Annonce

Réduire
Aucune annonce.

L’aveu tardif de Karim Djoudi: L’Algérie a les deux pieds dans la crise

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • L’aveu tardif de Karim Djoudi: L’Algérie a les deux pieds dans la crise

    L’ALGÉRIE A LES DEUX PIEDS DANS LA CRISE
    L’aveu tardif de Karim Djoudi
    16 Août 2009

    La loi de finances complémentaire de 2009 comporte un arsenal de mesures, qui confirme que l’économie nationale a été sérieusement fragilisée par la crise financière internationale.

    Le grand argentier du pays, qui est allé au charbon pour expliquer certaines décisions prises par le gouvernement, autant incomprises qu’impopulaires, ne l’a reconnu qu’à demi-mot à travers une interview accordée à l’APS. Il n’est pas très loin le temps où le ministre des Finances affirmait avec assurance que l’économie nationale était à l’abri de la crise financière internationale qui continue d’ailleurs de secouer l’ensemble de l’économie mondiale. Quand bien même elle aura baissé d’intensité. Au début du mois d’octobre 2008, Karim Djoudi déclarait: «Les décisions prises par le gouvernement et les autorités financière et monétaire nationales en matière de conduite de financement de notre économie et de la gestion de nos actifs extérieurs à travers la dette extérieure où les réserves de change font que nous avons les éléments de protection de notre économie.» Le ministre des Finances venait de se confier à la presse en marge d’une session plénière de l’Assemblée populaire nationale, consacrée au rapport du gouverneur de la Banque d’Algérie.

    A son retour de Washington, toujours au mois d’octobre, après avoir participé aux travaux des assemblées générales du Fonds monétaire international, FMI, et de la Banque mondiale, BM, il a continué à maintenir le cap. «En tout état de cause, l’Algérie est protégée contre la crise financière mondiale. A ce titre, un des anciens directeurs généraux de la Banque mondiale a affirmé que la situation de l’économie algérienne se présente comme la face positive de la crise financière mondiale» a répondu, le grand argentier du pays, à un confrère qui l’interrogeait à ce propos. Sauf que cet ex-premier responsable de la très vénérable institution financière de Bretton Woods, qui a pris naissance dans le New Hampshire, n’a pas vu le coup venir. L’économie nationale portée par un prix du baril de pétrole qui était à son zénith, 147 dollars le 11 juillet 2008, reposait à l’époque sur un formidable matelas financier de l’ordre de 135 milliards de dollars.

    Le ministre algérien des Finances, de son côté allait faire preuve de peu de prudence dans ses déclarations. «Les cours des hydrocarbures ne devraient pas connaître de chute significative», avait pronostiqué sur les ondes de la Radio nationale, Chaîne III, Karim Djoudi. La suite est connue. Au mois de décembre 2008, les cours de l’or noir allaient dégringoler pour atteindre 32,40 dollars. La sonnette d’alarme fût tirée par le président de la République. «J’insiste auprès du gouvernement pour la rationalisation de la dépense publique et la lutte contre le gaspillage des deniers de l’Etat», avait tenu à souligner Abdelaziz Bouteflika en septembre dernier lors de l’audition consacrée aux membres de son gouvernement. La crise frappait déjà à nos portes même si l’on persistait à croire que le fait que le système bancaire algérien était déconnecté du système financier international allait nous être salutaire.

    L’estocade allait être portée par là où l’économie algérienne est la plus vulnérable: son étroite dépendance par rapport à ses exportations en hydrocarbures. «La crise économique mondiale, dont les contours demeurent encore incertains, n’épargne pas notre pays, notamment au niveau de ses revenus tirés des hydrocarbures» a réitéré, encore une fois, le chef de l’Etat au cours du Conseil des ministres consacré à la loi de finances complémentaire de 2009. Les mesures prises lors de son élaboration sont destinées à tenter de réduire une facture d’importation qui a atteint 40 milliards de dollars en 2008 que les exportations en hydrocarbures qui ont chuté de près de 50% auront bien du mal à assurer. La balance commerciale n’affiche qu’un petit milliard de dollars pour le premier semestre 2009 contre 20 milliards de dollars en 2008. Tous ces chiffres ne sont, bien entendu, pas remis en cause par le ministre des Finances. «L’enjeu majeur pour l’économie algérienne, compte tenu que 97% de nos recettes d’exportations et 70% de nos recettes fiscales proviennent des hydrocarbures, est de diversifier les sources de revenus internes et externes.

