Tweet
Entre l'Algérie et le Vietnam, les échanges commerciaux sont encore très insuffisants. Dans le but de rompre cette tendance, il s'est tenu hier à Alger un forum d'affaires Algéro-Vietnamien.
====
En dehors de quelques produits comme le phosphate, les déchets de papier et les hydrocarbures, l’Algérie exporte très peu de produits vers le Vietnam. Elle en importe aussi très peu, excepté des produits tels que le riz, le café, les insecticides et certains équipements sportifs.
Les échanges commerciaux entre les deux pays demeurent très faibles, voire insignifiants et c’est justement pour inverser cette tendance que s’est tenu hier à Alger le forum d’affaires algéro-vietnamien. La délégation vietnamienne présente à cette occasion et conduite par le président de l’Assemblée nationale de ce pays, M. Nguyen Van An, était composée d’une cinquantaine d’hommes d’affaires venus prospecter les opportunités d’affaires avec leurs homologues algériens.
Les entreprises vietnamiennes représentaient des secteurs divers dont le bâtiment, les travaux publics, les produits pharmaceutiques, la chimie, l’hôtellerie, le tourisme et l’agroalimentaire. Ce forum fait suite à un accord de coopération signé entre les chambres de commerce et d’industrie des deux pays en septembre dernier, à la faveur de la visite qu’avait effectuée en Algérie le Premier ministre vietnamien.
Lors de la rencontre d’hier, le président de l’Assemblée nationale vietnamienne, M. Van An, a clairement exprimé la volonté de son pays de «développer les relations économiques et commerciales avec l’Algérie, afin qu’elles soient à la hauteur des potentialités que recèlent les deux pays».
Il a ajouté que son pays «présente un cadre juridique propice au commerce». S’agissant des opportunités qu’offre l’Algérie, M. Van An a indiqué que son pays «voudrait notamment contribuer à la réforme du secteur agricole algérien».
Par ailleurs, il a souligné que le Vietnam «possède une main-d’œuvre abondante et qualifiée, notamment dans les domaines de la construction civile, du pétrole et des services». De son côté, le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Amar Saâdani, a indiqué que «le programme quinquennal de consolidation de la croissance de 60 milliards de dollars auxquels vont s’ajouter des investissements non étatiques d’environ 100 milliards de dollars, va créer une multitude d’opportunités d’affaires pour les entreprises vietnamiennes», notamment à travers le programme d’un million de logements et la construction de l’autoroute est-ouest.
M. Saâdani a affirmé que les acteurs économiques vietnamiens «doivent prendre conscience de l’importance du marché algérien» qui constitue une porte ouverte sur l’Europe, sur l’Afrique, sur le monde arabe et sur tout l’espace méditerranéen.
Bien que reconnaissant les opportunités du marché algérien, les opérateurs vietnamiens se plaignent cependant du coût du fret trop important entre les deux pays et qui est à hauteur de 40 dollars par tonne environ, en raison de la distance de 9 000 km qui les sépare.
En attendant la réduction de ces coûts, les deux pays envisagent d’autres voies de coopération. Ainsi, on affirme qu’une partie de la dette vietnamienne envers l’Algérie, soit 40 %, pourrait être effacée à travers la participation des entreprises vietnamiennes dans des projets de construction en Algérie, que ce soit dans le domaine du logement ou de l’infrastructure.
Source: Le Jeune Indépendant
====
En dehors de quelques produits comme le phosphate, les déchets de papier et les hydrocarbures, l’Algérie exporte très peu de produits vers le Vietnam. Elle en importe aussi très peu, excepté des produits tels que le riz, le café, les insecticides et certains équipements sportifs.
Les échanges commerciaux entre les deux pays demeurent très faibles, voire insignifiants et c’est justement pour inverser cette tendance que s’est tenu hier à Alger le forum d’affaires algéro-vietnamien. La délégation vietnamienne présente à cette occasion et conduite par le président de l’Assemblée nationale de ce pays, M. Nguyen Van An, était composée d’une cinquantaine d’hommes d’affaires venus prospecter les opportunités d’affaires avec leurs homologues algériens.
Les entreprises vietnamiennes représentaient des secteurs divers dont le bâtiment, les travaux publics, les produits pharmaceutiques, la chimie, l’hôtellerie, le tourisme et l’agroalimentaire. Ce forum fait suite à un accord de coopération signé entre les chambres de commerce et d’industrie des deux pays en septembre dernier, à la faveur de la visite qu’avait effectuée en Algérie le Premier ministre vietnamien.
Lors de la rencontre d’hier, le président de l’Assemblée nationale vietnamienne, M. Van An, a clairement exprimé la volonté de son pays de «développer les relations économiques et commerciales avec l’Algérie, afin qu’elles soient à la hauteur des potentialités que recèlent les deux pays».
Il a ajouté que son pays «présente un cadre juridique propice au commerce». S’agissant des opportunités qu’offre l’Algérie, M. Van An a indiqué que son pays «voudrait notamment contribuer à la réforme du secteur agricole algérien».
Par ailleurs, il a souligné que le Vietnam «possède une main-d’œuvre abondante et qualifiée, notamment dans les domaines de la construction civile, du pétrole et des services». De son côté, le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Amar Saâdani, a indiqué que «le programme quinquennal de consolidation de la croissance de 60 milliards de dollars auxquels vont s’ajouter des investissements non étatiques d’environ 100 milliards de dollars, va créer une multitude d’opportunités d’affaires pour les entreprises vietnamiennes», notamment à travers le programme d’un million de logements et la construction de l’autoroute est-ouest.
M. Saâdani a affirmé que les acteurs économiques vietnamiens «doivent prendre conscience de l’importance du marché algérien» qui constitue une porte ouverte sur l’Europe, sur l’Afrique, sur le monde arabe et sur tout l’espace méditerranéen.
Bien que reconnaissant les opportunités du marché algérien, les opérateurs vietnamiens se plaignent cependant du coût du fret trop important entre les deux pays et qui est à hauteur de 40 dollars par tonne environ, en raison de la distance de 9 000 km qui les sépare.
En attendant la réduction de ces coûts, les deux pays envisagent d’autres voies de coopération. Ainsi, on affirme qu’une partie de la dette vietnamienne envers l’Algérie, soit 40 %, pourrait être effacée à travers la participation des entreprises vietnamiennes dans des projets de construction en Algérie, que ce soit dans le domaine du logement ou de l’infrastructure.
Source: Le Jeune Indépendant