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La saison estivale lancée, faut-il le rappeler, le 11 du mois de juin dernier, s'annonce d'ores et déjà réussie sur tous les plans au niveau des 25 plages autorisées à la baignade dans la wilaya de Boumerdès, en sus d'un nombre important de touristes estimé, à ce jour, à plus de 6,5 millions, selon le chiffre communiqué par la direction la Protection civile de la wilaya au début du mois en cours.
Tous les moyens ont été mis à la disposition des exploitants de plages pour combler toutes les lacunes signalées l'année précédente et pour que le touriste se sente maître des lieux.
A noter que les plages les plus convoitées de la wilaya restent incontestablement celles de Corso et celles situées au chef-lieu de wilaya. L'amélioration de la situation sécuritaire a eu un impact réel sur le choix de Boumerdès, comme destination touristique. Signalons dans ce sillage que les services de sécurité de la police et de la Gendarmerie nationale ont doublé leurs effectifs pour assurer la sécurité aux estivants et à leurs biens.
La Protection civile, quant à elle, a mis cette année des moyens matériels et humains importants pour assurer un séjour agréable aux nombreux estivants.
Sur le plan hébergement, la wilaya de Boumerdès dispose de moyens d'hébergement et d'accueil insuffisants par rapport au potentiel touristique qu'elle recèle. Actuellement, il existe seulement 15 hôtels dans cette wilaya et la qualité de service varie selon le classement.
25 plages convoitées par les estivants
Cette année, le nombre de plages autorisées à la baignade est passé de 18 à 25 sur un littoral de 80 km. Elles sont réparties à travers neuf communes de la wilaya, qui sont Boumerdès, Corso, Zemmouri, Boudouaou El Bahri, Cap-Djinet, Thénia, Sidi Daoud, Dellys et Afir. Ces plages ont bénéficié d'un plan d'aménagement spécial avant le début de la saison estivale actuelle.
La Protection civile et les services de sécurité sont présents au niveau des plages autorisées à la baignade. A noter que cette année, la direction de la Protection civile de la wilaya de Boumerdès a pris une louable initiative en matière de lutte contre les noyades, une caravane de sensibilisation a sillonné les plages pour informer les estivants des dangers de la mer et de la façon la plus convenable de profiter pleinement de la beauté de la mer et du soleil durant l'été sans mettre leur vie en péril.
Il est utile de rappeler dans cet ordre d'idées que la direction de la Protection civile de la wilaya a dénombré à ce jour quatre noyades, la dernière en date, un jeune de 28 ans qui a trouvé la mort dans une plage non autorisée à Seghirat, à quelques kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès.
La plupart des noyades sont signalées dans des plages non autorisées à la baignade, avons-nous appris. Il faut rappeler aussi que le nombre d'estivants cette année a augmenté d'une manière notable à Boumerdès et cela est dû, apprend-on, à l'amélioration de la situation sécuritaire et des conditions d'accueil.
Boumerdès, ville de villégiature
Boumerdès est située à 50 km à l'est de la capitale, Alger. Elle reste incontestablement la destination de la majorité des touristes du centre du pays en été. Le charme de son littoral est irrésistible, il ouvre ses bras à ses visiteurs et leur offre toutes les commodités pour passer un séjour agréable.
Cette wilaya côtière éblouissante, fascinante et la grande bleue riment avec une nature bien authentique. L'hospitalité des habitants n'est pas à raconter dans cette ville où de nombreux instituts ont été érigés pour accueillir les étudiants venant de toutes les wilayas d'Algérie. Elle attire, chaque année, des contingents d'émigrés venant des grandes villes européennes, ils habitent des villes françaises, belges, hollandaises, etc.
Cette année Boumerdès est animée de nuit comme de jour par diverses activités culturelles : outre les galas artistiques dans le cadre du Panaf, il existe aussi des shows dans les différents camps de vacances. Cependant, selon nos constats, les jardins publics jouxtant les 1200 Logements et les 800 Logements sont abandonnés à leur triste sort. Même remarque à relever dans le jardin situé à quelques mètres du siège de la daïra de Boumerdès.
