Bonjour, qu'est ce que c'est qu'être Arabe en 2005, peut-être que ce livre peut nous aider à y répondre.
La culture arabe contemporaine, entre héritage et défis, c'est le sujet d'un livre d'entretiens avec Farouk Mardam-Bey et Elias Sanbar*.(12/12/2005)
Le passé est souvent la clé du présent. Avant d'aborder la question du communautarisme en France, les deux intellectuels arabes reviennent sur les relations entre les Arabes et le pouvoir central ottoman au XIX e siècle, sur l'émergence d'un certain nationalisme arabe au début du XX e siècle et sur le rôle de la question palestinienne. Il s'agit notamment de s'élever "contre une vision figée, anhistorique de la nation arabe, parce qu'une identité est toujours en mouvement", insiste Farouk Mardam-Bey.
Cette volonté de retourner à un hypothétique âge d'or, jointe à la lutte contre l'Egypte de Nasser, mise au ban pour avoir conclu une paix séparée avec Israël, à l'invasion soviétique en Afghanistan et à la révolution islamique en Iran, sont entre autres à l'origine d'un durcissement des régimes arabes au milieu des années 70. Aujourd'hui, les intellectuels sont pris entre deux forces, constate Farouk Mardam- Bey : celle du despotisme, comme en Irak sous Saddam ou en Syrie, et celle de l'islamisme radical qui se présente comme un rempart contre ces régimes despotiques.
L'importance de la langue
Quant aux pressions extérieures, elles sont à double tranchant et peuvent provoquer des réactions nationalistes. Farouk Mardem-Bey rappelle aussi le concept de "désordre créateur" de certains néoconservateurs américains dont l'objectif est de "faire éclater cette région, sur une base ethnique et confessionnelle".
Invoquant l'importance de la langue, mais aussi du sentiment patriotique, le penseur syrien défend une arabité à plusieurs dimensions. Dénonçant les amalgames qui, en France, font des Arabes forcément des musulmans, cet intellectuel se revendique d'un mouvement séculaire et laïque.
http://www.metrofrance.com/site/home..._complete&vi=1
La culture arabe contemporaine, entre héritage et défis, c'est le sujet d'un livre d'entretiens avec Farouk Mardam-Bey et Elias Sanbar*.(12/12/2005)
Le passé est souvent la clé du présent. Avant d'aborder la question du communautarisme en France, les deux intellectuels arabes reviennent sur les relations entre les Arabes et le pouvoir central ottoman au XIX e siècle, sur l'émergence d'un certain nationalisme arabe au début du XX e siècle et sur le rôle de la question palestinienne. Il s'agit notamment de s'élever "contre une vision figée, anhistorique de la nation arabe, parce qu'une identité est toujours en mouvement", insiste Farouk Mardam-Bey.
Cette volonté de retourner à un hypothétique âge d'or, jointe à la lutte contre l'Egypte de Nasser, mise au ban pour avoir conclu une paix séparée avec Israël, à l'invasion soviétique en Afghanistan et à la révolution islamique en Iran, sont entre autres à l'origine d'un durcissement des régimes arabes au milieu des années 70. Aujourd'hui, les intellectuels sont pris entre deux forces, constate Farouk Mardam- Bey : celle du despotisme, comme en Irak sous Saddam ou en Syrie, et celle de l'islamisme radical qui se présente comme un rempart contre ces régimes despotiques.
L'importance de la langue
Quant aux pressions extérieures, elles sont à double tranchant et peuvent provoquer des réactions nationalistes. Farouk Mardem-Bey rappelle aussi le concept de "désordre créateur" de certains néoconservateurs américains dont l'objectif est de "faire éclater cette région, sur une base ethnique et confessionnelle".
Invoquant l'importance de la langue, mais aussi du sentiment patriotique, le penseur syrien défend une arabité à plusieurs dimensions. Dénonçant les amalgames qui, en France, font des Arabes forcément des musulmans, cet intellectuel se revendique d'un mouvement séculaire et laïque.
http://www.metrofrance.com/site/home..._complete&vi=1
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