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SAHEL:branle-bas de combat à la suite d’attaques islamistes

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  • SAHEL:branle-bas de combat à la suite d’attaques islamistes

    L’« activisme » de l’ex-GSPC, qui s’est soldé par la mort de 26 soldats maliens et un attentat kamikaze à Nouakchott, est à l’origine d’une rencontre des chefs militaires de la région.
    C’est une première : les chefs d’état-major de l’Algérie et de trois pays du Sahel (Niger, Mali et Mauritanie) ont tenu une réunion hier à Tamanrasset (Sud algérien) pour mettre au point une stratégie commune face à la menace, longtemps minimisée, que fait peser l’ex-GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat) devenu depuis janvier 2007 al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) dans la région maghrébo-sahélienne. Pour des raisons liées sans doute à une question de leadership régional, la Libye, épargnée jusque-là par la vague terroriste, n’y a pas pris part.

    rencontre des CHEFS militaires

    à tamanrasset

    Cette rencontre des responsables militaires des quatre pays intervient après une série d’évènements dénotant une intensification des activités d’al-Qaida dans cette bande frontalière commune à l’Algérie, au Mali, au Niger et à la Mauritanie. Le 4 juillet, 28 soldats maliens ont trouvé la mort dans la région de Tombouctou (nord du Mali) à la suite d’une attaque revendiquée par l’AQMI. Celle-ci, qui a assuré dans un communiqué publié sur son site avoir capturé quatre soldats maliens, a accusé le chef de l’État malien, Amadou Toumani Touré, d’avoir engagé son armée contre les « moudjahidin », avec le soutien des « croisés ». Allusion à la France et aux instructeurs militaires dépêchés officiellement par Washington pour former les militaires maliens à la lutte contre alQaida.

    Un mois auparavant, le 3 juin, dans cette même région du nord du Mali, un otage britannique, Edwin Deyer, a été exécuté par l’AQMI suite au refus de Londres de libérer l’islamiste d’origine jordanienne et membre d’al-Qaida, Abou Qutada, qui officiait à la mosquée de Rosmore Road (Londres). Signe de cette détérioration de la situation sécuritaire aux confins algéro-maliens, Alger a décidé d’envoyer plusieurs avions-cargos d’armes aux militaires maliens.

    Le 8 août dernier, la capitale mauritanienne, Nouakchott, a été le théâtre d’un attentat suicide, faisant un mort (le kamikaze) et deux blessés (deux gendarmes français affectés à l’ambassade de France). La Mauritanie est ciblée régulièrement par la Qaida, de même que le Niger où deux diplomates canadiens (deux ex-ambassadeurs) avaient été capturés en décembre 2008 par le groupe de l’Algérien Mokhtar Benmokhtar avant d’être libérés contre rançon en avril dernier. Plus au nord, en Algérie, l’AQMI a revendiqué la mort des 24 soldats tués le 29 juillet dans une embuscade dans la région de Cherchell.

    Al- Qaida au Maghreb islamique, qui a perpétré plus de 90 attentats et attaques en 2008 en Algérie, faisant plus de 700 morts dont près de deux cents militaires et policiers, a franchi un nouveau pas en mettant en place un organigramme divisant le Maghreb en plusieurs régions militaires. Quant au Sahel, dénommé désormais Imaratou Es-sahra (Émirat du Sahara), il constitue sa neuvième région militaire. Dans cet espace maghrébo-sahélien, l’AQMI profite à la fois de la division et de la rivalité entre États du nord de l’Afrique, principalement entre l’Algérie et le Maroc, et de l’insuffisante coopération entre services de sécurité des pays touchés par le terrorisme islamiste, pour étendre son activité et se déployer en toute impunité dans ce vaste espace.

    Face à cette situation, plusieurs pays occidentaux, France et États-Unis en tête, semblent déterminés à se saisir de ce qu’ils présentent comme des faiblesses des États maghrébins et africains (et leurs divisions) face à l’activisme de l’AQMI pour justifier une intervention plus directe. Washington, on le sait, n’a pas renoncé à son projet d’Africacom, et est toujours à la recherche d’un pays d’accueil dans le Maghreb pour abriter le siège de cette sorte d’OTAN africain. Le Maroc s’est déjà porté candidat !

    paris et londres envisagent d’intervenir

    La France de Sarkozy, mais aussi Londres envisagent tout simplement d’intervenir dans les pays du Sahel, sans l’aval des pouvoirs en place, si leurs intérêts sont menacés. La rencontre des chefs militaires des pays du Sahel et de l’Algérie n’est sans doute pas sans rapport avec cette autre menace émanant d’un monde capitaliste déterminé à « sécuriser » ses approvisionnements en matière première. Sous prétexte de guerre contre le terrorisme, les grandes capitales occidentales n’ont-elles pas en vue en fait ces gisements d’uranium et autres richesses minières pour l’heure sous-exploitées du nord du Niger et du nord du Mali, mais aussi ceux du Hoggar algérien, qui risqueraient de tomber, laissent-ils entendre, entre les mains de… l’Iran, voire de la Chine ou de la Russie ?

    Hassane Zerrouky
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    [QUOTE]Sous prétexte de guerre contre le terrorisme, les grandes capitales occidentales n’ont-elles pas en vue en fait ces gisements d’uranium et autres richesses minières pour l’heure sous-exploitées du nord du Niger et du nord du Mali, mais aussi ceux du Hoggar algérien, qui risqueraient de tomber, laissent-ils entendre, entre les mains de… l’Iran, voire de la Chine ou de la Russie ?
    [/QUOTE]


    JE le repete encore une fois
    l islamisme tel qu on le connait aujourdhui est une manoeuvre de la cia et du mossad

    l arabie saoudite est son bras financier
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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