publié le mercredi 12 août 2009
MA’AN Development Center
Il y a plus de soixante ans, l’occupation israélienne a réussi à accaparer la terre palestinienne. Elle continue sur sa lancée en volant en plus les noms.
Introduction
Il y a plus de soixante ans, l’occupation israélienne a réussi à accaparer la terre palestinienne. Elle continue sur sa lancée en volant en plus les noms. Jaffa, par exemple, est utilisé comme un de ses labels sur le marché mondial.
Le nom israélien, est une marque coloniale florissante lancée sur le marché dans plus de 11 pays européens par Agrexco. Cette compagnie est le plus important distributeur de légumes, fruits et denrées alimentaires produits sur le sol palestinien volé et par le travail palestinien, lui aussi volé.
L’implantation des colonies agricoles dans les territoires occupés depuis 1967, l’annexion de plus de 300 villages pour la construction du mur de séparation et la fermeture de la bande de Gaza font partie de la politique israélienne pour avoir plus de contrôle sur les territoires palestiniens et pour exploiter les travailleurs vulnérables. Le gouvernement israélien soutient de grandes compagnies comme Agrexco en favorisant l’implantation de colonies illégales en Cisjordanie et en appliquant des mesures discriminatoires : frontières imposées entre les villes palestiniennes et contrôle total des frontières vers les marchés internationaux.
Agrexco tire profit de la politique de colonisation israélienne et récolte le fruit des implantations de colonies en Cisjordanie et à Jérusalem Est. En 2005, par exemple, le ministre israélien de l’agriculture a lancé un programme s’élevant à des millions de dollars pour augmenter le nombre de colons dans la vallée du Jourdain en créant de nouvelles colonies agricoles. En construisant ainsi plus de 51 colonies agricoles (moshav en Hébreu) et encore 27 colonies agricoles en coopérative en Cisjordanie, Israël intensifie contre les palestiniens ses attaques et sa violation des droits de l’homme et du droit international. Cela englobe la destruction des baraques où les fermiers et la population locale peuvent vendre et acheter les produits agricoles, la destruction des étables, la confiscation du sol empêchant les résidents d’accéder à leurs propres terres et le contrôle de tout mouvement par de nombreux check-points. Cependant les colons, eux, « apprécient » de vivre sur la terre fertile palestinienne et reçoivent des avantages et des primes comprenant 75% de réduction sur l’électricité et le transport. L’eau est confisquée aux Palestiniens et gratuite pour les colons israéliens.
A l’opposé, les Palestiniens de la vallée du Jourdain souffrent du harcèlement de 5.283 colons israéliens répartis en 36 colonies qui contrôlent les ressources d’eau et les terres fertiles. Ces villages là sont construits sur la terre palestinienne par le biais de sa confiscation. Par exemple, les forces israéliennes ont confisqué 1000 dunums de Tubas sur ordre militaire s’appuyant sur la loi des « propriétaires absents ». Les résidents de Al Aqaba n’ont le droit d’utiliser que 0,1% de leur terre ou 20 dunums. Les militaires israéliens ont également ordonné à plus de 120 personnes à Al Hadidiya de quitter leurs terres et ont interdit à Tamoun et aux villages avoisinants d’utiliser les puits d’eau prétendant qu’ils étaient sous le contrôle des colonies et des colons.
Avant 1967, les Palestiniens utilisaient l’eau du Jourdain grâce à 140 pompes qui ont été toutes confisquées ou détruites pendant et après cette guerre. De surcroit, Israël a saisi les vastes étendues irriguées de la vallée du Jourdain utilisées par les Palestiniens, les revendiquant comme « zones militaires ». Par la suite, elles ont été transmises aux colons israéliens.
Ce sont de petits exemples des constantes souffrances et de la violation des droits de l’homme que subissent les habitants de la Vallée du Jourdain.
Le contexte
Carmel-Agrexco est la marque nationale israélienne de produits frais qui exporte le label Carmel sur les fruits, légumes, agrumes, fleurs, poissons, viande. Cette année, le Label Carmel concerne 2 350.000 tonnes de produits frais et de fleurs exportées vers plus de 11 pays de la planète. Son chiffre d’affaire s’élève à plus de 580 millions de dollars U.S. 50% de la compagnie Agrexco appartiennent à l’Etat d’Israël, 25% sont représentés par les agriculteurs israéliens et 25% appartiennent à la coopérative Tnuva.
Agrexco « revendique » des produits issus d’une « production de valeur qui tient compte d’une responsabilité sociale » envers les consommateurs et les producteurs. Sa création date de 1956 et le label Carmel peut se trouver dans les supermarchés d’Europe, d’Amérique Latine, d’Amérique du Nord, du Japon, de Singapour et de Hong-Kong. Son quartier général est à Tel-Aviv et plus de 10 succursales sont actives à Londres, Francfort, Paris, Rotterdam, New York, Zurich, Vienne, Madrid et Milan.
