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que sera l'Algérie dans 20 ans?

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  • que sera l'Algérie dans 20 ans?

    Professeur, que sera l'Algérie dans 20 ans?
    Deux hypothèses, sans plus.

    Que sera l'Algérie en 2030, c'est à dire demain, avec une population qui approchera 50 millions d'habitants ? Telle est la question que doit se poser tout dirigeant soucieux des intérêts supérieurs du pays ? Et telle a été la question qui m’a été posée par mes étudiants de doctorat, angoissés par leur avenir :
    Professeur que sera l'Algérie dans 20 ans et quels sont notre avenir et celui de nos enfants si on a la chance de trouver un emploi digne et de nous marier ?
    J'ai essayé de donner une réponse adéquate face à cette angoisse largement justifiée, et ce par un dialogue fécond contradictoire car il faut dialoguer et toujours dialoguer, le plus grand ignorant celui qui prétend tout savoir. le dialogue n’est-il pas la vertu des grands dirigeants qui ont marqué positivement leurs pays ?

    Il n’y a que deux scénarios pour l'Algérie.

    1.-Le premier scénario porte sur le statu quo actuel. L'age moyen de mes étudiants de étant d'environ 25 ans, ils auront alors 45 ans et entre-temps ils auront pour exigence, comme tout Algérien, un emploi, un logement, se marier et avoir des enfants, et donc une demande sociale croissante. Pour ceux qui travaillent actuellement (moyenne d'age 35/40 ans) ils auront entre 55/60 ans et seront en retraite. Si un l'on prend l'hypothèse la plus optimiste(le dernier rapport de l'AIE de juillet 2009 donne un pic pour l'Algérie dans 16 ans qui a moins de 2/3% des réserves mondiales d'hydrocarbures avec des exportations croissantes et coûts croissants), des réserves de 25/30 /ans, exploitables financièrement, et tenant compte d'une forte consommation intérieure, il n' y aura plus de devises provenant des hydrocarbures - comme cela a été le cas récemment pour l'Indonésie mais qui a préparé l'après pétrole.

    Sans compter nouveau modèle de consommation énergétique qui se mettra en place entre 2015/2020 qui prépare les énergies alternatives qui risquent de raccourcir l'échéance. Donc suppression du ministère de l'Energie et par là celui de la solidarité nationale Le risque est l’implosion de la caisse de retraite, pas d'attrait de l'investissement, chômage croissant, des tensions sociales , une instabilité politique, à l'instar des pays les plus pauvres de l'Afrique subsaharienne et risque d'intervention de puissances étrangères en cas d'instabilité du bassin méditerranéen.

    2.- Deuxième hypothèse, elle se base sur les conditions favorables de développement de l'Algérie qui deviendra un pays pivot au sein de l'espace euro méditerranéen et arabo-africain, par une gouvernance rénovée se basant sur les principes d'un Etat droit,l'implication de la société,loin des mesures administratives autoritaires, donc des actions démocratiques ,corrélativement à la réhabilitation du management stratégique de l'entreprise et des institutions, par une libéralisation maîtrisée grâce au rôle central de l'Etat régulateur.

    Pour cela , durant la période 2010/2020, (préparant donc celle de 2020/2030),car en économie le temps ne se rattrape jamais,contrairement à la mentalité culturelle rentière qui prédomine en Algérie, il faut impérativement avoir une vision stratégique: quelle place de l'Algérie dans le monde demain, turbulent et en perpétuel mouvement ? Pour cela, il faut éviter, d'agir administrativement, l'instabilité juridique, le manque de cohérence et de visibilité dans la politique économique, combattre la corruption qui s'est socialisée en démobilisant toute énergie créatrice, ainsi que la bureaucratie dont la sphère informelle en est le produit reflétant un Etat de non droit.

    Il faut favoriser le dialogue économique et social ,le peuple algérien est un peuple mur, évitant la concentration excessive du revenu national au profit de rentes spéculatives destructrices de richesses, garder une partie de la rente pour les générations futures, mettre en place un nouveau modèle de consommation énergétique reposant sur les énergies renouvelables, et promouvoir des segments en réhabilitant l'entreprise et son fondement le savoir et ce, dans un environnement concurrentiel, loin de tout monopole, seule source de création de richesses permanentes dans le cadre des avantages comparatifs mondiaux car évoluant au sein d' une économie mondiale de plus en plus ouverte, donc des allocations ciblées d'investissement.

