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Le colonel Amirouche : criminel ou héros de la revolution ?

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  • Le colonel Amirouche : criminel ou héros de la revolution ?

    Lisez bien cette histoire d'intoxication de la wilaya 3 par les services secrets français en 1958 pendant la guerre de libération, baptisée sous le nom de la " Bleuite " qui ont poussé Amirouche chef de la wilaya 3 (la kabylie actuelle) à proceder a des purges sanglantes : des milliers de victimes dans les rangs de l'ALN et parmi elles des intellectuels et des cadres de la revolution, c'est lamentable comme histoire


    http://fr.wikipedia.org/wiki/Bleuite

  • #2
    Envoyé par Renaisien
    des milliers de victimes dans les rangs de l'ALN et parmi elles des intellectuels et des cadres de la revolution, c'est lamentable comme histoire
    D'abord je vous souhaite la bienvenue au forum.
    Et pour relever la provocation des cerveaux par l'anti-thèse criminel-héros, je suggérerai à quiconque de faire une recherche, et si possible trouver des gens qui furent témoins de l'entourage de Amirouche.

    Lire ce que Wiki ou mème Yves Courrière ont écrit n'est pas suffisant pour dicerner, non pas la vérité, mais ce qui peut vous amener à décider si Amirouche était criminel (vous le mettez au début) ou héros.

    Je vous dirai, sans avoir lu l'article, pour moi, mème si Amirouche et ses hommes (dont celui dont le peuple à l'époque connaissait sous le nom de SafSaf) ont exécuté des gens mème dans l'erreur... je vous dirai que Amirouche était et est encore un géant pour moi.

    Oui, j'en ai connu de ceux que sa ''Justice'' a fait périr: Mais connaissant la situation de l'époque, je le comprends parfaitement.

    Pour l'histoire des intellectuels qu'on dit qu'il s'est acharné de liquider, j'ai mes doutes.

    Et pourquoi ?
    Parce que, l'époque, après la grève des étudiants de 1956, beaucoup de jeunes sont tombé sous les balles de l'armée française... et je sais que certains parents ont imputé la rseponsabilité de ces morts à l'ALN ... de qui ont disait que les chefs n'aimait pas les intellectuels...

    D'ailleurs le mot intellectuel me fait sourire.
    C'est le terme que les français ont employé.

    Nous les algériens ne nous considérions guère élite intellectuelle puisque à l'époque, le nombre d'universitaires formaient une poignée et les lycéens étaient juste un peu plus nombreux.

    Je profite pour ressasser ceci: Depuis l'indépendance on a tellement faussé les choses, inventé d'autres... que les vivants de l'époque qui ont survécu se demandent si nous avons vécu la meme période...

    Et pour illustrer ce que j'avance: Je vous donne deux exemples.

    1. Après l'indépendance, j'ai quitté le pays pour aller étudier: Vous ne pouvez pas imaginer les légendes qui se sont créées autour de mon personnage: J'ai meme rencontré 10 ans plus tard un monsieur a Alger qui était convaincu que j'étais mort en Union Soviétique... et 1967!!!
    2. À l'indépendance, un recensement entre wilaya a été fait des anciens combattants de l'intérieur encore vivant: le chiffre tounait autour de 8.000 officiellement.
    Aujoud'hui, il parait qu'il y a environ (encore) plus de 500.000 moudjahidine!.

    On a multiplié nombre par 70 comme on a multiplié le nombre d'algériens morts pour le pays (pas seulement les combattants) par....5

    Alors, essayez de vous fixer: Amirouche Criminel? Héro?

    Allez bon séjour (et participation) dans FA!
    L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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    • #3
      "s il ya un traitre parmi cent communistes,il faut executer les cents communistes,afin que le traitre disparaisse avec eux"
      staline


      d apres les documents retrouves sur le corps d amirouche
      il est question de 542 personnes jugees
      dont 54 liberees
      152 comdamnes a mort
      336 morts sous la tortures dont 30 officiers

      il faut deduire de ces chiffres la centaine de detenus liberes par le cdt mira
      apres la mort d amirouche
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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      • #4
        Rachid Adjaoud raconte la bleuite