Le but de Carmel est de travailler avec les meilleurs producteurs d’Israël « amoureux de la terre, au regard continuellement tourné vers l’avenir ». L’ironie est que la compagnie atteint son but en utilisant plus de 60 à 70% de la production agricole provenant des colonies situées sur les terres palestiniennes occupées, en particulier celles de la vallée du Jourdain. Cette production est exportée sous différentes appellations telles que Carmel, Carmel Bio Top (production bio), Jaffa Jordan Plains, Alesia et Coral.
La Grande Bretagne est l’un des plus importants débouchés pour Agrexco et représente 60% de ses exportations vers l’Europe. Ses produits que divers supermarchés européens ont en rayon souvent mentionnent à tort « made in Israël ». Cependant, Agrexco affirme que 90% de ses produits proviennent d’Israël, 5% des territoires occupés palestiniens (les colonies israéliennes de Cisjordanie) et 5% d’ailleurs. Les marchés Agrexco en Europe montent en flèche habituellement durant quelques fêtes internationales telle que la Saint-Valentin le 14 février. Cette occasion est une des plus fructueuses de l’année car Agrexco vend des tonnes de fleurs.
Coup de projecteur sur l’accord commercial entre Israël et l’Union européenne.
Un nouveau traité entre Israël et l’Union européenne est signé en novembre 1995, remplaçant celui de 1975. Il inclut des éléments supplémentaires pour resserrer les liens économiques et politiques. Le Ministre Israélien des Affaires Etrangères déclare que politiquement, ce traité appelle à « un dialogue régulier à différents niveaux, ministériel, haut-fonctionnaires, diplomates, pour le développement d’un partenariat durable et pour renforcer la compréhension mutuelle et la solidarité ».
Sur le plan économique, cet accord tend à étendre les paramètres de l’existence d’une zone franche d’échange en mettant à jour les règles d’origine, en les rendant plus flexibles et en simplifiant les conditions du marché. L’accord de l’Association Israël-Union européenne stipule également un nouvel élément touchant la libéralisation des services du marché des capitaux et le droit de monter des sociétés israéliennes au sein de l’Union européenne.
Dans cet accord commercial, Israël a été accepté comme un membre à part entière du programme de l’Union européenne de recherche et développement (R & D). Cet accord ade R & D permet à Israël de faire partie du comité R & D (sans le privilège du vote cependant). Ce programme offre avant tout une vaste couverture des activités de recherches commerciales ainsi qu’une recherche académique sur fonds publics. A présent, Israël est une des deux nations, avec la Suisse, à pouvoir prendre part aux projets de R & D sans faire partie de l’Union européenne. Israël est membre de Framework Programs (programme de structures) N° 4, 6,7 (FP4, FP6, FP7).
MA’AN Development Center
Il y a plus de soixante ans, l’occupation israélienne a réussi à accaparer la terre palestinienne. Elle continue sur sa lancée en volant en plus les noms.
Introduction
Il y a plus de soixante ans, l’occupation israélienne a réussi à accaparer la terre palestinienne. Elle continue sur sa lancée en volant en plus les noms. Jaffa, par exemple, est utilisé comme un de ses labels sur le marché mondial.
Le nom israélien, est une marque coloniale florissante lancée sur le marché dans plus de 11 pays européens par Agrexco. Cette compagnie est le plus important distributeur de légumes, fruits et denrées alimentaires produits sur le sol palestinien volé et par le travail palestinien, lui aussi volé.
L’implantation des colonies agricoles dans les territoires occupés depuis 1967, l’annexion de plus de 300 villages pour la construction du mur de séparation et la fermeture de la bande de Gaza font partie de la politique israélienne pour avoir plus de contrôle sur les territoires palestiniens et pour exploiter les travailleurs vulnérables. Le gouvernement israélien soutient de grandes compagnies comme Agrexco en favorisant l’implantation de colonies illégales en Cisjordanie et en appliquant des mesures discriminatoires : frontières imposées entre les villes palestiniennes et contrôle total des frontières vers les marchés internationaux.
Agrexco tire profit de la politique de colonisation israélienne et récolte le fruit des implantations de colonies en Cisjordanie et à Jérusalem Est. En 2005, par exemple, le ministre israélien de l’agriculture a lancé un programme s’élevant à des millions de dollars pour augmenter le nombre de colons dans la vallée du Jourdain en créant de nouvelles colonies agricoles. En construisant ainsi plus de 51 colonies agricoles (moshav en Hébreu) et encore 27 colonies agricoles en coopérative en Cisjordanie, Israël intensifie contre les palestiniens ses attaques et sa violation des droits de l’homme et du droit international. Cela englobe la destruction des baraques où les fermiers et la population locale peuvent vendre et acheter les produits agricoles, la destruction des étables, la confiscation du sol empêchant les résidents d’accéder à leurs propres terres et le contrôle de tout mouvement par de nombreux check-points. Cependant les colons, eux, « apprécient » de vivre sur la terre fertile palestinienne et reçoivent des avantages et des primes comprenant 75% de réduction sur l’électricité et le transport. L’eau est confisquée aux Palestiniens et gratuite pour les colons israéliens.