Pourtant, ces jardins ne demandent pas beaucoup de moyens pour les verdoyer et ainsi les redynamiser et laisser les citoyens et les visiteurs de la wilaya profiter pleinement de l'ombre qu'offrent ces arbres pendant cet été caniculaire. Le parking automobile situé sur le front de mer, près de la plage de la ville de Boumerdès accueille des automobilistes venant des wilayas du centre du pays.
Des centaines de voitures y stationnent quotidiennement, le prix affiché est de 50 DA pour une journée complète. Sa gestion est confiée à un groupe de jeunes de la localité. A signaler que cet espace de stationnement est exigu par rapport à l'affluence des automobilistes.
D'ailleurs, l'après-midi aucune place de stationnement ne peut être trouvée. La chose qui est, selon les dires de quelques estivants questionnés, vue comme un obstacle cette année à Boumerdès, c’est le prix pratiqué par les concessionnaires des plages. «Personnellement, je suis contre cette pratique. Les plages sont devenues des lieux privés. La table est louée à 100 DA, la chaise à 50 DA.
Si tu refuses de louer ce matériel, le concessionnaire ne t'admet pas sur sa surface louée auprès des autorités de wilaya», nous dira un jeune venu de Si Mustapha. Alors que les propos sont mitigés, les gérants nous ont dit que ces lieux permettent d'employer des jeunes au chômage, et ils ont loué ces plages à 12 millions de centimes pour cette saison estivale. «Nous sommes ici pour le bien de l'estivant.
On assure la sécurité, d'ailleurs aucun cas de vol n'a été signalé sur la plage cette année, et aussi on veille sur la propreté de la plage, et autre chose, c'est de notre droit ! », nous dira un jeune, employé dans le cadre de la concession des plages, à Boumerdès.
Dellys, ville à ressusciter
Dellys ou l'antique Rusuccuru, située à environ 100 km à l'est d'Alger est l'une des plus importantes villes de la wilaya de Boumerdès, elle recèle des capacités touristiques importantes qui demeurent mal exploitées à ce jour.
Son image a été ternie par une période de plus d'une décennie de terrorisme aveugle qui n'a pas réussi à la mettre à genoux.
La vie continue normalement et les habitants sortent de nuit comme de jour dans cette paisible ville. «La RN 24 est fermée depuis l'avènement du terrorisme.
Ces dernières années, la situation sécuritaire s'est nettement améliorée. Mais pour que notre région puisse respirer, il faut déployer aussi des moyens pour lancer des investissements. Sur ce plan, je crois qu'on accuse un grand retard ! », nous dira un citoyen, habitant un village proche de la ville.
La Casbah de Dellys connue, dans le temps, sur les deux rives de la méditerrané subit des dégradations continuelles. Cette œuvre architecturale s'étend sur une surface totale de 16 ha : La Basse-Casbah 9 ha et La Haute-Casbah 7 ha. Selon la version racontée, La Casbah de Dellys fut fondée en 1068 par Moaz Edawla Ben Samadah qui accosta à Tadless chassé d'Almeria en Espagne par les Mourabitine.
Elle a trois entrées, les citoyens de la localité les nomment comme dans l’ ancien temps : Bab El Bahr, Bab El Djenane, Bab El Sour, pour dire que rien n'est changé malgré le temps qui passe sur cette ville qui attend un lendemain plus clément et plus clair.
A noter que La Casbah de Dellys a été classée patrimoine national par un décret exécutif en 2005 puis classée zone protégée et définie par un autre décret exécutif en septembre 2007. Des vestiges dans un état lamentable sont remarqués dans cette région mille fois milliaires.
Le Cap Bengut est surmonté d'un phare à feu fixe, visible à 34 milles et indiquant aux bateaux l'entrée du golfe de Dellys. Dellys est aussi une région à vocation agricole, la qualité du raisin cultivée sur ses terres fertiles reste d'un goût savoureux.