    L’autre enjeu majeur concerne l’emploi. L’Etat ne peut plus être l’unique pourvoyeur d’emplois et il devient indispensable que la sphère de production privée y soit associée», a reconnu dans sa déclaration à l’APS, le grand argentier du pays. Et c’est là où, apparemment, ça cloche puisque le patronat qui a son mot à dire à ce sujet s’insurge contre le fait qu’il n’ait pas était consulté. Les opérateurs économiques privés se sont pris particulièrement à l’article 69. «Un coup de grâce asséné à l’outil de production nationale», a estimé la Confédération des industriels et des producteurs algériens. Sphère économique publique et sphère économique privée ont, de toute façon, les pieds dans le même sabot. Elles sont condamnées à unir leurs efforts pour sortir de la crise et promouvoir une économie productrice de richesses qui réduirait le terrible fardeau de la facture des importations. C’est toute la problématique du passage d’une économie rentière à une économie qui assurerait au moins l’autosuffisance.

    Mohamed TOUATI
    Dernière modification par ayoub7, 15 août 2009, 22h56.

  • #2
    Titre raccoleur.. On a un taux de croissance largement positif, une balance commerciale positive, les reserves continuent d'augmenter.. alors dire que l'Algerie a les 2 pieds dans la crise est totalement faux.

    L'Algerie est menace par la crise et doit prendre des mesures pour eviter de sombrer dedans: oui. Mais notre pays est loin d'avoir ne serait ce que un doigt dans la crise pour l'instant.

    ∑ (1/i²) = π²/6
    i=1

    Commentaire


    • #3
      Moi aussi je ne comprends pas cette urgence et cette radicalisation dans les decisions du gouvernements

      le petrole n'est quant même pas descendu à 7$
      .
      .
      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
      Napoléon III

      Commentaire


      • #4
        Envoyé par Pihman
        le petrole n'est quant même pas descendu à 7$
        C'est vrai.. faudrait que l'Algerie attend que le baril tombe a 2$ et que ses reserves se vident avant de reagir, sinon c'est pas juste.

        Dis moi au fait juste par curiosite: quand tu attrappes froid, est que tu te couvres tout de suite et tu prend une boisson chaude, ou est ce que tu met a danser en slip sous un climatiseur pour te prendre une bronchite aigue et ensuite te faire evacuer a l'hopital? C'est juste une question..

        ∑ (1/i²) = π²/6
        i=1

        Commentaire


        • #5
          Dis moi au fait juste par curiosite: quand tu attrappes froid, est que tu te couvres tout de suite et tu prend une boisson chaude, ou est ce que tu met a danser en slip sous un climatiseur pour te prendre une bronchite aigue et ensuite te faire evacuer a l'hopital? C'est juste une question..
          Hahahahaha, ya3tik essaha ya si Alryib
          « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

          Commentaire


          • #6
            Dis moi au fait juste par curiosite: quand tu attrappes froid, est que tu te couvres tout de suite et tu prend une boisson chaude, ou est ce que tu met a danser en slip sous un climatiseur pour te prendre une bronchite aigue et ensuite te faire evacuer a l'hopital? C'est juste une question..
            j'essaie de ne pas attraper froid...a la base... surtout quand j'ai tous les moyens de me mettre au chaud. La prevention au lieu de la reaction...

            L'urgence et la radicalisation de ces decisions vont en faire un gros echec de la politique economique algerienne. Il n'y a pas pire que de fair peur aux investisseurs (production). Si en plus vous faites peur aux citoyens (consommation), c'est l'arret cardiaque au bout du tunnel..

            Commentaire


            • #7
              Code HTML:
              L’aveu tardif de Karim Djoudi: L’Algérie a les deux pieds dans la crise
              Non.... QuiFach L'Algerie en crise ... Non . Monsieur Hugo-boss Ouyahia disait que l'algerie ne pourra jamais être toucher par la crise, car l'algerie n'est pas dans le circuit financier bancaire.

              Je ne sais pas ce qu'il voullait dire, es que c'est bien ou c'est pas bien.

              Bref, L'échec de Ouyahia est a l'image de l'échec de toute l'algerie.


              Le changement du Weekend, dans l'espace d'une réunion de 1 H montre que l'algerie va plonger sous peu dans une inflation qui fera de l'algérien un Jeuneur ramadanesque a l'année.

              Commentaire


              • #8
                racdavid:
                Le changement du Weekend, dans l'espace d'une réunion de 1 H montre que l'algerie va plonger sous peu dans une inflation qui fera de l'algérien un Jeuneur ramadanesque a l'année.
                Toi quand tu prend une décision, c'est autour d'un mechoui qui doit impérativement durer plus de 6 heures ?

                Concernant ce choix, y'a des mois dejà que la majeur partie du privé l'avait adopté.
                Et une éternité déjà qu'on en parlait... ne crois pas tout écrit qui cadre avec tes rêves
                Dernière modification par GLP, 17 août 2009, 03h55.
                ----| GLP © production 1886 - 2016 . All rights reserved |----

                Commentaire

                Chargement...
                X