Tweet
A Djelfa le désert avance
Décidément, le mauvais sort s’acharne sur Djelfa et ses habitants. Déjà première en analphabétisme, seconde en pauvreté, ses enfants sont constamment recalés en masse aux différents examens et le chômage y fait rage. Et voilà maintenant que la désertification décime ses terres et détruit ses maigres ressources agricoles.
Ce phénomène prend de plus en plus d’ampleur dans la campagne et sans une attention particulière, il peut s’étendre aux agglomérations ou du moins aux environs des zones habitées.
Les perturbations climatiques, le manque d’eau, l’abandon des terres par les agriculteurs et la destruction des arbres rendent les terres très sèches et poussiéreuses, et le sable ne trouve aucun obstacle pour arrêter sa fulgurante avancée.
Cette situation amène la terre à la perte de ses capacités de produire de plantes, même si elle est arrosée plus tard. Une étude faite par la direction générale des forêts a révélé que la wilaya de Djelfa est la plus touchée au niveau national, 260 000 ha sont atteints au plus haut degré. 1 306 639 ha sont sensibles à la désertification, 871 000 ha sont moyennement touchés.
Ce dernier chiffre ne représente que 30% de l’ensemble de la surface de la wilaya. En 2002, la désertification a progressé d’une manière effroyable. Le chiffre des terres touchées au premier degré a triplé en huit ans (790 397 ha en 2002 contre 260 000 ha en 1994). Depuis 1974, début du projet du barrage vert, 3 000 0000 devaient être reboisés sur une étendue de 1 500 km (allant de l’est du pays et passant par le village de Taâdmit). Cette ceinture verte devait mettre fin à l’avancée du désert.
A ce jour, dans la wilaya de Djelfa, 350 000 ha ont bénéficié de cette opération. L’extension et la réhabilitation des ressources forestières demeurent la solution la plus plausible pour stopper ce phénomène.
Par Le soir
Décidément, le mauvais sort s’acharne sur Djelfa et ses habitants. Déjà première en analphabétisme, seconde en pauvreté, ses enfants sont constamment recalés en masse aux différents examens et le chômage y fait rage. Et voilà maintenant que la désertification décime ses terres et détruit ses maigres ressources agricoles.
Ce phénomène prend de plus en plus d’ampleur dans la campagne et sans une attention particulière, il peut s’étendre aux agglomérations ou du moins aux environs des zones habitées.
Les perturbations climatiques, le manque d’eau, l’abandon des terres par les agriculteurs et la destruction des arbres rendent les terres très sèches et poussiéreuses, et le sable ne trouve aucun obstacle pour arrêter sa fulgurante avancée.
Cette situation amène la terre à la perte de ses capacités de produire de plantes, même si elle est arrosée plus tard. Une étude faite par la direction générale des forêts a révélé que la wilaya de Djelfa est la plus touchée au niveau national, 260 000 ha sont atteints au plus haut degré. 1 306 639 ha sont sensibles à la désertification, 871 000 ha sont moyennement touchés.
Ce dernier chiffre ne représente que 30% de l’ensemble de la surface de la wilaya. En 2002, la désertification a progressé d’une manière effroyable. Le chiffre des terres touchées au premier degré a triplé en huit ans (790 397 ha en 2002 contre 260 000 ha en 1994). Depuis 1974, début du projet du barrage vert, 3 000 0000 devaient être reboisés sur une étendue de 1 500 km (allant de l’est du pays et passant par le village de Taâdmit). Cette ceinture verte devait mettre fin à l’avancée du désert.
A ce jour, dans la wilaya de Djelfa, 350 000 ha ont bénéficié de cette opération. L’extension et la réhabilitation des ressources forestières demeurent la solution la plus plausible pour stopper ce phénomène.
Par Le soir