        La «bleuite» a été une réponse à l’opération «Oiseau bleu» de Krim Belkacem qui a réussi en 1955 à enrôler 1500 soldats algériens, avec armes et bagages, dans les rangs de l’ALN.
        Les ministères des Moudjahidine et de la Défense nationale détiennent, avec exactitude, le nombre des personnes qui ont été épurées, a déclaré en exclusivité à notre rédaction Rachid Adjaoud membre du «comité d’épuration» qui a auditionné plusieurs personnes dans le cadre de la mise à plat de la «Bleuite», action psychologique de l’armée française, qui secoua dans les années 50 les maquis algériens. «Il fallait à tout prix passer à l’assainissement des rangs de l’ALN...», a expliqué M.Adjaoud, selon lequel, en dehors de ces deux entités, aucune autre institution ni autre témoin ne peut avancer un quelconque chiffre quant aux personnes touchées par cette épuration. En fait, Rachid Adjaoud, l’un des rédacteurs de la Déclaration du Congrès de la Soummam rejoint les partisans de l’ouverture des archives de la Défense nationale. Aussi, le témoignage de ce moudjahid a été émouvant. Les séquelles de la «Bleuite» sont toujours là et, sous certains rapports, la plaie est restée béante. Les plus avertis appellent à l’implication des acteurs principaux de la guerre de Libération aux fins de réécrire objectivement l’histoire de la Révolution algérienne.
        La Bleuite, Mellouza et la Nuit rouge de la Soummam sont autant d’affaires à élucider et qui continuent de susciter interrogations et questionnements de la part des historiens. La Kabylie était minée par les pièges de l’armée coloniale. La guerre battait son plein. Les services spéciaux coloniaux redoublaient d’efforts pour «pacifier» (terme employé par l’armée français) toute une région qui a symbolisé la guerre de Libération. Autant d’écrits tantôt glorifiant tantôt mystifiant ces hommes de la wilaya III historique ont été avancés. Rachid Adjaoud, qui était également un secrétaire très proche du colonel Amirouche et membre du secrétariat du Congrès de la Soummam, apporte de poignants témoignages sur la personne surnommée par l’armée coloniale le «Lion du Djurdjura». M.Adjaoud remet les pendules à l’heure, remettant en cause les thèses qui ont été avancées sur la personne du colonel Amirouche, cité comme instigateur de sanglantes et «fratricides» épurations dans les rangs de la Wilaya III historique. «Le colonel Amirouche n’a aucune responsabilité avec les affaires de Mellouza ni avec celle de la Nuit rouge de la Soummam et la thèse de Ali Kafi est complètement fausse», affirme aujourd’hui Rachid Adjaoud.
        Le lieutenant Rachid Adjaoud tente par ailleurs, dans son témoignage vivant, d’élucider une des plus grandes affaires qui continuent de susciter les interrogations des historiens, la «Bleuite». Cette machination diabolique était la création de Alain Léger, capitaine du 1er Régiment de parachutistes étrangers, passé maître dans l’art de la manipulation psychologique. En Indochine, le capitaine Léger a été un vrai simulateur des opérations réussies là où ses prédécesseurs ont échoué. Appelé en Algérie pour semer la zizanie dans les rangs de l’ALN, Alain Léger, monte son coup, qui a été éventé par des responsables de la Wilaya III historique et le réseau qu’il a mis en marche à partir d’Alger a été démantelé et la filière remontée. La disparition énigmatique du lieutenant politique Hocine Salhi a intrigué plus d’un parmi les effectifs de l’ALN y compris le colonel Amirouche. Se rendant à Aït Yahia Moussa pour enquête, le colonel Amirouche tombe nez à nez avec Rosa Tadjer recrutée à Alger, et qui était la pièce maîtresse du réseau. Ayant à peine échangé quelques phrases avec cette femme, notamment sur les circonstances de son recrutement, le colonel de la Wilaya III s’est rendu à l’évidence qu’un complot le visait lui et la wilaya qu’il commandait.
        Le pot aux roses est ainsi découvert, Rosa Tadjer accablée alors qu’elle faisait part d’une histoire déroutante. Selon Rachid Adjaoud - celui-là même qui procéda à l’arrestation de l‘espionne - Rosa Tadjer, surnommée «Matahari» a affirmé au colonel Amirouche qu’elle s’est évadée de la prison de Barberousse en escaladant ses grandes murailles pour rallier les rangs de l’ALN. Version qui, selon notre interlocuteur, ne peut tenir debout du moment que des hommes de grande valeur croupissent toujours dans la même prison sans pouvoir franchir ses fortifications géantes, ce qui fait douter de la thèse «rocambolesque» soutenue par cette femme. Ce qui, d’ailleurs a mis en éveil les doutes du colonel Amirouche qui a mis en l’échec tous les plans de déstabilisation de l’armée coloniale.
        De ce fait, plusieurs questions taraudaient et hantaient les esprits quant à la décision finale d’ assainir les rangs. Un «comité d’épuration» est ainsi mis sur place, conduit par Rachid Adjaoud et Hacène Mahiouz assistés de Hmimi Oufadel et Mohand Oulhadj.
        «Mohand Oulhadj a été très peiné par l’affaire de la "Bleuite" mais il fallait à tout prix épurer les rangs de l’ALN», justifie aujourd’hui Rachid Adjaoud. En fait, est-il indiqué, la «Bleuite» a été une réponse coloniale à l’opération «Oiseau bleu» de Krim Belkacem qui a pu mobiliser 1500 soldats algériens de l’armée coloniale en les enrôlant avec armes et bagages, dans les rangs de l’ALN en 1955.
        L’opération «Bleuite» menée par les services de l’action psychologique de l’armée française et les services secrets français avait pour objectif de disloquer l’ALN et le FLN. Rachid Adjaoud insiste sur le fait que le colonel Amirouche n’était d’aucune manière impliqué dans les affaires qui ont marqué la Wilaya III. Concernant l’affaire de l’attaque du village de Mellouza, selon l’ancien lieutenant politique de l’ALN, la Wilaya III était alors sous la direction de Mohamedi Saïd, Amirouche étant adjoint du commandant de la Wilaya III.
        Cette affaire, toujours sujette à controverses entre historiens, nécessite l’ouverture des archives pour en connaître le mot de la fin. Pour ce qui est de ce que l’on a désigné à l’époque sous le nom de «Nuit rouge» de la Soummam, cet épisode se résume, selon Rachid Adjaoud, à une affaire de moeurs, notre interlocuteur refusant d’aller plus avant, expliquant que son témoignage ne peut servir à grand-chose du fait qu’il n’était pas témoin oculaire de ces faits.
        Aït Ouakli OUAHIB

