Aabar, un fonds d’investissement public implanté à Abu Dhabi, a conclu un protocole d’accord avec le gouvernement algérien afin de développer un réseau de véhicules et de moteurs dans des usines de fabrication en collaboration avec cinq firmes allemandes, selon l’AFP, hier, qui a repris le quotidien The National d’Abu Dhabi.
Environ 10 000 voitures et camions seront fabriqués par an, précise le communiqué de Aabar, le fonds d’investissement émirati, sans toutefois divulguer le montant de ce projet de partenariat. L’accord en question est le dernier d’une série d’investissements d’Aabar, qui avait pris en mars dernier 9,5% dans le groupe automobile allemand Daimler et fin juillet 32% des parts de Virgin Galactic, une compagnie spécialisée dans le tourisme spatial appartenant à Virgin Group, du milliardaire britannique Richard Branson. « Grâce à cet investissement important, Aabar continue à développer des opportunités par le biais de notre partenariat avec Daimler », a estimé Al Khadem Qubaisi, président du conseil d’administration d’Aabar, rapporte la même source. Le lancement de l’assemblage est prévu pour l’année prochaine, à partir d’un réseau de trois véhicules et des moteurs de fabrication à mettre en place ou la modernisation d’anciennes usines, à Tiaret, Aïn Smara et Oued Hamimine. Le ministère de la Défense nationale a repris en main récemment le contrôle de l’usine de Tiaret en partenariat avec la SNVI. Tout porte à croire que l’armée algérienne sera dotée de véhicules de marque Mercedes Benz. Les deux autres projets de partenariat concernent la fabrication de tracteurs et d’engins de travaux publics. Le gouvernement a déjà signé, le 28 juillet dernier, un accord avec ses partenaires allemands. Ainsi, le fabricant allemand de camions MAN Ferrostaal sera aux manettes pour guider ces projets. Contacté hier par téléphone, Kamel Habib, directeur général de MAN Ferrostaal Maghreb, a estimé que cet accord de partenariat est au stade « d’accord de principe », sans pour autant révéler le montant du contrat. « C’est un investissement très lourd », s’est-t-il contenté de dire.
Au niveau, de la Chambre algéro-allemande de commerce et d’industrie, les contours du partenariat passé avec les émiratis et l’Algérie sont frappés du sceau de la « confidentialité » alors que nos tentatives de joindre hier le ministère de l’Industrie étaient infructueuses. Par ailleurs, les autres firmes allemandes, à savoir Daimler, Deutz, MTU et Rheinmetall, participeront en tant que partenaires technologiques en fournissant des licences de propriété intellectuelle. « Au début, le gouvernement algérien sera un client. Il est possible au gouvernement d’utiliser une partie des véhicules pour des objectifs militaires », a estimé, Brigitte Bertam, porte-parole de Daimler, cité par le quotidien émirati The National, dans sa livraison de lundi dernier. « Le premier objectif de ce projet pour le gouvernement algérien est de créer localement des postes d’emploi », a-t-elle ajouté. Les produits identifiés, qui seront fabriqués en Algérie, portent sur des Sprinter Mercedes, Unimog, G-Type, Fuchs et autres véhicules à quatre roues motrices, souligne Aabar dans son communiqué. Selon le même journal, « l’Algérie (…) cherche à attirer les investissements étrangers dans un effort de diversifier son économie et élargir sa base industrielle. Mais malgré ses efforts, d’importants obstacles demeurent pour les investisseurs étrangers, la création d’entreprises dans le pays, y compris les règlements annoncés au cours des dernières semaines qui ont limité la propriété étrangère des entreprises de l’Algérie à moins de 50% ». Il y a lieu de rappeler que Abdelhamid Temmar, ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, avait affirmé le 23 juillet dernier que « les négociations avec des grandes firmes étrangères sont en cours pour la fabrication de voitures en Algérie », ajoutant que « les accords avec des partenaires étrangers seront conclus avant la fin octobre de l’année en cours ».
Par Hocine Lamriben. Journal El watan du 12 août 2009.
Environ 10 000 voitures et camions seront fabriqués par an, précise le communiqué de Aabar, le fonds d’investissement émirati, sans toutefois divulguer le montant de ce projet de partenariat. L’accord en question est le dernier d’une série d’investissements d’Aabar, qui avait pris en mars dernier 9,5% dans le groupe automobile allemand Daimler et fin juillet 32% des parts de Virgin Galactic, une compagnie spécialisée dans le tourisme spatial appartenant à Virgin Group, du milliardaire britannique Richard Branson. « Grâce à cet investissement important, Aabar continue à développer des opportunités par le biais de notre partenariat avec Daimler », a estimé Al Khadem Qubaisi, président du conseil d’administration d’Aabar, rapporte la même source. Le lancement de l’assemblage est prévu pour l’année prochaine, à partir d’un réseau de trois véhicules et des moteurs de fabrication à mettre en place ou la modernisation d’anciennes usines, à Tiaret, Aïn Smara et Oued Hamimine. Le ministère de la Défense nationale a repris en main récemment le contrôle de l’usine de Tiaret en partenariat avec la SNVI. Tout porte à croire que l’armée algérienne sera dotée de véhicules de marque Mercedes Benz. Les deux autres projets de partenariat concernent la fabrication de tracteurs et d’engins de travaux publics. Le gouvernement a déjà signé, le 28 juillet dernier, un accord avec ses partenaires allemands. Ainsi, le fabricant allemand de camions MAN Ferrostaal sera aux manettes pour guider ces projets. Contacté hier par téléphone, Kamel Habib, directeur général de MAN Ferrostaal Maghreb, a estimé que cet accord de partenariat est au stade « d’accord de principe », sans pour autant révéler le montant du contrat. « C’est un investissement très lourd », s’est-t-il contenté de dire.
Au niveau, de la Chambre algéro-allemande de commerce et d’industrie, les contours du partenariat passé avec les émiratis et l’Algérie sont frappés du sceau de la « confidentialité » alors que nos tentatives de joindre hier le ministère de l’Industrie étaient infructueuses. Par ailleurs, les autres firmes allemandes, à savoir Daimler, Deutz, MTU et Rheinmetall, participeront en tant que partenaires technologiques en fournissant des licences de propriété intellectuelle. « Au début, le gouvernement algérien sera un client. Il est possible au gouvernement d’utiliser une partie des véhicules pour des objectifs militaires », a estimé, Brigitte Bertam, porte-parole de Daimler, cité par le quotidien émirati The National, dans sa livraison de lundi dernier. « Le premier objectif de ce projet pour le gouvernement algérien est de créer localement des postes d’emploi », a-t-elle ajouté. Les produits identifiés, qui seront fabriqués en Algérie, portent sur des Sprinter Mercedes, Unimog, G-Type, Fuchs et autres véhicules à quatre roues motrices, souligne Aabar dans son communiqué. Selon le même journal, « l’Algérie (…) cherche à attirer les investissements étrangers dans un effort de diversifier son économie et élargir sa base industrielle. Mais malgré ses efforts, d’importants obstacles demeurent pour les investisseurs étrangers, la création d’entreprises dans le pays, y compris les règlements annoncés au cours des dernières semaines qui ont limité la propriété étrangère des entreprises de l’Algérie à moins de 50% ». Il y a lieu de rappeler que Abdelhamid Temmar, ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, avait affirmé le 23 juillet dernier que « les négociations avec des grandes firmes étrangères sont en cours pour la fabrication de voitures en Algérie », ajoutant que « les accords avec des partenaires étrangers seront conclus avant la fin octobre de l’année en cours ».
Par Hocine Lamriben. Journal El watan du 12 août 2009.
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