«Tout ce que j'ai vu en Algérie m'a plu. Le camp de vacances, la plage et aussi les soirées», a dit Hamdi, un enfant de 7 ans réfugié dans le camp de Smara, abritant plus de 30 000 personnes, rencontré au Village africain de Sidi Fredj. Hamdi semblait très content et même enchanté des quelques jours passés auprès de ses amis algériens.
«Au camp de Smara, nous avons des tentes comme celle-là», a-t-il précisé en montrant du doigt les tentes du village africain. «Nous vivons des aides que nous offrent les autres pays, notamment l'Algérie et l'Espagne», a regretté l'enfant du camp de Smara. Ceux qui partagent l'avis de Hamdi sont nombreux. Dridja, une adolescente de 13 ans, a témoigné également de l'accueil chaleureux que les Algériens leur ont réservé. Elle est ravie d'avoir rencontré des enfants algériens de son âge et d'avoir appris beaucoup de choses sur leurs coutumes.
«J'ai appris à nager, à chanter et surtout à jouer dans des pièces de théâtre. J'ai beaucoup apprécié les chants algériens également», a attesté l’adolescente attirée par les tenues traditionnelles algériennes.Au camp de vacances El Amel, implanté au village africain, les enfants du Sahara occidental ont eu droit à un mois de vacances. Les responsables de ce centre leur ont assuré une prise en charge totale.
Ils profitent des sorties organisées et des soirées animées. Un riche programme prenant en compte les spécificités culturelles des hôtes et des convives a été élaboré avec la collaboration des accompagnateurs sahraouis, ce qui a donné naissance à un véritable métissage culturel. «On les fait participer aussi à la cuisine, notamment à l'élaboration du menu.
Nous avons deux sous-camps où les enfants sahraouis cohabitent avec les enfants algériens. Il y a un contact direct qui se fait. Les enfants ont pu échanger des idées et des habitudes culturelles», a insisté le directeur pédagogique de ce centre de vacances. «Ils profitent pendant un mois de vacances. Nous avons essayé de veiller sur le respect de leurs traditions. Le programme pédagogique pour cette troisième session est typiquement sahraoui», a-t-il ajouté.
C'est un programme pour se détendre mais aussi pour le militantisme, car le camp de vacances était l’occasion pour les Sahraouis de sensibiliser les enfants algériens à leur cause. Pour faire connaître leur combat pour la liberté et l'équité, les Sahraouis ont choisi le théâtre et le chant pour faire passer leur message et ancrer le militantisme dans l'esprit de ces petits.
«C'est le premier camp qui rassemble les Algériens et les Sahraouis. Nous considérons la sensibilisation de cette frange sociale qui représente l’avenir de la cause sahraouie comme une véritable réussite pour nous, car la position de l'Algérie est toujours la même à l'égard de cette cause», a affirmé Ahmed Meki, l'un des accompagnateurs de ce groupe de vacanciers. Les enfants algériens, de leur côté, ont été très accueillants et prêts à tisser des liens amicaux avec leurs invités qui ne jouissent pas des mêmes moyens qu'eux.
Ce centre de vacances a reçu, pour la première session, 302 enfants. Lors de la deuxième session, 417 autres ont passé 15 jours de vacances avec animation culturelle et sportive. La troisième session, par contre, a enregistré 338 vacanciers. Le centre de vacances sera fermé le 18 août.
Le programme est basé essentiellement sur la baignade durant la matinée, des séances de lecture et de jeux d'échecs ainsi que des excursions. Le centre de vacances est composé de trois sous-camps. Lors des sorties, un groupe reste toujours au campement afin de préparer l'animation de la soirée. Les enfants ont visité de nombreux endroits tels que la ville de Staouéli et le complexe de Zéralda. C'est ainsi que les 223 enfants venus du Sahara occidental passent leurs vacances en Algérie.
Le temps d'Algérie
«Au camp de Smara, nous avons des tentes comme celle-là», a-t-il précisé en montrant du doigt les tentes du village africain. «Nous vivons des aides que nous offrent les autres pays, notamment l'Algérie et l'Espagne», a regretté l'enfant du camp de Smara. Ceux qui partagent l'avis de Hamdi sont nombreux. Dridja, une adolescente de 13 ans, a témoigné également de l'accueil chaleureux que les Algériens leur ont réservé. Elle est ravie d'avoir rencontré des enfants algériens de son âge et d'avoir appris beaucoup de choses sur leurs coutumes.
«J'ai appris à nager, à chanter et surtout à jouer dans des pièces de théâtre. J'ai beaucoup apprécié les chants algériens également», a attesté l’adolescente attirée par les tenues traditionnelles algériennes.Au camp de vacances El Amel, implanté au village africain, les enfants du Sahara occidental ont eu droit à un mois de vacances. Les responsables de ce centre leur ont assuré une prise en charge totale.
Ils profitent des sorties organisées et des soirées animées. Un riche programme prenant en compte les spécificités culturelles des hôtes et des convives a été élaboré avec la collaboration des accompagnateurs sahraouis, ce qui a donné naissance à un véritable métissage culturel. «On les fait participer aussi à la cuisine, notamment à l'élaboration du menu.
Nous avons deux sous-camps où les enfants sahraouis cohabitent avec les enfants algériens. Il y a un contact direct qui se fait. Les enfants ont pu échanger des idées et des habitudes culturelles», a insisté le directeur pédagogique de ce centre de vacances. «Ils profitent pendant un mois de vacances. Nous avons essayé de veiller sur le respect de leurs traditions. Le programme pédagogique pour cette troisième session est typiquement sahraoui», a-t-il ajouté.
C'est un programme pour se détendre mais aussi pour le militantisme, car le camp de vacances était l’occasion pour les Sahraouis de sensibiliser les enfants algériens à leur cause. Pour faire connaître leur combat pour la liberté et l'équité, les Sahraouis ont choisi le théâtre et le chant pour faire passer leur message et ancrer le militantisme dans l'esprit de ces petits.
«C'est le premier camp qui rassemble les Algériens et les Sahraouis. Nous considérons la sensibilisation de cette frange sociale qui représente l’avenir de la cause sahraouie comme une véritable réussite pour nous, car la position de l'Algérie est toujours la même à l'égard de cette cause», a affirmé Ahmed Meki, l'un des accompagnateurs de ce groupe de vacanciers. Les enfants algériens, de leur côté, ont été très accueillants et prêts à tisser des liens amicaux avec leurs invités qui ne jouissent pas des mêmes moyens qu'eux.
Ce centre de vacances a reçu, pour la première session, 302 enfants. Lors de la deuxième session, 417 autres ont passé 15 jours de vacances avec animation culturelle et sportive. La troisième session, par contre, a enregistré 338 vacanciers. Le centre de vacances sera fermé le 18 août.
Le programme est basé essentiellement sur la baignade durant la matinée, des séances de lecture et de jeux d'échecs ainsi que des excursions. Le centre de vacances est composé de trois sous-camps. Lors des sorties, un groupe reste toujours au campement afin de préparer l'animation de la soirée. Les enfants ont visité de nombreux endroits tels que la ville de Staouéli et le complexe de Zéralda. C'est ainsi que les 223 enfants venus du Sahara occidental passent leurs vacances en Algérie.
Le temps d'Algérie
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