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La Demographie Une Bombe Sociale Dans Le Monde Arabe

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  • La Demographie Une Bombe Sociale Dans Le Monde Arabe

    La bombe démographique du monde arabe

    En 2015, la population arabe atteindra 395 millions de personnes, dont la moyenne d’âge sera de 22 ans, en manque d’eau, de terres arables et d’emplois. Un rapport du PNUD sonne l’alarme.

    Les disparités économiques du monde arabe sont frappantes, comme l’indique un dernier rapport de la PNUD, où la vénérable institution à pris quelques libertés avec sa légendaire orthodoxie... L’étude, réalisée par quelques chercheurs, dont des Arabes, a été recoupée par des sondages menés notamment au Maroc, au Liban et en Palestine. Le document introduit un nouveau concept, « l’insécurité humaine », en rapport avec le terrorisme, lui-même accéléré par la situation en Irak, en Somalie et en Palestine... L’insécurité humaine résulte aussi de l’absence de démocratie, des effets des changements climatiques, rendant aléatoires l’accès à l’eau et à l’alimentation. C’est une question pertinente compte tenu de la dynamique démographique du monde arabe.

    En 2015, la population de cet ensemble s’étendant sur l’Asie et l’Afrique atteindra 395 millions de personnes contre 150 en 1980. C’est dire de la pression qui s’exercera encore plus sur les terres arables et les points d’eau. D’autres problèmes se poseront pour le milieu urbain, passé d’une proportion de 38% en 1970 à 55% en 2005 et bientôt 60% en 2020.

    La pression démographique se traduit en pression sur l’emploi pour une jeunesse qui constitue le segment qui croit le plus vite. Actuellement plus de 60% des Arabes ont moins de 25%. La moyenne d’âge est de 22 ans contre une moyenne mondiale de 28 ans. Selon l’Organisation arabe du travail, en 2005/2006, le taux de chômage des jeunes atteignait un pic de 46% en Algérie contre 6,3% dans les Emirats Arabes Unis, qui compte le moins de jeunes chômeurs de la région. Il faudra 51 millions de postes d’emplois d’ici 2020 pour répondre à cette demande montante. C’est dire que le taux de croissance de 6,4%, expérimenté par le monde arabe entre 1980 et 2004 est insuffisant face à la dynamique démographique.

    L’eau : la prochaine guerre

    Les ressources en eau disponibles sont de 277 mètres cubes dont seulement 43% proviennent du monde arabe. Au manque d’eau, s’ajoute l’avancée du désert, qui couvre 9,76 millions de km2 soit 68,4% de la superficie des pays arabes. Dans la péninsule arabique, le désert occupe 89,6% des terres. C’est la proportion la plus élevée des régions arabes. L’Afrique du Nord se situe en deuxième position avec 77% des terres occupées par le sable.

    MBF

    Le rapport complet : www.arab-hdr.org

    http://www.****************/actualite...?article=18239

  • #2
    Les difficultés liées à l'eau, et la surface agricole, vont être très difficile à regler

    Ici dans le bassin du nil, http://vertigo.revues.org/index3727.html

    [...]
    L’Égypte se situe au cœur de ces tensions multiples : ce pays est sans doute le seul parmi les États riverains du Nil, à disposer d’un corps de techniciens de très haut niveau, le seul également dont la paysannerie est théoriquement rompu aux techniques de l’irrigation, le seul enfin à disposer d’une armée qui surclasse celles des autres pays en compétition.

    Or, qu’en est-il au terme d’une quarantaine d’années durant lesquelles le pays a fourni un effort considérable pour maîtriser le fleuve et conquérir de nouvelles terres ?

    Les nouveaux rapports entre la terre et les hommes sont difficilement maîtrisés comme en témoignent le gaspillage de l’eau et la salinisation des sols ; l’autonomie alimentaire ne sera jamais acquise ;

    la dépendance vis-à-vis de l’étranger, institutions internationales, techniciens de tous ordres ou donateurs arabes génère des situations difficiles si ce n’est intolérable.

    On conçoit de reste la somme des frustrations qui affligent ce pays et l’incitent à revendiquer, sa longue tradition hydraulique aidant, un rôle prépondérant dans la gouvernance des eaux. En dépassant le cadre des données matérielles du problème, il apparaît enfin qu’aucun des autres pays riverains du Nil n’entretient avec le fleuve ce lien fusionnel qui est spécifiquement égyptien. La formule classique aut Nilus aut nihil est toujours valable et il se pourrait que l’Égypte mette en jeu son existence pour défendre ce qu’elle considère comme ses droits imprescriptibles. Quoi qu’en pensent de bons auteurs13, la réponse n’est pas évidente à la simple question de savoir s’il y aura une guerre de l’eau.
    A ce jour, l’essentiel de la population égyptienne s’entasse sur quelque 35 000 km2 et les projets du gouvernement visent explicitement à desserrer le lien qui unit trop étroitement la population à la vallée du Nil.

    C’est à cette fin que des villes nouvelles comme Medinet el Obour et Medinet Ashara Ramadan ont été implantées sur la route qui relie Le Caire à Ismaïlia.

    Les projets concernant le Sinaï et les oasis s’inscrivent dans cette perspective qui vise également à occuper et contrôler la totalité du territoire national.

    On saisit là une logique qui vise moins à la valorisation de l’eau par l’agriculture, qu’à la production et au contrôle du territoire par l’eau. Pour autant, cette logique se heurte à la dure réalité du partage actuel et futur des eaux du Nil.
    L'Egypte, on ne sait peut être pas, vit sur les 35000 km² d'oasis autour du Nil, c'est là dessus -plus les quelques conquêtes sur le désert- que devront vivre 100 millioons d'Egyptiens en 2050.

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    • #3
      Malheureusement, ce problème est loin d'être propre aux arabes (400 millions / 8 ou 9 milliards d'humains que nous serons en 2015!!!).

      Si nous poussons l'analyse un peu plus loin, nous arriverons à conclure que le problème démographique ne doit être pas étudié sans le développement économique.

      Le problème est en réalité la divergence (écart souvent négatif entre la croissance économique par rapport au développement économique) entre la croissance économique (pas au sens de la progression du PIB mais sur la base d'un indicateur synthétique qui tient aussi compte de l'accés à l'eau, l'IDH, la croissance du PIB, pollution,...exploitation du stock des ressources non renouvelables...etc.) et la croissance démographique. A chaque fois que la progression démographique dépasse la progression de cet indicateur on peut affirmer qu'il y a problème.

      Mais devrions-nous attendre la survenance de cet écart? absolument pas.
      Le progrés d'aujour'hui nous permet de faire des prévisions sur un horizon donné et à partir de ses projections nous pouvons avec exactitude dire si au rythme actuel, nous aurons un problème de divergence et surtout à quelle échéance..

      Comme les ressources sont fixes (surfaces agrioles arables, quatité d'eau sur la planète, réserves de pétrole, ...etc) nous pouvons affirmer qu'il y a déjà problème, un problème qui pèse sur toute l'humanité.

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