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Les gardiens de la mémoire racontent leur combat.
Le souvenir de Abane ou de Zighoud demeure associé aux hommes qui ont nourri l’ambition de libérer le pays quel que soit le sacrifice à consentir. Ils savaient qu’il y avait un prix à payer, mais peu importe devant l’objectif de voir le peuple algérien recouvrer sa liberté.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Chaque année, la date du 20 août vient nous rappeler quelques grands moments de notre guerre de Libération nationale : le congrès de la Soummam de 1956 et l’offensive du 20 Août 1955. Deux dates charnières qui nous rappellent également deux des plus remarquables initiateurs de ces événements qui ont été une éclatante démonstration de l'ampleur de la mobilisation populaire dans le combat de libération. Ces hommes de passion mais aussi de conviction, qui s’acharnaient sur leur objectif. Abane Ramdane dont le nom reste lié au congrès de la Soummam de 1956 quant à Zighoud Youcef, il fut l’initiateur de l’offensive du 20 Août 1955. Deux dates et deux personnages auxquels l’association Machaâl Chahid a rendu hier, un vibrant hommage lors d’une conférence historique au centre de presse El Moudjahid, à l’occasion de la journée nationale du Moudjahid, fêtée le 20 août de chaque année. Brahim Chibout et Amar Ben-Toumi étaient les deux hommes qui ont gardé dans leurs mémoires la vie mais aussi le combat de ces deux révolutionnaires. Pour le moudjahid Brahim Chibout, Abane et Zighoud étaient des grandes figures de notre révolution. Zighoud Youcef a mis en place, dans la clandestinité, les structures de l’Organisation spéciale (l’OS) qui devait préparer les conditions nécessaires à la lutte armée, après l'échec de la voie pacifique dans sa région. Il a adhéré, dès l'âge de 17 ans, au Parti du peuple algérien (PPA). Il fut arrêté en 1950, après la découverte de l'OS par la police coloniale. Emprisonné à Annaba, dans un ancien couvent transformé en prison, d’où il s’évadera. Il rejoindra les Aurès où il se réfugie. Après un bref séjour dans les maquis, il reviendra dans le Constantinois où il poursuivra ses activités subversives. Avec les membres des «22», ils créèrent le Comité révolutionnaire d’unité et d’action (CRUA). Ce commandant de la wilaya II fut tombé au champ d’honneur le 25 septembre 1956 à l’âge de 35 ans. Quant à Abane Ramdane, il fut l'un des principaux promoteurs de l'idée de ce congrès, comme il a été à la fois l'inspirateur avisé de ses orientations et l'artisan déterminé de sa préparation et de son succès. Ayant obtenu le baccalauréat en 1942 au collège colonial de Blida, Abane trouva un emploi à Chelghoum-Laïd comme secrétaire de commune mixte. Il s'engagea résolument dans le PPA. En 1950 devenu chef de la wilaya d'Oran et membre du Comité central du PPAMTLD, il est arrêté pendant la grande répression de l'OS, branche armée de ce dernier. Il fut transféré d'une prison à l'autre, en Algérie et en France, puis libéré après 5 ans de détention, en janvier 1955. Il fut assassiné au Maroc en 1958. Le moudjahid Abdelhamid Amokrane a raconté que l’événement du congrès de la Soummam, imprimant à l'histoire de la lutte un tournant majeur, s’est soldé par une plate-forme qui devait se tenir le 5 juillet dans la commune de Béni-Abbès, mais le colonel Amirouche a découvert que les colons ont soupçonné que quelque chose se préparait dans cette région. Le lieu de la Soummam, dans le village d’Ighzer Amokrane, était ainsi suggéré pour tenir cette grande réunion.
S. A. Le Soir d'Algérie du 19 août 2009.
Le souvenir de Abane ou de Zighoud demeure associé aux hommes qui ont nourri l’ambition de libérer le pays quel que soit le sacrifice à consentir. Ils savaient qu’il y avait un prix à payer, mais peu importe devant l’objectif de voir le peuple algérien recouvrer sa liberté.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Chaque année, la date du 20 août vient nous rappeler quelques grands moments de notre guerre de Libération nationale : le congrès de la Soummam de 1956 et l’offensive du 20 Août 1955. Deux dates charnières qui nous rappellent également deux des plus remarquables initiateurs de ces événements qui ont été une éclatante démonstration de l'ampleur de la mobilisation populaire dans le combat de libération. Ces hommes de passion mais aussi de conviction, qui s’acharnaient sur leur objectif. Abane Ramdane dont le nom reste lié au congrès de la Soummam de 1956 quant à Zighoud Youcef, il fut l’initiateur de l’offensive du 20 Août 1955. Deux dates et deux personnages auxquels l’association Machaâl Chahid a rendu hier, un vibrant hommage lors d’une conférence historique au centre de presse El Moudjahid, à l’occasion de la journée nationale du Moudjahid, fêtée le 20 août de chaque année. Brahim Chibout et Amar Ben-Toumi étaient les deux hommes qui ont gardé dans leurs mémoires la vie mais aussi le combat de ces deux révolutionnaires. Pour le moudjahid Brahim Chibout, Abane et Zighoud étaient des grandes figures de notre révolution. Zighoud Youcef a mis en place, dans la clandestinité, les structures de l’Organisation spéciale (l’OS) qui devait préparer les conditions nécessaires à la lutte armée, après l'échec de la voie pacifique dans sa région. Il a adhéré, dès l'âge de 17 ans, au Parti du peuple algérien (PPA). Il fut arrêté en 1950, après la découverte de l'OS par la police coloniale. Emprisonné à Annaba, dans un ancien couvent transformé en prison, d’où il s’évadera. Il rejoindra les Aurès où il se réfugie. Après un bref séjour dans les maquis, il reviendra dans le Constantinois où il poursuivra ses activités subversives. Avec les membres des «22», ils créèrent le Comité révolutionnaire d’unité et d’action (CRUA). Ce commandant de la wilaya II fut tombé au champ d’honneur le 25 septembre 1956 à l’âge de 35 ans. Quant à Abane Ramdane, il fut l'un des principaux promoteurs de l'idée de ce congrès, comme il a été à la fois l'inspirateur avisé de ses orientations et l'artisan déterminé de sa préparation et de son succès. Ayant obtenu le baccalauréat en 1942 au collège colonial de Blida, Abane trouva un emploi à Chelghoum-Laïd comme secrétaire de commune mixte. Il s'engagea résolument dans le PPA. En 1950 devenu chef de la wilaya d'Oran et membre du Comité central du PPAMTLD, il est arrêté pendant la grande répression de l'OS, branche armée de ce dernier. Il fut transféré d'une prison à l'autre, en Algérie et en France, puis libéré après 5 ans de détention, en janvier 1955. Il fut assassiné au Maroc en 1958. Le moudjahid Abdelhamid Amokrane a raconté que l’événement du congrès de la Soummam, imprimant à l'histoire de la lutte un tournant majeur, s’est soldé par une plate-forme qui devait se tenir le 5 juillet dans la commune de Béni-Abbès, mais le colonel Amirouche a découvert que les colons ont soupçonné que quelque chose se préparait dans cette région. Le lieu de la Soummam, dans le village d’Ighzer Amokrane, était ainsi suggéré pour tenir cette grande réunion.
S. A. Le Soir d'Algérie du 19 août 2009.
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