la 4e édition de ce festival, devenant ainsi la première personnalité arabe et maghrébine à faire partie d’un tel événement.
    Assia Djebar est continuellement sollicitée et associée en conséquence à des projets artistiques.
    C’est ainsi qu’elle a été aux côtés de réalisateurs, d’artistes et d’écrivains de renommée internationale, une vingtaine en tout, à un projet de film, et ce, à l’occasion de la commémoration du 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Sur le même principe, le projet comporte en outre un livre (Editions Electa) avec les contributions de Gabriel Garcia Marquez, Khaled Hosseini, Roberto Saviano, Naguib Mahfuz, Elfriede Jelinek, Ruth Ozeki, Jose Saramago, Chimamanda Ngozi Adichie, Assia Djebar, Nuruddin Farah, Toni Morrison et Mo Yan.
    La renommée internationale d’Assia Djebar ainsi que sa portée universelle ont fait d’elle une femme de lettres incontournable, donc à référence.
    C’est ainsi que l’actrice et productrice berlinoise d’origine irakienne Nadja Tenge a porté à la scène des textes choisis de l’écrivaine. Il s’agit d’une performance théâtrale à partir de textes d’Assia Djebar et des Mille et une Nuits, sous la direction d’Ilona Zarypow, 1000 und eine Frau (Mille et une Femmes) mêle mots, chants et musique pour interroger les représentations et le sort fait aux femmes dans la tradition arabe.
    Il est à noter qu’auparavant, les Italiennes Samantha Marenzi et Licia Maglietta, se sont respectivement inspirées de Loin de Médine (Lontano da Medina) et de Vaste est la prison (Vasta è la prigione) d’Assia Djebar pour mettre en place un projet artistique.
    Assia Djebar est une femme qui fait parler d’elle notamment dans les milieux littéraires. L’an dernier encore, elle comptait parmi les auteurs pressentis pour le prix Nobel de littérature, tout comme elle a été nominée en 2004 et en 2006.
    Auteur prolifique et traduite dans plusieurs langues, Assia Djebar, née Fatma-Zohra Imalhayene en 1936 à Cherchell (Algérie), siège à l’Académie française, devenant ainsi la première personnalité maghrébine à y être admise. Pour s’être adonnée toute sa vie à la littérature, elle a été récompensée par de nombreux prix et distinctions notamment pour son travail littéraire, et ce à plusieurs reprises en Belgique, aux Etats-Unis, en Italie, au Canada, en France et en Allemagne. Elle a été honorée et consacrée pour sa contribution à la littérature du monde.
    InfoSoir
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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