    En conclusion, les défis qui attendent l'Algérie sont immenses du fait de l'important retard accusé dans les réformes se réfugiant dans le court terme par des dépenses monétaires colossales, sans se préoccuper de la bonne gestion, assurant une paix sociale fictive, dépenses dues non au travail et à l'intelligence mais grâce à cette ressource non renouvelable que sont les hydrocarbures. Or 2030, c'est 'Algérie de demain. L'Algérie a déjà 47 années d'indépendance politique.

    Et, pour terminer, à l'approche du mois sacré du Ramadhan 2009, je lance un appel fraternel à nos responsables et particulièrement celui de la solidarité: n'humilier pas les gens, ne faites plus filmer comme par le passé avec indécence, par la télévision publique ENTV ces pauvres gens pour les couffins de ramadhan où ces restaurants réquisitionner. Je connais d'anciens fonctionnaires, (cadres moyens et enseignants) qui par la force des choses sont contraints. Respectez au moins leur dignité ; ils n'ont plus que cela, d'autant plus que les hydrocarbures à ma connaissance sont la propriété de tout le peuple algérien. Sinon faites au moins un don sur votre propre compte en banque.


    El Khabar


  • #2
    Professeur, que sera l'Algérie dans 20 ans?
    Sauf catastrophe majeure, dans 20 ans Ahmed Ouyahia serait le président de la république pour son troisième mandat, l’alternance du pouvoir attendra.
    Le petit peuple continuera à faire sa « révolution populiste » dans les cafés ou sur les forums de discutions.

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    • #3
      Avec une politique de développement nationale, normalement dans 20 ans l’Algérie devra se hisser au rang des pays développés. C’est exactement le temps qu’il a fallu à la Chine et la Malaisie pour devenir des pays développés.

      Mais au train où vont les choses avec l'immobilisme ambiant et le manque d'une stratégie à long terme, j’ai peur qu’après 20 ans l’Algérie sera toujours au même stade si ce n’est encore pire.

      Pauvre Algérie !
      Dernière modification par shadok, 15 août 2009, 21h00.
      Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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      • #4
        C’est exactement le temps qu’il a fallu à la Chine et la Malaisie pour devenir des pays développés.
        ce ne sont pas des pays developpés shadok...surtout la chine;on peut dire qu'elle est devenu une puissance économique équivalente au japon ou à l'allemagne mais avec un nombre d'habitants 20 fois plus important,il ne faut pas l'oublier......ca sera un pays developpé dans 10-15 ans.

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        • #5
          Extrait de l'article: "Le défi majeure de la génération post-indépendance" de Soufiane Djilali
          Si la génération de Novembre s’était assignée le seul vrai défi de son temps, celui de l’indépendance du pays, qu’elle a d’ailleurs victorieusement relevé, la génération post-indépendance est pour l’instant sans projet collectif identifiable. La seule volonté de remplacement du pouvoir ne pouvant constituer, bien entendu, un grand dessein ni une prouesse historique, la relève se fera de toutes les façons par la force du temps.

          Depuis maintenant vingt ans au moins, la nouvelle classe politique, tant celle liée au régime actuel que celle qui se veut dans l’opposition ne cesse, en guise de vision, de recenser les réalisations ou les échecs du passé et de promettre le bonheur des temps prochains ou de décrire les symptômes de l’impasse du présent. Quant à l’avenir, il se décline en autant de projets de remèdes d’un mal multiforme, toujours variés et changeants selon les conjonctures traversées et les prismes idéologiques en cours.

          Hors l’attirail vestimentaire*, les formes de déclamation et les différences d’intensité et de formulation d’un populisme rédhibitoire, depuis l’islamisme jusqu’au trotskysme, le discours politique reste pour l’essentiel superficiel et fragmenté quant aux objectifs à atteindre. De toutes ces ambitions, hormis bien sûr les utopies idéologiques, il n’en ressort aucun projet de société suffisamment cohérent qui prenne en compte tout à la fois, la nature de notre société, les contraintes historiques qu’elle subit et les buts primordiaux qu’elle devrait se fixer en fonction des bouleversements mondiaux en vue. Les différents partis politiques ne proposent ni la vision nécessaire à notre salut collectif, ni l’espoir mobilisateur de la nation. Nulle part ne se manifeste clairement un dessein national, concret, réaliste, sensé et en même temps ambitieux, ouvert sur l’avenir et générateur d’espoirs. Nul défi à l’horizon pour faire vibrer les volontés, nulle raison pour le peuple de se départir de la déprime, de la morosité et du désespoir.

