Fadela Amara : "Il faut interdire la burqa pour éradiquer le cancer de l'islam radical"
AFP
L'interdiction de la burqa permettrait d'éradiquer le "cancer" que représente l'islam radical, estime la secrétaire d'État française à la Ville, Fadela Amara, dans une interview au quotidien Financial Times de samedi. "La vaste majorité des musulmans sont contre la burqa. La raison est évidente. Ceux qui ont participé à la lutte pour les droits de la femme chez eux, je pense en particulier à l'Algérie, savent ce que ça représente et quel projet d'obscurantisme politique ça dissimule, visant à étouffer les libertés les plus fondamentales", déclare la ministre d'origine algérienne.
Le port de la burqa ou du niqab (voile intégral ne laissant apparaître que les yeux) représente "l'oppression de la femme, sa réduction à l'esclavage et son humiliation". La femme, en plus de l'exploitation sexuelle et de la pauvreté, subit une "troisième forme d'oppression : l'extrémisme religieux, l'existence d'organisations fondamentalistes qui continuent à diffuser leur discours", ajoute la secrétaire d'État, ancienne responsable d'une organisation de défense des droits de la femme.
Une déformation du message de l'Islam
La France, patrie d'un islam progressiste, se doit de combattre la "gangrène, le cancer que représente l'islam radical qui déforme complètement le message de l'islam", juge Fadela Amara. "La burqa ne représente pas simplement un morceau de tissu, mais la manipulation politique d'une religion qui réduit les femmes à l'esclavage et va à l'encontre du principe d'égalité entre les hommes et les femmes", poursuit-elle.
Le débat sur le voile intégral a fait irruption dans l'actualité française début juin lorsqu'un député communiste avait réclamé une enquête à ce propos. Le 22 juin, le président Nicolas Sarkozy a déclaré que le voile intégral n'était pas "le bienvenu sur le territoire de la République". Une mission d'information parlementaire doit rendre un rapport sur le phénomène fin janvier 2010. La France, pays à forte tradition laïque, a fait interdire par la loi en 2004 le port du foulard islamique à l'école.
AFP
L'interdiction de la burqa permettrait d'éradiquer le "cancer" que représente l'islam radical, estime la secrétaire d'État française à la Ville, Fadela Amara, dans une interview au quotidien Financial Times de samedi. "La vaste majorité des musulmans sont contre la burqa. La raison est évidente. Ceux qui ont participé à la lutte pour les droits de la femme chez eux, je pense en particulier à l'Algérie, savent ce que ça représente et quel projet d'obscurantisme politique ça dissimule, visant à étouffer les libertés les plus fondamentales", déclare la ministre d'origine algérienne.
Le port de la burqa ou du niqab (voile intégral ne laissant apparaître que les yeux) représente "l'oppression de la femme, sa réduction à l'esclavage et son humiliation". La femme, en plus de l'exploitation sexuelle et de la pauvreté, subit une "troisième forme d'oppression : l'extrémisme religieux, l'existence d'organisations fondamentalistes qui continuent à diffuser leur discours", ajoute la secrétaire d'État, ancienne responsable d'une organisation de défense des droits de la femme.
Une déformation du message de l'Islam
La France, patrie d'un islam progressiste, se doit de combattre la "gangrène, le cancer que représente l'islam radical qui déforme complètement le message de l'islam", juge Fadela Amara. "La burqa ne représente pas simplement un morceau de tissu, mais la manipulation politique d'une religion qui réduit les femmes à l'esclavage et va à l'encontre du principe d'égalité entre les hommes et les femmes", poursuit-elle.
Le débat sur le voile intégral a fait irruption dans l'actualité française début juin lorsqu'un député communiste avait réclamé une enquête à ce propos. Le 22 juin, le président Nicolas Sarkozy a déclaré que le voile intégral n'était pas "le bienvenu sur le territoire de la République". Une mission d'information parlementaire doit rendre un rapport sur le phénomène fin janvier 2010. La France, pays à forte tradition laïque, a fait interdire par la loi en 2004 le port du foulard islamique à l'école.
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