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NEW YORK - Les prix du pétrole ont bondi de près de 5% mercredi à New York, dopés par la chute spectaculaire des stocks de produits pétroliers aux Etats-Unis.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en septembre a terminé à 72,42 dollars, en progression de 3,23 dollars, soit 4,7%, sur son cours de clôture de mardi.
Il accumule un rebond de 5,67 dollars (8,5%) sur les deux dernières séances, et n'avait plus atteint un tel niveau en clôture depuis début juin.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord à échéance octobre a gagné 2,22 dollars à 74,59 dollars.
Pour Bart Melek, de BMO Capital Markets, le marché pétrolier a réagi à "un très très fort recul des stocks de brut et un recul considérable de ceux d'essence" aux Etats-Unis.
Selon les statistiques hebdomadaires diffusées par le département américain de l'Energie, les réserves de brut du pays ont plongé de 8,4 millions de barils la semaine dernière, une baisse d'une ampleur inédite cette année. Elles avaient progressé à grande vitesse ces dernières semaines, et les analystes s'attendaient à voir la tendance se poursuivre.
Cette diminution soudaine s'explique selon les analystes par la faiblesse des importations, notamment sur les côtes du golfe du Mexique (sud des Etats-Unis), "tombées à des niveaux observés habituellement seulement pendant les ouragans", ont noté les analystes de Morgan Stanley.
Les stocks d'essence, très surveillés en période estivale, marquée par les grands déplacements en automobile des vacanciers américains, ont aussi chuté, de 2,1 millions de barils, soit bien plus qu'attendu. Et ceux de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont connu une baisse inattendue.
"Je ne suis pas sûr que les opérateurs s'attendent à voir ce type de baisse se reproduire, mais ils s'attendent certainement à voir la situation s'améliorer au fur et à mesure que le temps passe", a souligné Bart Melek.
"On voit une amélioration de la demande pour les produits distillés, ce qui signale que l'activité pourrait être en train de repartir", a-t-il ajouté.
La demande pour ce type de produits, utilisés notamment par l'industrie et pour le transport des marchandises, reste en chute de 9,1% sur un an, mais ce repli a tendance à se modérer ces dernières semaines.
Globalement, la consommation de produits pétroliers des Américains est ressortie en moyenne sur les quatre dernières semaines à 19,0 millions de barils par jour (mbj), soit une baisse de 2,2% par rapport à la même période de 2008. La consommation d'essence s'est affichée en recul de 0,1%.
Dans l'ensemble, ces statistiques "commencent à fournir des preuves que la réduction de l'offre et la reprise économique commencent à aboutir à un resserrement plus significatif du rapport entre l'offre et la demande sur le marché américain", ont estimé les analystes de Barclays Capital.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a en effet drastiquement réduit sa production depuis un an face à l'effondrement de la demande mondiale.
Le ministre koweïtien du Pétrole Cheikh Ahmad Abdallah al-Sabah a estimé mercredi que le cartel allait décider, lors de sa prochaine réunion en septembre, de maintenir son niveau de production inchangé de brut, jugeant que les cours actuels étaient satisfaisants.
(©AFP / 19 août 2009 21h52)
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en septembre a terminé à 72,42 dollars, en progression de 3,23 dollars, soit 4,7%, sur son cours de clôture de mardi.
Il accumule un rebond de 5,67 dollars (8,5%) sur les deux dernières séances, et n'avait plus atteint un tel niveau en clôture depuis début juin.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord à échéance octobre a gagné 2,22 dollars à 74,59 dollars.
Pour Bart Melek, de BMO Capital Markets, le marché pétrolier a réagi à "un très très fort recul des stocks de brut et un recul considérable de ceux d'essence" aux Etats-Unis.
Selon les statistiques hebdomadaires diffusées par le département américain de l'Energie, les réserves de brut du pays ont plongé de 8,4 millions de barils la semaine dernière, une baisse d'une ampleur inédite cette année. Elles avaient progressé à grande vitesse ces dernières semaines, et les analystes s'attendaient à voir la tendance se poursuivre.
Cette diminution soudaine s'explique selon les analystes par la faiblesse des importations, notamment sur les côtes du golfe du Mexique (sud des Etats-Unis), "tombées à des niveaux observés habituellement seulement pendant les ouragans", ont noté les analystes de Morgan Stanley.
Les stocks d'essence, très surveillés en période estivale, marquée par les grands déplacements en automobile des vacanciers américains, ont aussi chuté, de 2,1 millions de barils, soit bien plus qu'attendu. Et ceux de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont connu une baisse inattendue.
"Je ne suis pas sûr que les opérateurs s'attendent à voir ce type de baisse se reproduire, mais ils s'attendent certainement à voir la situation s'améliorer au fur et à mesure que le temps passe", a souligné Bart Melek.
"On voit une amélioration de la demande pour les produits distillés, ce qui signale que l'activité pourrait être en train de repartir", a-t-il ajouté.
La demande pour ce type de produits, utilisés notamment par l'industrie et pour le transport des marchandises, reste en chute de 9,1% sur un an, mais ce repli a tendance à se modérer ces dernières semaines.
Globalement, la consommation de produits pétroliers des Américains est ressortie en moyenne sur les quatre dernières semaines à 19,0 millions de barils par jour (mbj), soit une baisse de 2,2% par rapport à la même période de 2008. La consommation d'essence s'est affichée en recul de 0,1%.
Dans l'ensemble, ces statistiques "commencent à fournir des preuves que la réduction de l'offre et la reprise économique commencent à aboutir à un resserrement plus significatif du rapport entre l'offre et la demande sur le marché américain", ont estimé les analystes de Barclays Capital.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a en effet drastiquement réduit sa production depuis un an face à l'effondrement de la demande mondiale.
Le ministre koweïtien du Pétrole Cheikh Ahmad Abdallah al-Sabah a estimé mercredi que le cartel allait décider, lors de sa prochaine réunion en septembre, de maintenir son niveau de production inchangé de brut, jugeant que les cours actuels étaient satisfaisants.
(©AFP / 19 août 2009 21h52)