          Pourtant un « challenge » prométhéen nous attend, un tournant décisif dans notre histoire s’annonce : la déplétion des réserves d’hydrocarbures et la fin prévisible de l’économie de rente. Nous sommes devant cette alternative : y faire face et transformer cette épreuve de vérité en un levier pour faire sortir le pays de son ornière ou alors y succomber et subir de longues et imprévisibles décennies chaotiques.

          Bien sûr, tout le monde parle de l’après pétrole. Mais apparemment, personne ne prend la formule au sérieux. Cependant, à regarder de près quelques chiffres sur la structure économique du pays, les choses risquent de mal tourner assez rapidement et c’est peu dire.

          Selon les diverses prévisions, l’Algérie peut encore produire suffisamment de pétrole durant une quinzaine d’années, au mieux une vingtaine. Or, Toute notre économie est construite sur la rente pétrolière. En 2008, le pays a vu ses dépenses en devises s’élever à près de 50 milliards de dollars dont près de 39 Mrds USD en marchandises diverses et 10 Mrds USD de transfert de bénéfices et autres services. Et le rythme actuel est encore à la hausse à près de 7% pour ce premier semestre 2009, engloutissant la quasi-totalité de la rente pétrolière de la même période. Lorsqu’on constate que nos capacités exportatrices hors hydrocarbures sont d’à peine un peu plus de 1 milliard USD, dont une bonne partie provenant de la vente de matières premières elles aussi promises à l’extinction, le réveil est alors violent. Cette situation explique probablement les dernières mesures gouvernementales tendant toutes à réduire – au moins en théorie- la consommation des biens importés (taxes sur les véhicules, dépréciation quasi clandestine de la valeur du dinar, mesures coercitives à l’encontre des importateurs, restriction sur les sociétés étrangères…) qui trahissent une certaine prise de conscience sinon une sourde panique quand à l’évolution du pays. On le serait à moins ! C’est que l’équation est sans solution avec la nature du régime dont l’autorité est fondée sur la distribution générale de la rente. La réalité du déséquilibre entre les valeurs d’importation et d’exportation hors hydrocarbures est connue depuis toujours. Mais ces dernières années cette distorsion a pris une dimension dramatique passant de 10 Mrds USD de dépenses en devises à près de 50 Mrds USD avec une croissance annuelle fulgurante et non maîtrisable. Si l’on rajoute au tableau quelques prévisions sur la croissance de la demande interne en relation avec la démographie et avec l’activité économique en générale (autour des 5% de croissance hors hydrocarbures) ce déséquilibre représente tout simplement une menace majeure pour la sécurité et la stabilité du pays.

          Pour atténuer ces inquiétudes il faut dire que le prix du baril de pétrole est appelé à atteindre des sommets inimaginables ces prochaines années, que le trésor public regorgera d’argent dans le court et moyen terme et qu’au-delà de la déplétion du pétrole, il restera du gaz bien sûr, bien qu’il ne représentera au mieux que 25 à 30% du pouvoir d’achat généré par les exportations actuelles. Cependant la faillite du système productif actuel et l’embellie époustouflante des circuits de la corruption feront vite fondre ces ressources comme neige au soleil. Qu’adviendra-t-il alors du pays dont les entrées en devises proviennent à 99% des hydrocarbures générant à eux seuls 50% du budget de fonctionnement de l’Etat par la fiscalité pétrolière ? Comment payer alors les fonctionnaires ? Comment nourrir la population lorsque l’agriculture actuelle ne fait pas face à 30% de sa consommation ? Comment faire face aux besoins incompressibles d’une nation rendue incapable de produire par elle-même ses moyens de survie ? Comment maintenir l’ordre sans pouvoir subvenir aux besoins d’une police et autres services de sécurité tous pléthoriques et budgétivores mais tellement nécessaires à la sécurité de l’Etat ? A quelles justifications les hommes au pouvoir s’accrocheront encore pour légitimer plus longtemps leur mainmise sur le pays ?

          à l’assèchement des entrées en devises, il faudra prévoir de nouvelles dépenses pour l’importation de ces mêmes hydrocarbures pour les besoins domestiques (l’Algérie a consommé en 2008, 12% de sa production). Avec quel argent, en sachant qu’alors le pétrole atteindra des cours à peine imaginables maintenant ? Le peu d’activité industrielle s’effondrera. Tout le reste avec…

