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BAGDAD - L'Irak a l'intention de construire une série d'oléoducs et de gazoducs pour exporter son pétrole et son gaz vers la Méditerranée à travers la Syrie, a affirmé mardi le porte-parole du gouvernement.
"Le ministère du Pétrole a un grand et ambitieux projet de construire des pipelines pour transporter ses produits énergétiques vers la Méditerranée via la Syrie", a déclaré à la télévision officielle irakienne, M. Ali al-Dabbagh qui se trouvait à Damas avec le Premier ministre Nouri al-Maliki.
L'Irak, qui entend développer ses champs pétroliers et gaziers, a jusqu'à présent deux débouchés: au sud par le Chatt al-Arab, et au nord par le port turc de Ceyhan. Il entend doubler dans les cinq prochaines années ses exportations qui sont actuellement d'1,5 million de barils/jour.
Par ailleurs, M. Dabbagh a annoncé une nouvelle fois que "l'oleoduc entre Kirkouk et Banias (Syrie) allait être remis en état".
La conduite avait été fermée en 1982, puis rouverte en 2000, en infraction de l'embargo qui frappait l'Irak et à la veille de l'invasion de 2003, la Syrie recevait 200.000 b/j. L'oléoduc, qui avait une capacité d'acheminer 700.000 b/j avait été bombardé par les forces américaines dans les premiers jours de la guerre.
Des responsables du ministère du Pétrole ont indiqué récemment qu'une compagnie étrangère a commencé une inspection de l'oléoduc pour déterminer l'ampleur des dégâts et estimer les coûts des travaux.
Par ailleurs, au terme d'un accord signé avec la Syrie après 2003, l'Irak s'était engagé à livrer 1,4 million de m3/j de gaz à partir du champ d'Akaz, dans la province d'Anbar, non loin de la frontière.
Ce champ avait été mis aux enchères lors de l'appel d'offres de juin mais aucune compagnie étrangère n'avait accepté les conditions proposées par l'Irak. Le ministère a annoncé depuis qu'il développera lui-même ce champ et qu'il avait l'intention d'exporter une partie de la production en Europe.
(©AFP / 18 août 2009 21h25)
"Le ministère du Pétrole a un grand et ambitieux projet de construire des pipelines pour transporter ses produits énergétiques vers la Méditerranée via la Syrie", a déclaré à la télévision officielle irakienne, M. Ali al-Dabbagh qui se trouvait à Damas avec le Premier ministre Nouri al-Maliki.
L'Irak, qui entend développer ses champs pétroliers et gaziers, a jusqu'à présent deux débouchés: au sud par le Chatt al-Arab, et au nord par le port turc de Ceyhan. Il entend doubler dans les cinq prochaines années ses exportations qui sont actuellement d'1,5 million de barils/jour.
Par ailleurs, M. Dabbagh a annoncé une nouvelle fois que "l'oleoduc entre Kirkouk et Banias (Syrie) allait être remis en état".
La conduite avait été fermée en 1982, puis rouverte en 2000, en infraction de l'embargo qui frappait l'Irak et à la veille de l'invasion de 2003, la Syrie recevait 200.000 b/j. L'oléoduc, qui avait une capacité d'acheminer 700.000 b/j avait été bombardé par les forces américaines dans les premiers jours de la guerre.
Des responsables du ministère du Pétrole ont indiqué récemment qu'une compagnie étrangère a commencé une inspection de l'oléoduc pour déterminer l'ampleur des dégâts et estimer les coûts des travaux.
Par ailleurs, au terme d'un accord signé avec la Syrie après 2003, l'Irak s'était engagé à livrer 1,4 million de m3/j de gaz à partir du champ d'Akaz, dans la province d'Anbar, non loin de la frontière.
Ce champ avait été mis aux enchères lors de l'appel d'offres de juin mais aucune compagnie étrangère n'avait accepté les conditions proposées par l'Irak. Le ministère a annoncé depuis qu'il développera lui-même ce champ et qu'il avait l'intention d'exporter une partie de la production en Europe.
(©AFP / 18 août 2009 21h25)