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| Réagir 17.08.2009, 14h16 | Mise à jour : 14h26
Soixante-huit personnes sont portées disparues après un accident dans l'une des plus grandes centrales hydroélectriques du monde, en Sibérie, qui a fait au moins sept morts. La centrale de Saïano Chouchenskaïa est située dans la région de Khakassie, proche de la frontière mongole (à environ 4.300 km de Moscou). C'est un plafond qui s'est effondré sur deux turbinies dans la salle des machines.
Les galeries se trouvant au dessous sont inondées et sont particulièrement difficiles d'accès.
«Il est possible que des gens se trouvent dans les galeries. Les sauveteurs ont retiré une personne», a précisé un responsable du ministère russe des Situations d'urgence, Andreï Kluïev. Dans l'attente, le bilan est complexe à établir: un porte-parole du ministère local des Situations d'urgence avait indiqué aurapavant à l'AFP que l'accident survenu à 00H42 GMT avait fait sept morts et 11 blessés. Un communiqué du comité d'enquête du parquet de Russie fait état, lui, de huit morts, dix blessés et 54 disparus.
Un bilan difficile à établir
Selon le groupe propriétaire de la centrale, il n'y aurait aucune menace de rupture du barrage. Le brusque arrêt de la centrale a toutefois eu des conséquences en matière d'approvisionnement énergétique dans la région. Cette région concentre des industries très consommatrices en énergie, dont les fonderies d'aluminium de Rusal.
Le géant de l'aluminium Rusal, dont le propriétaire est l'homme d'affaires Oleg Deripaska, a d'ailleurs indiqué dans un communiqué que ce dernier avait tenu une réunion d'urgence avec le ministre de l'Energie Sergueï Chmatko, le ministre des Situations d'urgence Sergueï Choïgou et le président du groupe Rushydro Viatcheslav Sinyouguine.
La production d'énergie contrariée avant l'hiver
Les participants à la réunion ont évoqué la possibilité de recourir à des sources d'énergie supplémentaires pour faire tourner les usines de Rusal ou de réduire la production de ces sites, afin «de créer une réserve supplémentaire d'énergie pour assurer un fonctionnement stable dans la région à la veille de la saison d'automne-hiver», indique Rusal.
La reconstruction totale de la centrale «prendra des années», a indiqué le ministre russe des Situations d'urgences, Sergueï Choïgou, cité par l'agence Interfax.
Soixante-huit personnes sont portées disparues après un accident dans l'une des plus grandes centrales hydroélectriques du monde, en Sibérie, qui a fait au moins sept morts. La centrale de Saïano Chouchenskaïa est située dans la région de Khakassie, proche de la frontière mongole (à environ 4.300 km de Moscou). C'est un plafond qui s'est effondré sur deux turbinies dans la salle des machines.
Les galeries se trouvant au dessous sont inondées et sont particulièrement difficiles d'accès.
«Il est possible que des gens se trouvent dans les galeries. Les sauveteurs ont retiré une personne», a précisé un responsable du ministère russe des Situations d'urgence, Andreï Kluïev. Dans l'attente, le bilan est complexe à établir: un porte-parole du ministère local des Situations d'urgence avait indiqué aurapavant à l'AFP que l'accident survenu à 00H42 GMT avait fait sept morts et 11 blessés. Un communiqué du comité d'enquête du parquet de Russie fait état, lui, de huit morts, dix blessés et 54 disparus.
Un bilan difficile à établir
Selon le groupe propriétaire de la centrale, il n'y aurait aucune menace de rupture du barrage. Le brusque arrêt de la centrale a toutefois eu des conséquences en matière d'approvisionnement énergétique dans la région. Cette région concentre des industries très consommatrices en énergie, dont les fonderies d'aluminium de Rusal.
Le géant de l'aluminium Rusal, dont le propriétaire est l'homme d'affaires Oleg Deripaska, a d'ailleurs indiqué dans un communiqué que ce dernier avait tenu une réunion d'urgence avec le ministre de l'Energie Sergueï Chmatko, le ministre des Situations d'urgence Sergueï Choïgou et le président du groupe Rushydro Viatcheslav Sinyouguine.
La production d'énergie contrariée avant l'hiver
Les participants à la réunion ont évoqué la possibilité de recourir à des sources d'énergie supplémentaires pour faire tourner les usines de Rusal ou de réduire la production de ces sites, afin «de créer une réserve supplémentaire d'énergie pour assurer un fonctionnement stable dans la région à la veille de la saison d'automne-hiver», indique Rusal.
La reconstruction totale de la centrale «prendra des années», a indiqué le ministre russe des Situations d'urgences, Sergueï Choïgou, cité par l'agence Interfax.