          Au lieu de tenter de décrire ce qu’il adviendra du pays dans les dix années à venir avec le régime politique actuel, exercice légitime par ailleurs, posons tout simplement les conditions de notre survie future pour mieux évaluer le défi à relever : dans 20 ans (c’est si court dans la vie d’une nation), l’Algérie devra être capable d’exporter en biens et services pour l’équivalent de 50 Mrds USD en valeur constante 2008 pour maintenir approximativement le niveau de vie actuel en considérant que l’exportation de gaz palliera encore aux urgences pendant deux autres décennies. Autrement dit, si l’on étalait l’effort que cela représente sur 20 ans, il faudrait que l’Algérie puisse exporter hors hydrocarbures la valeur de 2 Mrds USD supplémentaire sur chaque année (2009 = 2 Mrds USD, 2010 = 4 Mrds USD ; 2011 = 6 Mrds USD etc…) ou en d’autres termes, une moyenne annuelle pondérée de la croissance de la valeur hors hydrocarbures exportée de 20 à 25% étalée sur 20 ans !

          Le défi semble tout simplement impossible à tenir, en tous les cas, avec la politique actuelle il n’y a aucun doute sur l’issue. Les sacrifices à consentir seront tels qu’un régime illégitime et fondé sur l’autoritarisme ne pourra jamais exiger de son peuple un tel effort. D’autant plus que, depuis un demi-siècle, le pays vit sur la rente et a donc perdu des pans entiers du savoir et du savoir-faire qu’il possédait, se retrouve à la traîne dans la productivité du travail, avec un appareil industriel obsolète et étouffé par une bureaucratie foncièrement corrompue. Les jeunes ne croient plus en la valeur « travail », ne supportent pas l’effort, se détournent des métiers pénibles, ceux de la terre, de l’industrie… Le tourisme nécessite une culture dont nous ne possédons même pas les bases. Par ailleurs les conflits idéologiques, la violence générale et la perte des repères dispersent les énergies nationales.

          Comment alors faire retrouver à la nation une cohésion perdue et lui insuffler l’ambition et la volonté de se remettre à l’ouvrage ? Comment reconstruire le rapport gouvernant - gouverné en considérant que c’est au peuple de financer l’Etat et que, concomitamment le pouvoir doit émaner de la volonté populaire à travers des urnes transparentes et honnêtes ? Comment faire fonctionner un Etat de droit alors que les Algériens n’ont pas su intérioriser sa nécessité ?

          Il n’est pas de doute, l’Algérie s’oriente lentement mais inéluctablement vers un autre choc de dimension historique : C’est à cette génération post-indépendance que revient le devoir de l’amortir et, souhaitons-le, de le dépasser !
          • *Le jeu de mots de M. Bouteflika sur l’âbaya de Abassi et la minijupe de Khalida est symptomatique de cet état d’esprit.
          Soufiane Djilali

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          • #6
            que sera l'Algérie dans 20 ans?
            deux voies diamétralement opposée:

            -soit elle réussit à se passer des hydrocarbures, par une activité économique diversifiée qui prend le relais.

            -soit elle est toujours aussi dépendante et alors c'est la fin des haricots.
            Mr NOUBAT

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            • #7
              L’Algérien est prisonnier de son passé, il a du mal à tourner la page de la révolution (sans la déchirer), il s’accroche à cet « élan révolutionnaire » comme un butin de guerre qui n’a plus de sens 40 ans après. Vraiment dommage de constater que la nouvelle génération se gargarise aussi avec la rhétorique du FLN des années 70.

              En 1962 Bouteflika était au cœur du pouvoir, en 2009 il incarne personnellement ce pouvoir.
              En 62, en Allemagne c’était K.Adenauer, en France c’etait De Gaulle, en grande Bretagne c’etait Macmillan….Ils sont tous sous terre. Les notre s’accrochent comme des sangsues.

              Le salut de l’Algérie est dans une transition démocratique, autrement dit, du sang neuf.
              Je dirais même qu’il est extrêmement salutaire d’interdire le FLN (le terreau des opportunistes) de participer à la vie politique pendant au moins 5 ou 10 ans, le temps de l’émergence d’une classe politique nouvelle.

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              • #8
                Je dirais même qu’il est extrêmement salutaire d’interdire le FLN (le terreau des opportunistes) de participer à la vie politique pendant au moins 5 ou 10 ans, le temps de l’émergence d’une classe politique nouvelle.
                parler de démocratie et en même temps interdire cela ne plaît pas beaucoup!
                Mr NOUBAT

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                • #9
                  que sera l'Algérie dans 20 ans?
                  Quelque chose entre le senegal et la mongolie :22:

