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LONDRES - L'optimisme qui a régné ces dernières semaines sur le marché pétrolier pourrait s'évanouir si les importations chinoises de pétrole brut faiblissent, a averti lundi dans son rapport mensuel le cabinet Centre for Global Energy Studies (CGES).
Les importations chinoises de brut ont bondi au deuxième trimestre 2009, jusqu'à atteindre 4,6 millions de barils par jour en juillet, une hausse de 50% depuis janvier, rappelle le cabinet londonien fondé par l'ancien ministre du pétrole saoudien cheikh Ahmed Zaki Yamani.
Mais, constatant que les achats de matières premières ont déjà ralenti en Chine, ses analystes craignent que "le crédit bon marché, qui était disponible dans le cadre du plan de relance, ne se tarisse".
Le soutien aux prix apporté par les achats chinois pourrait ainsi "disparaître aussi rapidement qu'il était apparu", estiment-ils, car il a été dicté par le souci de constituer des stocks et non par une hausse de la consommation chinoise.
"Les entreprises publiques ont profité des prix bas (du pétrole) pour constituer des stocks, un phénomène qui s'est retrouvé dans d'autres matières premières telles que le cuivre et le minerai de fer", explique le rapport.
Dans l'hypothèse d'un coup de frein des achats chinois, "le sentiment optimisme des acteurs du marché pétrolier pourrait ne pas durer, ce qui pourrait mettre un terme brutal à la hausse des prix du pétrole", avertit le rapport.
Une prédiction qui semblait déjà se réaliser partiellement: les prix du brut, qui ont grimpé jusqu'à 76 dollars début août sur le marché londonien, ont lâché plus de 4 dollars depuis vendredi. Ils s'échangeaient lundi sous 70 dollars à Londres et à peine au-dessus de 65 dollars à New York.
(©AFP / 17 août 2009 17h30)
Les importations chinoises de brut ont bondi au deuxième trimestre 2009, jusqu'à atteindre 4,6 millions de barils par jour en juillet, une hausse de 50% depuis janvier, rappelle le cabinet londonien fondé par l'ancien ministre du pétrole saoudien cheikh Ahmed Zaki Yamani.
Mais, constatant que les achats de matières premières ont déjà ralenti en Chine, ses analystes craignent que "le crédit bon marché, qui était disponible dans le cadre du plan de relance, ne se tarisse".
Le soutien aux prix apporté par les achats chinois pourrait ainsi "disparaître aussi rapidement qu'il était apparu", estiment-ils, car il a été dicté par le souci de constituer des stocks et non par une hausse de la consommation chinoise.
"Les entreprises publiques ont profité des prix bas (du pétrole) pour constituer des stocks, un phénomène qui s'est retrouvé dans d'autres matières premières telles que le cuivre et le minerai de fer", explique le rapport.
Dans l'hypothèse d'un coup de frein des achats chinois, "le sentiment optimisme des acteurs du marché pétrolier pourrait ne pas durer, ce qui pourrait mettre un terme brutal à la hausse des prix du pétrole", avertit le rapport.
Une prédiction qui semblait déjà se réaliser partiellement: les prix du brut, qui ont grimpé jusqu'à 76 dollars début août sur le marché londonien, ont lâché plus de 4 dollars depuis vendredi. Ils s'échangeaient lundi sous 70 dollars à Londres et à peine au-dessus de 65 dollars à New York.
(©AFP / 17 août 2009 17h30)