        Journal:
        L'Expression
        Edition:
        05/11/2009
        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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        • #5
          .................
          Dernière modification par nacer-eddine06, 14 décembre 2017, 17h57.
          The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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          • #6
            ...............
            Dernière modification par nacer-eddine06, 14 décembre 2017, 17h57.
            The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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            • #7
              le net est flooder par les articles sur cette incident de la révolution mais malheureusement on trouve presque rien sur l'opération oiseau bleu qui à fait autant de dégât que les bleuites.


              pour ce qui est de Amirouche , l'homme à fait ce qui lui semblé correcte sachant qu'il n'as rencontré aucune oposition de la part des leaders , excepte Mira qui lui ne cautionné pas les méthode de Mahyouz. il faut aussi ce mêttre dans la tête que les cellules d'Alger ont était infecté de vrai et que la wilaya 3 commencer à s'étouffer sous les opérations . il manquait qu'une traitrise pour mettre fin a la révolution.

              certe ça ne justifie en rien les actions de Amirouche mais si on devait le jugé sur les résultats Amirouche est un héros.

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              • #8
                Bonjour tout le monde!
                De nos yeux d’enfants, nous avions immortalisé certaines scènes, certains moments et mêmes des accrochages en direct! C’était la Révolution dans tous ses excès : violente et injuste pour les colonialistes, libératrice et juste pour les algériens en premier lieu et, quel que soit le prix à payer.
                Dites vous qu’une révolution telle que le peuple algérien a vécue n’est pas à la portée de n’importe qui !
                Thomas SANKARA : « L’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Cet esclave répondra seul de son malheur s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maître qui prétend l’affranchir. Seule la lutte libère... »
                Adolescents à l’indépendance, nous lisions tous les livres, revues ou autres, du moment qu’ils parlent de la révolution, de l’Algérie.
                Malgré tout ça, après l’indépendance, nous chantions et dansions sur les Beatles ou Franck Alamo où résonnait « Biche oh ma biche » dans les ruelles de Chréâ : C’était les jolies colonies de vacances !
                Alors pour éviter les amalgames et supputations qui ne mènent à rien : l’histoire est une science difficile, qui demande un travail énorme et, si possible (pour être objectif) l’écrire à plusieurs historiens- des deux côtés- pour ce qui est de l’Algérie.
                Quand vous n’avez pas d’autres choix pour vous faire écouter, d’autres alternatives pour vous libérer de la dépendance et de la soumission, je rejoins, Malcom X qui disait :
                "Il n’y a pas de révolution pacifique. Il n’y a pas de révolution non-violente. La révolution est sanglante. La révolution est hostile. La révolution ne connaît pas de compromis. La révolution retourne et détruit tout ce qui se met en travers de son chemin. Si vous n’êtes pas prêts à user de la violence, alors effacez le mot révolution de vos dictionnaires !
                Alors, moi qui ai grandit dans la willaya 3, Zone 3, que Dieu accorde tous les bienfaits à notre Amirouche et à tous les martyres morts pour une cause juste. « Et celui qui n’a point pêché me jette la première pierre. »

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                • #9
                  « On dit que l’ALN commet des injustice. Non, l’ALN ne commet pas d’injustice, elle commet des erreurs. »
                  dixit
                  tonton
                  The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                  • #10
                    Amirouche est un hero.

                    On ne peut pas faire une omelette sans casser les oeufs.Pour moi ,Essi Amirouche est un hero.On fait tous des erreurs lorsqu'on travail.Rabi yerhamouhou wa koula chouhada.
                    Ignorance is worse than poverty.

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                    • #11
                      ...............
                      Dernière modification par nacer-eddine06, 14 décembre 2017, 17h58.
                      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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