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Human Rights Watch (HRW) a dénoncé vendredi la "guerre de propagande" menée par Israël pour discréditer les témoignages qu'elle a recueillis sur la mort de civils palestiniens durant l'offensive israélienne en décembre/janvier dans la bande de Gaza.
"Au lieu de traiter sérieusement les informations recueillies par des organismes de défense des droits de l'Homme à Gaza, le gouvernement israélien a lancé contre eux une guerre de propagande", affirme Iain Levine, directeur de programme à HRW, dans un communiqué.
"Si le gouvernement israélien veut faire taire les critiques, il ferait mieux d'enquêter sérieusement sur des bavures commis par l'armée et les sanctionner", a-t-il ajouté.
HRW avait accusé jeudi l'armée israélienne d'avoir tué onze civils palestiniens alors qu'ils agitaient le drapeau blanc, durant l'offensive "plomb durci".
Selon ce rapport de 63 pages, les soldats israéliens ont tué dans sept cas séparés 11 civils palestiniens, dont cinq femmes et quatre enfants, et ont blessé au moins huit autres arborant le drapeau blanc pour être épargnés.
Le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu et l'armée ont mis en cause la crédibilité de ce rapport.
"Les dons recueillis par Human Rights Watch en Arabie saoudite et son gouvernement autoritaire soulèvent d'importantes questions sur l'objectivité, le professionnalisme, l'intégrité et la crédibilité de ce rapport", a affirmé le porte-parole du chef du gouvernement Mark Regev.
Il a estimé que les "témoignages provenaient de personnes qui n'étaient pas libres de critiquer le régime du Hamas", le mouvement islamiste palestinien qui contrôle la bande de Gaza.
Un porte-parole de l'armée a en outre accusé HRW de ne pas lui avoir présenté à l'avance le rapport pour que l'armée puisse réagir.
"Ces allégations sont fausses. HRW ne s'appuie pas seulement sur des témoignages de victimes et de témoins, soigneusement examinés, mais sur des rapports médicaux", réplique M. Levine.
Il rappelle que HRW a dénoncé les pratiques du Hamas dans des rapports précédents en se basant sur des témoignages recueillis à Gaza. Il dément que HRW ait reçu le moindre soutien financier de l'Arabie saoudite.
Selon lui, HRW a envoyé dès le 10 février aux autorités israéliennes un résumé détaillé sur le futur rapport, leur demandant en vain d'en discuter.
L'armée israélienne a annoncé avoir ouvert 14 enquêtes contre des soldats soupçonnés de conduite criminelle lors de l'offensive dans la bande de Gaza. Aucune n'a débouché à ce jour sur une condamnation à la prison.
Dans quatre rapports précédents, l'ONG avait reproché à Israël d'avoir violé les règles du droit international qui obligent un belligérant à distinguer entre cibles civiles et militaires.
Un cinquième rapport avait qualifié de "crimes de guerre" les tirs de roquettes contre des civils israéliens par le Hamas.
Selon les services de santé palestiniens, 1.400 Palestiniens ont été tués et quelque 5.000 blessés durant l'offensive israélienne contre le Hamas.
AFP
"Au lieu de traiter sérieusement les informations recueillies par des organismes de défense des droits de l'Homme à Gaza, le gouvernement israélien a lancé contre eux une guerre de propagande", affirme Iain Levine, directeur de programme à HRW, dans un communiqué.
"Si le gouvernement israélien veut faire taire les critiques, il ferait mieux d'enquêter sérieusement sur des bavures commis par l'armée et les sanctionner", a-t-il ajouté.
HRW avait accusé jeudi l'armée israélienne d'avoir tué onze civils palestiniens alors qu'ils agitaient le drapeau blanc, durant l'offensive "plomb durci".
Selon ce rapport de 63 pages, les soldats israéliens ont tué dans sept cas séparés 11 civils palestiniens, dont cinq femmes et quatre enfants, et ont blessé au moins huit autres arborant le drapeau blanc pour être épargnés.
Le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu et l'armée ont mis en cause la crédibilité de ce rapport.
"Les dons recueillis par Human Rights Watch en Arabie saoudite et son gouvernement autoritaire soulèvent d'importantes questions sur l'objectivité, le professionnalisme, l'intégrité et la crédibilité de ce rapport", a affirmé le porte-parole du chef du gouvernement Mark Regev.
Il a estimé que les "témoignages provenaient de personnes qui n'étaient pas libres de critiquer le régime du Hamas", le mouvement islamiste palestinien qui contrôle la bande de Gaza.
Un porte-parole de l'armée a en outre accusé HRW de ne pas lui avoir présenté à l'avance le rapport pour que l'armée puisse réagir.
"Ces allégations sont fausses. HRW ne s'appuie pas seulement sur des témoignages de victimes et de témoins, soigneusement examinés, mais sur des rapports médicaux", réplique M. Levine.
Il rappelle que HRW a dénoncé les pratiques du Hamas dans des rapports précédents en se basant sur des témoignages recueillis à Gaza. Il dément que HRW ait reçu le moindre soutien financier de l'Arabie saoudite.
Selon lui, HRW a envoyé dès le 10 février aux autorités israéliennes un résumé détaillé sur le futur rapport, leur demandant en vain d'en discuter.
L'armée israélienne a annoncé avoir ouvert 14 enquêtes contre des soldats soupçonnés de conduite criminelle lors de l'offensive dans la bande de Gaza. Aucune n'a débouché à ce jour sur une condamnation à la prison.
Dans quatre rapports précédents, l'ONG avait reproché à Israël d'avoir violé les règles du droit international qui obligent un belligérant à distinguer entre cibles civiles et militaires.
Un cinquième rapport avait qualifié de "crimes de guerre" les tirs de roquettes contre des civils israéliens par le Hamas.
Selon les services de santé palestiniens, 1.400 Palestiniens ont été tués et quelque 5.000 blessés durant l'offensive israélienne contre le Hamas.
AFP
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