A l’opposé, les Palestiniens de la vallée du Jourdain souffrent du harcèlement de 5.283 colons israéliens répartis en 36 colonies qui contrôlent les ressources d’eau et les terres fertiles. Ces villages là sont construits sur la terre palestinienne par le biais de sa confiscation. Par exemple, les forces israéliennes ont confisqué 1000 dunums de Tubas sur ordre militaire s’appuyant sur la loi des « propriétaires absents ». Les résidents de Al Aqaba n’ont le droit d’utiliser que 0,1% de leur terre ou 20 dunums. Les militaires israéliens ont également ordonné à plus de 120 personnes à Al Hadidiya de quitter leurs terres et ont interdit à Tamoun et aux villages avoisinants d’utiliser les puits d’eau prétendant qu’ils étaient sous le contrôle des colonies et des colons.
Avant 1967, les Palestiniens utilisaient l’eau du Jourdain grâce à 140 pompes qui ont été toutes confisquées ou détruites pendant et après cette guerre. De surcroit, Israël a saisi les vastes étendues irriguées de la vallée du Jourdain utilisées par les Palestiniens, les revendiquant comme « zones militaires ». Par la suite, elles ont été transmises aux colons israéliens.
Ce sont de petits exemples des constantes souffrances et de la violation des droits de l’homme que subissent les habitants de la Vallée du Jourdain.
Le contexte
Carmel-Agrexco est la marque nationale israélienne de produits frais qui exporte le label Carmel sur les fruits, légumes, agrumes, fleurs, poissons, viande. Cette année, le Label Carmel concerne 2 350.000 tonnes de produits frais et de fleurs exportées vers plus de 11 pays de la planète. Son chiffre d’affaire s’élève à plus de 580 millions de dollars U.S. 50% de la compagnie Agrexco appartiennent à l’Etat d’Israël, 25% sont représentés par les agriculteurs israéliens et 25% appartiennent à la coopérative Tnuva.
Agrexco « revendique » des produits issus d’une « production de valeur qui tient compte d’une responsabilité sociale » envers les consommateurs et les producteurs. Sa création date de 1956 et le label Carmel peut se trouver dans les supermarchés d’Europe, d’Amérique Latine, d’Amérique du Nord, du Japon, de Singapour et de Hong-Kong. Son quartier général est à Tel-Aviv et plus de 10 succursales sont actives à Londres, Francfort, Paris, Rotterdam, New York, Zurich, Vienne, Madrid et Milan.
Le but de Carmel est de travailler avec les meilleurs producteurs d’Israël « amoureux de la terre, au regard continuellement tourné vers l’avenir ». L’ironie est que la compagnie atteint son but en utilisant plus de 60 à 70% de la production agricole provenant des colonies situées sur les terres palestiniennes occupées, en particulier celles de la vallée du Jourdain. Cette production est exportée sous différentes appellations telles que Carmel, Carmel Bio Top (production bio), Jaffa Jordan Plains, Alesia et Coral.
La Grande Bretagne est l’un des plus importants débouchés pour Agrexco et représente 60% de ses exportations vers l’Europe. Ses produits que divers supermarchés européens ont en rayon souvent mentionnent à tort « made in Israël ». Cependant, Agrexco affirme que 90% de ses produits proviennent d’Israël, 5% des territoires occupés palestiniens (les colonies israéliennes de Cisjordanie) et 5% d’ailleurs. Les marchés Agrexco en Europe montent en flèche habituellement durant quelques fêtes internationales telle que la Saint-Valentin le 14 février. Cette occasion est une des plus fructueuses de l’année car Agrexco vend des tonnes de fleurs.
Coup de projecteur sur l’accord commercial entre Israël et l’Union européenne.
Un nouveau traité entre Israël et l’Union européenne est signé en novembre 1995, remplaçant celui de 1975. Il inclut des éléments supplémentaires pour resserrer les liens économiques et politiques. Le Ministre Israélien des Affaires Etrangères déclare que politiquement, ce traité appelle à « un dialogue régulier à différents niveaux, ministériel, haut-fonctionnaires, diplomates, pour le développement d’un partenariat durable et pour renforcer la compréhension mutuelle et la solidarité ».
Sur le plan économique, cet accord tend à étendre les paramètres de l’existence d’une zone franche d’échange en mettant à jour les règles d’origine, en les rendant plus flexibles et en simplifiant les conditions du marché. L’accord de l’Association Israël-Union européenne stipule également un nouvel élément touchant la libéralisation des services du marché des capitaux et le droit de monter des sociétés israéliennes au sein de l’Union européenne.
Dans cet accord commercial, Israël a été accepté comme un membre à part entière du programme de l’Union européenne de recherche et développement (R & D). Cet accord ade R & D permet à Israël de faire partie du comité R & D (sans le privilège du vote cependant). Ce programme offre avant tout une vaste couverture des activités de recherches commerciales ainsi qu’une recherche académique sur fonds publics. A présent, Israël est une des deux nations, avec la Suisse, à pouvoir prendre part aux projets de R & D sans faire partie de l’Union européenne. Israël est membre de Framework Programs (programme de structures) N° 4, 6,7 (FP4, FP6, FP7).
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