L’Algérie instaure le permis à points et de lourdes peines de prison pour les chauffards meurtriers
Par rafik tadjer
Pour lutter contre les accidents de la circulation, le gouvernement a pris de nouvelles mesures durcissant les sanctions et alourdissant les amendes à l'encontre des contrevenants au code de la route. Le retrait du permis de conduire devient automatique pour toutes les infractions constatées par les forces de l'ordre, selon un nouveau texte publié au Journal officiel mercredi.
La période de rétention du permis de conduire dépend des infractions commises. Elle s'étend de dix jours à l'annulation définitive du document. Par exemple, un excès de vitesse supérieur à 40 km/h à celle autorisée est puni d'un retrait de permis et d'une forte amende comprise entre 10.000 dinars et 50.000 dinars.
Les amendes pour les auteurs d'infractions ne causant pas de victimes ou de blessures ont été revues à la hausse, entre 2.000 et 6.000 dinars, selon les cas. Les conducteurs responsables d'accidents de la route meurtriers seront sanctionnés sévèrement avec des peines de prison pouvant aller jusqu'à dix ans et de fortes amendes pouvant atteindre un million de dinars pour les homicides involontaires.
Parmi les mesures figure le permis à points, le permis de conduire probatoire de deux ans pour les nouveaux conducteurs ainsi que le brevet professionnel pour le transport public de voyageurs et de marchandises. Les contraventions aux règles de la circulation sont classées en quatre catégories, avec des amendes comprises entre 2.000 dinars et 6.000 dinars.
L'Algérie, avec un parc automobile de seulement 4 millions de véhicules, est classée au 4e rang mondial des accidents de la route derrière les Etats-Unis, l'Italie et la France et occupe la première place dans le Maghreb et le monde arabe, selon des chiffres officiels.
tsa
Par rafik tadjer
Pour lutter contre les accidents de la circulation, le gouvernement a pris de nouvelles mesures durcissant les sanctions et alourdissant les amendes à l'encontre des contrevenants au code de la route. Le retrait du permis de conduire devient automatique pour toutes les infractions constatées par les forces de l'ordre, selon un nouveau texte publié au Journal officiel mercredi.
La période de rétention du permis de conduire dépend des infractions commises. Elle s'étend de dix jours à l'annulation définitive du document. Par exemple, un excès de vitesse supérieur à 40 km/h à celle autorisée est puni d'un retrait de permis et d'une forte amende comprise entre 10.000 dinars et 50.000 dinars.
Les amendes pour les auteurs d'infractions ne causant pas de victimes ou de blessures ont été revues à la hausse, entre 2.000 et 6.000 dinars, selon les cas. Les conducteurs responsables d'accidents de la route meurtriers seront sanctionnés sévèrement avec des peines de prison pouvant aller jusqu'à dix ans et de fortes amendes pouvant atteindre un million de dinars pour les homicides involontaires.
Parmi les mesures figure le permis à points, le permis de conduire probatoire de deux ans pour les nouveaux conducteurs ainsi que le brevet professionnel pour le transport public de voyageurs et de marchandises. Les contraventions aux règles de la circulation sont classées en quatre catégories, avec des amendes comprises entre 2.000 dinars et 6.000 dinars.
L'Algérie, avec un parc automobile de seulement 4 millions de véhicules, est classée au 4e rang mondial des accidents de la route derrière les Etats-Unis, l'Italie et la France et occupe la première place dans le Maghreb et le monde arabe, selon des chiffres officiels.
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