D'ailleurs, des commerçants grossistes viennent, ces jours-ci, des régions lointaines du pays pour s’en approvisionner. Les marchés locaux, de Boumerdès, d'Alger et de Tizi Ouzou sont inondés de ce fruit, dont le prix reste élevé et stable comme chaque année, 100 DA le kilogramme malgré son abondance.
Tous les moyens ont été mis à la disposition des exploitants de plages pour combler toutes les lacunes signalées l'année précédente et pour que le touriste se sente maître des lieux.
A noter que les plages les plus convoitées de la wilaya restent incontestablement celles de Corso et celles situées au chef-lieu de wilaya. L'amélioration de la situation sécuritaire a eu un impact réel sur le choix de Boumerdès, comme destination touristique. Signalons dans ce sillage que les services de sécurité de la police et de la Gendarmerie nationale ont doublé leurs effectifs pour assurer la sécurité aux estivants et à leurs biens.
La Protection civile, quant à elle, a mis cette année des moyens matériels et humains importants pour assurer un séjour agréable aux nombreux estivants.
Sur le plan hébergement, la wilaya de Boumerdès dispose de moyens d'hébergement et d'accueil insuffisants par rapport au potentiel touristique qu'elle recèle. Actuellement, il existe seulement 15 hôtels dans cette wilaya et la qualité de service varie selon le classement.
25 plages convoitées par les estivants
Cette année, le nombre de plages autorisées à la baignade est passé de 18 à 25 sur un littoral de 80 km. Elles sont réparties à travers neuf communes de la wilaya, qui sont Boumerdès, Corso, Zemmouri, Boudouaou El Bahri, Cap-Djinet, Thénia, Sidi Daoud, Dellys et Afir. Ces plages ont bénéficié d'un plan d'aménagement spécial avant le début de la saison estivale actuelle.
La Protection civile et les services de sécurité sont présents au niveau des plages autorisées à la baignade. A noter que cette année, la direction de la Protection civile de la wilaya de Boumerdès a pris une louable initiative en matière de lutte contre les noyades, une caravane de sensibilisation a sillonné les plages pour informer les estivants des dangers de la mer et de la façon la plus convenable de profiter pleinement de la beauté de la mer et du soleil durant l'été sans mettre leur vie en péril.
Il est utile de rappeler dans cet ordre d'idées que la direction de la Protection civile de la wilaya a dénombré à ce jour quatre noyades, la dernière en date, un jeune de 28 ans qui a trouvé la mort dans une plage non autorisée à Seghirat, à quelques kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès.
La plupart des noyades sont signalées dans des plages non autorisées à la baignade, avons-nous appris. Il faut rappeler aussi que le nombre d'estivants cette année a augmenté d'une manière notable à Boumerdès et cela est dû, apprend-on, à l'amélioration de la situation sécuritaire et des conditions d'accueil.
Boumerdès, ville de villégiature
Boumerdès est située à 50 km à l'est de la capitale, Alger. Elle reste incontestablement la destination de la majorité des touristes du centre du pays en été. Le charme de son littoral est irrésistible, il ouvre ses bras à ses visiteurs et leur offre toutes les commodités pour passer un séjour agréable.
Cette wilaya côtière éblouissante, fascinante et la grande bleue riment avec une nature bien authentique. L'hospitalité des habitants n'est pas à raconter dans cette ville où de nombreux instituts ont été érigés pour accueillir les étudiants venant de toutes les wilayas d'Algérie. Elle attire, chaque année, des contingents d'émigrés venant des grandes villes européennes, ils habitent des villes françaises, belges, hollandaises, etc.
Cette année Boumerdès est animée de nuit comme de jour par diverses activités culturelles : outre les galas artistiques dans le cadre du Panaf, il existe aussi des shows dans les différents camps de vacances. Cependant, selon nos constats, les jardins publics jouxtant les 1200 Logements et les 800 Logements sont abandonnés à leur triste sort. Même remarque à relever dans le jardin situé à quelques mètres du siège de la daïra de Boumerdès.
