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La rivalité des djihadistes pourrait profiter au Hamas

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    Pincez-moi, je reve. Un raid mené à cheval contre un poste-frontière israélien



    La rivalité des djihadistes pourrait profiter au Hamas

    Par Reuters, publié le 17/08/2009 à 09:04

    RAFAH, Bande de Gaza - Les rues de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, portent encore les traces des violents combats qui ont opposé vendredi et samedi le Hamas au groupe salafiste Djound Ansar Allah.
    Ces affrontements, qui ont fait au moins 28 morts dont le chef des "Guerriers de Dieu", ne marquent probablement pas la fin des rivalités entre le Mouvement de la résistance islamique et les petites factions plus radicales qui défient son pouvoir dans le territoire côtier.

    Selon ces groupes, les objectifs djihadistes prônés par Al Qaïda forment un programme plus important que les idées essentiellement nationalistes défendues par le Hamas.

    Le Djound Ansar Allah s'était fait connaître en juin lors d'un raid mené à cheval contre un poste-frontière israélien. Le groupe bénéficie d'un bon soutien dans la population de la Bande de Gaza, où de nombreuses personnes ayant connu son chef, Abdel-Latif Moussa, dit Abou al Nour al Makdessi, l'ont décrit comme un homme aimable et pacifique.

    Selon des proches, il s'était fait le chef spirituel de jeunes sympathisants djihadistes écoeurés par les persécutions menées contre eux par le Hamas.
    Suivant un schéma qui rappelle le désenchantement vis-à-vis du Fatah au profit du Hamas, il y a deux ans, de nombreux Gazaouis semblent à présent se tourner vers des groupes islamistes plus radicaux.
    Ces derniers reprochent au Hamas de ne pas faire appliquer la charia ou de lorgner les pays occidentaux pour négocier un allègement de l'isolement imposé par Israël.
    "Ces derniers mois, l'invasion israélienne et la situation économique ont renforcé l'extrémisme des plus radicaux. Les liens avec Al Qaïda sont peut-être très distendus, mais les sympathies sont élevées", estime Maha Azzam, du cabinet d'analyse londonien Chatham House.

    GESTE ENVERS L'OCCIDENT

    La présence probable d'un activiste étranger parmi le Djound Ansar Allah - un Syrien d'origine palestinienne, tué en même temps que Moussa - affaiblit en outre les déclarations du Hamas, qui assure qu'aucun membre d'Al Qaïda n'est présent dans Gaza.
    Des groupes tels que le Djaïch al Islam (Armée de l'islam), les Sayyouf al Hak (Epées vertueuses) ou le Djaïch al Oummah (Armée de la nation) étaient jusqu'à présent considérés comme idéologiquement proches d'Al Qaïda, mais non directement liés.
    Mais si le regain de tensions entre ces factions et le Hamas n'augure certes pas d'un possible règlement prochain du blocage politique qui divise les Palestiniens, certains analystes y voient des éléments positifs.
    Tout d'abord, cet affrontement montre, même si le Hamas entendait avant tout protéger son territoire, que le parti islamiste est prêt à intervenir contre les groupes dont l'engagement envers le processus de paix est encore plus faible que le sien.
    "L'objectif principal était de montrer aux pays occidentaux que le Hamas est capable de supprimer toute progression des groupes plus radicaux. Le Hamas voulait montrer qu'il est certes un parti islamiste, mais modéré", avance Hani Habib, analyste palestinien. "Je pense que les Européens attendaient un tel geste de la part du Hamas pour justifier un éventuel changement de leur position officielle envers lui."
    Si les dirigeants de Gaza semblent avoir toléré les petites factions radicales, ils ont parfois été irrités par leurs tirs de roquettes vers Israël, qui ont perturbé les trêves, ou leurs attaques contre les étrangers et les chrétiens de Gaza, qui ont mécontenté les gouvernements occidentaux.
    Selon Are Hovdenak, auteur d'un article sur le sujet pour l'Institut international de recherche sur la paix, à Oslo, ces tensions pourraient faire apparaître de nouvelles portes de sortie au conflit.
    "On pourrait s'apercevoir, explique-t-il, qu'il existe deux tendances au sein des islamistes, que le Hamas souhaite jouer un rôle face à ces groupes djihadistes, et même qu'il pourrait être un allié contre eux."

  • #2
    Le groupe bénéficie d'un bon soutien dans la population de la Bande de Gaza, où de nombreuses personnes ayant connu son chef, Abdel-Latif Moussa, dit Abou al Nour al Makdessi, l'ont décrit comme un homme aimable et pacifique.


    ca sens la manip, l'kdoub, but rechercher: guerre civil a gaza

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    • #3
      Il faut reconnaître qu’ils sont manipulables à souhait, la CIA les a utilisé
      comme chair à canon pendant 10 ans contre les russes.

      Qui ne se rappelle des cassettes enflammées de Abdel Hamid Kash’k pour mobiliser les troupes.

      Commentaire

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