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Sonatrach prospecte du pétrole à Zemmora

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  • Sonatrach prospecte du pétrole à Zemmora

    La localité de Zemmora, située à une vingtaine de kilomètres au Sud de Relizane, est–elle appelée à devenir une opulente commune pétrolière ?
    La question peut prêter à sourire, l’imaginaire collectif situant ce type de ville plutôt, au Sud du pays, dans un environnement désertique. Pourtant, une équipe d’une des multiples filiales du géant pétrolier Sonatrach, est, bel et bien, en train de procéder, depuis quelques semaines, à la construction d’une plate-forme de forage, actuellement, en plein milieu d’un champ situé à l’entrée de la ville, apprend-on de bonne source. L’existence d’une nappe de pétrole dans le sous-sol de cette commune semble, d’ores et déjà, avérée, selon nos sources. Les seules incertitudes qui demeurent pendantes sont, surtout liées, à l’importance de ce gisement, et au débit du futur puits.
    Ces paramètres qui détermineront si l’exploitation de ce gisement présente un intérêt commercial, ne seront connus qu’après la réalisation de la plate-forme de forage et le sondage de la nappe d’or noir souterraine. A noter que cette entreprise de prospection de poches de pétrole à travers le territoire de la wilaya de Relizane, ne se s’est pas limitée à la seule région de Zemmora.
    Des forages préliminaires ont déjà été effectués dans les régions de Tliouanet et Sidi M’hamed Benali, selon nos sources. Les sondages opérés, ayant démontré la non rentabilité de ces gisements à l’heure actuelle, les puits forés ont été scellés en attendant des jours meilleurs.
    Rappelons avant de conclure, une vérité souvent occultée, à savoir que l’aventure pétrolière algérienne a, bel et bien, commencé sur le territoire de la wilaya de Relizane.

    En effet, en 1917, un citoyen anglais obtenait de l’administration coloniale, une concession pour l’exploitation d’un gisement de pétrole à ciel ouvert, situé à Tliouanet.
    De passage dans cette localité, cet aventurier avait remarqué que les autochtones atteints de maladies de peau, avaient pour habitude, d’enduire les parties affectées de leur corps d’une terre noirâtre et visqueuse, qu’ils ramassaient à proximité d’un marabout réputé pour ses vertus curatives. Ayant fait analyser cette terre aux propriétés thérapeutiques, il s’avéra qu’il s’agissait, en fait, d’une terre bitumineuse, littéralement imbibée de pétrole.
    L’investisseur anglais entama l’extraction du pétrole et peu de temps après, le projet s’étant avéré viable, l’Etat français, lui rachetait sa concession, dont il confia l’exploitation à une société fondée à cet effet, en l’occurrence la SN.REPAL (Société Nationale de Recherche et d’Exploitation des Pétroles d’Algérie), et dont le siège social fut installé à Relizane.
    Le souvenir de cette période héroïque de «ruée vers l’or noir» ne s’est, d’ailleurs, pas complètement effacé de la mémoire collective, puisqu’un quartier excentré du chef-lieu de wilaya porte encore à ce jour le nom de «REPAL», car il abritait durant la période coloniale les bureaux de cette compagnie pétrolière.
    Il faudra attendre la découverte du très prometteur champ pétrolier de Hassi-Messaoud, pendant les années 50, pour que le site de Tliouanet soit abandonné, et tombe dans l’oubli.
    En attendant les résultats des sondages devant être effectués à Zemmora, gageons, que les rêves des habitants de cette localité seront peuplés d’une forêt de derricks, de torchères et surtout de nouvelles opportunités sur le plan de l’emploi.
    B.Mourad
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