Pourtant, ces jardins ne demandent pas beaucoup de moyens pour les verdoyer et ainsi les redynamiser et laisser les citoyens et les visiteurs de la wilaya profiter pleinement de l'ombre qu'offrent ces arbres pendant cet été caniculaire. Le parking automobile situé sur le front de mer, près de la plage de la ville de Boumerdès accueille des automobilistes venant des wilayas du centre du pays.
Des centaines de voitures y stationnent quotidiennement, le prix affiché est de 50 DA pour une journée complète. Sa gestion est confiée à un groupe de jeunes de la localité. A signaler que cet espace de stationnement est exigu par rapport à l'affluence des automobilistes.
D'ailleurs, l'après-midi aucune place de stationnement ne peut être trouvée. La chose qui est, selon les dires de quelques estivants questionnés, vue comme un obstacle cette année à Boumerdès, c’est le prix pratiqué par les concessionnaires des plages. «Personnellement, je suis contre cette pratique. Les plages sont devenues des lieux privés. La table est louée à 100 DA, la chaise à 50 DA.
Si tu refuses de louer ce matériel, le concessionnaire ne t'admet pas sur sa surface louée auprès des autorités de wilaya», nous dira un jeune venu de Si Mustapha. Alors que les propos sont mitigés, les gérants nous ont dit que ces lieux permettent d'employer des jeunes au chômage, et ils ont loué ces plages à 12 millions de centimes pour cette saison estivale. «Nous sommes ici pour le bien de l'estivant.
On assure la sécurité, d'ailleurs aucun cas de vol n'a été signalé sur la plage cette année, et aussi on veille sur la propreté de la plage, et autre chose, c'est de notre droit ! », nous dira un jeune, employé dans le cadre de la concession des plages, à Boumerdès.
Dellys, ville à ressusciter
Dellys ou l'antique Rusuccuru, située à environ 100 km à l'est d'Alger est l'une des plus importantes villes de la wilaya de Boumerdès, elle recèle des capacités touristiques importantes qui demeurent mal exploitées à ce jour.
Son image a été ternie par une période de plus d'une décennie de terrorisme aveugle qui n'a pas réussi à la mettre à genoux.
La vie continue normalement et les habitants sortent de nuit comme de jour dans cette paisible ville. «La RN 24 est fermée depuis l'avènement du terrorisme.
Ces dernières années, la situation sécuritaire s'est nettement améliorée. Mais pour que notre région puisse respirer, il faut déployer aussi des moyens pour lancer des investissements. Sur ce plan, je crois qu'on accuse un grand retard ! », nous dira un citoyen, habitant un village proche de la ville.
La Casbah de Dellys connue, dans le temps, sur les deux rives de la méditerrané subit des dégradations continuelles. Cette œuvre architecturale s'étend sur une surface totale de 16 ha : La Basse-Casbah 9 ha et La Haute-Casbah 7 ha. Selon la version racontée, La Casbah de Dellys fut fondée en 1068 par Moaz Edawla Ben Samadah qui accosta à Tadless chassé d'Almeria en Espagne par les Mourabitine.
Elle a trois entrées, les citoyens de la localité les nomment comme dans l’ ancien temps : Bab El Bahr, Bab El Djenane, Bab El Sour, pour dire que rien n'est changé malgré le temps qui passe sur cette ville qui attend un lendemain plus clément et plus clair.
A noter que La Casbah de Dellys a été classée patrimoine national par un décret exécutif en 2005 puis classée zone protégée et définie par un autre décret exécutif en septembre 2007. Des vestiges dans un état lamentable sont remarqués dans cette région mille fois milliaires.
Le Cap Bengut est surmonté d'un phare à feu fixe, visible à 34 milles et indiquant aux bateaux l'entrée du golfe de Dellys. Dellys est aussi une région à vocation agricole, la qualité du raisin cultivée sur ses terres fertiles reste d'un goût savoureux.
D'ailleurs, des commerçants grossistes viennent, ces jours-ci, des régions lointaines du pays pour s’en approvisionner. Les marchés locaux, de Boumerdès, d'Alger et de Tizi Ouzou sont inondés de ce fruit, dont le prix reste élevé et stable comme chaque année, 100 DA le kilogramme malgré son abondance.
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