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C’est la cacophonie totale qui couve sur tous les secteurs, à un jour de la mise en vigueur du nouveau week-end semi-universel en Algérie. Depuis l’annonce, le 22 juillet dernier, par le Conseil des ministres de la fin du week-end des jeudi et vendredi et l’entrée en vigueur des nouveaux jours de repos, “week-end semi-universel”, une interrogation taraudait l’esprit des Algériens ; “Travaillera, travaillera pas vendredi ?”. Cet état de fait n’a pas épargné les travailleurs des cadres du secteur de l’éducation et de l’enseignement supérieur qui semblent eux aussi perdus.
Ainsi, M. Harraoubia a annoncé en début de cette semaine, lors d’une réunion avec les cadres de son secteur, que les universités adopteront comme journées de repos les vendredi et samedi.
Pour leur part, les cadres du ministère de l’Education nationale, à leur tête M. Benbouzid, vont tenir une rencontre conjointement avec les syndicats de ce secteur, afin de débattre de cette situation. Les participants et les cadres du ministère qui auront regagné leurs postes de travail, aborderont plusieurs questions concernant la rentrée scolaire, en particulier la disposition des structures permettant d’accueillir plus de 8 millions d’élèves, la disponibilité du manuel scolaire et des moyens pédagogiques. Sera aussi discuté le nombre de postes pédagogiques ouverts pour pallier le manque d’encadrement enregistré au niveau de plusieurs wilayas, mais aussi l’aptitude de la tutelle à maîtriser le mouvement du personnel qui a lieu à chaque rentrée scolaire. Le passage au week-end semi-universel sera le point fort de cette rencontre puisque plusieurs syndicats refusent que les élèves du cycle moyen et secondaire suivent leurs cours la matinée du vendredi, consacrée aux rencontres pédagogiques et la réception des parents d’élèves dans le cycle primaire.
A rappeler que le secrétaire général des travailleurs de l’éducation et de la formation, Messaoud Amraoui, a proposé au cours de cette semaine, de remplacer la matinée du vendredi par la demi-journée de l’après-midi du lundi, dans l’espoir que le ministère arrive à une solution médiane qui satisferait tout le monde, car il est impossible selon lui, d’imaginer que le vendredi ressemble aux autres jours de la semaine.
Dans la foulée, M. Amraoui a proposé de retarder la rentrée scolaire pour après le ramadan et d’annuler ainsi la semaine de congé de l’automne, arguant des difficultés rencontrées par l’élève et l’enseignant de concilier le jeûne et les études, étant donné que pendant les jours qui précèdent l’Aïd, l’on n’enregistre aucun rendement, ni par les élèves ni par les enseignants. Par contre, le secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs de l’éducation (FNTE), Laid Boudeha, considère qu’il est impossible de terminer les programmes, qui sont déjà trop chargés, si l’on sacrifiait la matinée du vendredi et tient au maintien de la date de la rentrée scolaire décidée par le ministère. Il affiche sa crainte de l’annulation de l’allègement des programmes, car jusque-là la commission s’est contentée de la suppression de quelques cours seulement.
Ainsi, il semble que ces responsables montrent, sans le signifier, à travers le passage au week-end semi-universel, toute la confusion qui règne dans leurs secteurs respectifs.
Par Le Dépêche de Kabylie
Ainsi, M. Harraoubia a annoncé en début de cette semaine, lors d’une réunion avec les cadres de son secteur, que les universités adopteront comme journées de repos les vendredi et samedi.
Pour leur part, les cadres du ministère de l’Education nationale, à leur tête M. Benbouzid, vont tenir une rencontre conjointement avec les syndicats de ce secteur, afin de débattre de cette situation. Les participants et les cadres du ministère qui auront regagné leurs postes de travail, aborderont plusieurs questions concernant la rentrée scolaire, en particulier la disposition des structures permettant d’accueillir plus de 8 millions d’élèves, la disponibilité du manuel scolaire et des moyens pédagogiques. Sera aussi discuté le nombre de postes pédagogiques ouverts pour pallier le manque d’encadrement enregistré au niveau de plusieurs wilayas, mais aussi l’aptitude de la tutelle à maîtriser le mouvement du personnel qui a lieu à chaque rentrée scolaire. Le passage au week-end semi-universel sera le point fort de cette rencontre puisque plusieurs syndicats refusent que les élèves du cycle moyen et secondaire suivent leurs cours la matinée du vendredi, consacrée aux rencontres pédagogiques et la réception des parents d’élèves dans le cycle primaire.
A rappeler que le secrétaire général des travailleurs de l’éducation et de la formation, Messaoud Amraoui, a proposé au cours de cette semaine, de remplacer la matinée du vendredi par la demi-journée de l’après-midi du lundi, dans l’espoir que le ministère arrive à une solution médiane qui satisferait tout le monde, car il est impossible selon lui, d’imaginer que le vendredi ressemble aux autres jours de la semaine.
Dans la foulée, M. Amraoui a proposé de retarder la rentrée scolaire pour après le ramadan et d’annuler ainsi la semaine de congé de l’automne, arguant des difficultés rencontrées par l’élève et l’enseignant de concilier le jeûne et les études, étant donné que pendant les jours qui précèdent l’Aïd, l’on n’enregistre aucun rendement, ni par les élèves ni par les enseignants. Par contre, le secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs de l’éducation (FNTE), Laid Boudeha, considère qu’il est impossible de terminer les programmes, qui sont déjà trop chargés, si l’on sacrifiait la matinée du vendredi et tient au maintien de la date de la rentrée scolaire décidée par le ministère. Il affiche sa crainte de l’annulation de l’allègement des programmes, car jusque-là la commission s’est contentée de la suppression de quelques cours seulement.
Ainsi, il semble que ces responsables montrent, sans le signifier, à travers le passage au week-end semi-universel, toute la confusion qui règne dans leurs secteurs respectifs.
Par Le Dépêche de Kabylie