LE PEINTRE.
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Au pied des toiles nues,
Le vieux peintre se meurt.
Il pleure ce qu’il n’a pu
Exprimer avant l’heure.
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Ses vieux rêves usés ;
La femme aux seins de fleur
Partie un soir d’été,
Qui dansait de bonheur.
---
Le vieux peintre a voulu
Rien qu’une fois au moins
Que d’autres soient témoins.
Face à l’éternité,
Bien après sa jeunesse,
Dire qu’il a aimé
Et connu les caresses.
Mais les toiles sont nues.
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Le grand sommeil, avide,
Arrive sans tarder.
Dans le matin limpide,
Les pinceaux sont rangés.
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Au pied des toiles nues,
Le vieux peintre se meurt.
Il pleure ce qu’il n’a pu
Exprimer avant l’heure.
------------------------------------Roland
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Au pied des toiles nues,
Le vieux peintre se meurt.
Il pleure ce qu’il n’a pu
Exprimer avant l’heure.
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Ses vieux rêves usés ;
La femme aux seins de fleur
Partie un soir d’été,
Qui dansait de bonheur.
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Le vieux peintre a voulu
Rien qu’une fois au moins
Que d’autres soient témoins.
Face à l’éternité,
Bien après sa jeunesse,
Dire qu’il a aimé
Et connu les caresses.
Mais les toiles sont nues.
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Le grand sommeil, avide,
Arrive sans tarder.
Dans le matin limpide,
Les pinceaux sont rangés.
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Au pied des toiles nues,
Le vieux peintre se meurt.
Il pleure ce qu’il n’a pu
Exprimer avant l’heure.
------------------------------------Roland
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