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                  • #10
                    jeu de mot de la semaine

                    dans le mot ALGERIE UNE FOIS MELANGE CA DONNE LE MOT GALERIE ET LA GALERIE NOUS AMUSE ET CA SERA AUSSI DANS 20 ANS AVEC UN PEU PLUS DE COULEUR POUR FAIRE SOURIR L ALGERIEN QUI S' ACCROCHE TOUJOURS EN SE DISANT AVEC LES PEUT ETRE, LES INCHALLAH,ET LES DEMAINS AVEC LES " rabie effarage" QUE LE PAYS CHANGERA? IL N Y AURA PAS DE CHANGEMENT CAR ON A PASSE LE DEMI SIECLE D INDEPENDANCE ET L ALGERIE EST TOUJOURS RESTER L ALGERIE .
                    POUR LE RESTE JE CITE / je ne dirais jamais a un aveugle s'il voit clair

                    Commentaire


                    • #11
                      Soit, il nous reste 20ans de pétrole.

                      Et si on essayait d'imaginer un peu les choses étape par étape.

                      Le cycle politique et économique algérien est de 5 ans si on peut dire. ça correspond en fait au quinquennat.

                      On a donc 4 fois 5 ans.

                      Que valent 5 ans ?

                      Les 10 dernières années sont caractérisées par une embelli financière sans précèdent.

                      Mais aussi par une dégradation jamais vue dans les secteurs social, sanitaire, éducatif et universitaire.

                      On constate une augmentation d'années en années du nombre de diplômés et d'étudiants dans des secteurs clé qui partent à l'étranger.

                      Le nombre de harraga est phénoménal.

                      Ces dizaines de milliers, voir des centaines de milliers qui sont partis commencent à peine à s'établir et à se faire une petite situation.

                      Le moral de ceux qui restent en Algérie est au plus bas. perdant tout espoir.

                      les 5 fois 4 réussiront elles à rétablir les choses. En tout cas la tendance est inverse.

                      à vous ...
                      Rebbi yerrahmek ya djamel.
                      "Tu es, donc je suis"
                      Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

                      Commentaire


                      • #12
                        _mathématiquement rien ne va changer : depuis 62 jusqu'à 09 : combien d'années perdues ........ on parle encore en 2009 de l'eau, éléctricité, du lait, patates et transport .

                        - Socialement, economie, politique c'est encore pire, on forme des élites diaboliques pour remplacer ceux d'aujourdhui à l'administration.

                        Commentaire


                        • #13
                          que sera l'Algérie dans 20 ans?
                          une révolution je dirais, mais je crains quelle sera sanglante et sans fruits
                          "L'habit ne fait pas le moine", certes... mais... "si tu cherche un moine, cherche-le parmi ceux qui portent l'habit"...

                          Commentaire


                          • #14
                            salam

                            Le défi semble tout simplement impossible à tenir, en tous les cas, avec la politique actuelle il n’y a aucun doute sur l’issue. Les sacrifices à consentir seront tels qu’un régime illégitime et fondé sur l’autoritarisme ne pourra jamais exiger de son peuple un tel effort. D’autant plus que, depuis un demi-siècle, le pays vit sur la rente et a donc perdu des pans entiers du savoir et du savoir-faire qu’il possédait, se retrouve à la traîne dans la productivité du travail, avec un appareil industriel obsolète et étouffé par une bureaucratie foncièrement corrompue. Les jeunes ne croient plus en la valeur « travail », ne supportent pas l’effort, se détournent des métiers pénibles, ceux de la terre, de l’industrie… Le tourisme nécessite une culture dont nous ne possédons même pas les bases. Par ailleurs les conflits idéologiques, la violence générale et la perte des repères dispersent les énergies nationales.
                            S.DALIL tu t'etonne qu'il n'y est pas de reaction , quand tu lis ce passage , tu sombre dans un pessimisme et tout espoir devient vain , tu te dit que le titanic coule , alors prenons un bout de carton posé sur un trottoir on s'assoit on pose notre main sur le menton et on attend l'apocalypse, car helas il n'y a que du vrai dans cette analyse, que voulez vous faire d'autre

                            Commentaire


                            • #15
                              on attend le messie

                              je suis tres satisfait de la reaction de ceux qui on un vrai regard sur cette misere de democratie algerienne car j ai souffert le martyr dans ma jeunesse vu mon degres d intelligence qui genait beaucoup certaine personne qui n ont jamais ete a l ecole de leur vie et qui aujourdh'ui me dicte comment ca marche une republique .Donc de ce cote la je suis blinde mais je partage rien avec l algerie juste le petit lopin de terre ou je suis ne mais le pire elle reste toujours gravee dans ma memoire 'j ai encore qqles racines bien encree de la belle ville qu'on appelait autrefois LA BLANCHE

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