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WASHINGTON - L'ancien président américain Bill Clinton, qui s'est rendu en Corée du Nord au début du mois, a trouvé le leader nord-coréen Kim Jong-il "étonnamment alerte" en dépit des incertitudes grandissantes sur son état de santé, a rapporté mercredi le New York Times.
Le quotidien, qui cite des responsables sous couvert d'anonymat, écrit que Bill Clinton a trouvé Kim Jong-il alerte pendant l'entretien d'une heure et le dîner de deux heures qu'il a partagé avec lui, sans pour autant faire d'ouverture en ce qui concerne le dossier des essais nucléaires.
L'ex-président démocrate s'est rendu à Pyongyang le 4 août pour obtenir la libération de deux journalistes américaines, Laura Ling et Euna Lee, qui ont été condamnées pour être entrées illégalement sur le territoire de l'Etat communiste.
Bill Clinton est revenu à la Maison Blanche mardi pour rendre compte de sa mission à Barack Obama, qui l'a remercié.
Kim Jong-il, dont on pense qu'il a été victime d'une attaque cérébrale l'année dernière, était apparu frêle sur des photographies, amenant des experts à penser que la Corée du Nord était engagée dans une crise de succession qui l'aurait poussée à prendre des décisions provocatrices comme la reprise des essais nucléaires.
Mais Bill Clinton a trouvé Kim Jong-il "étonnamment alerte" et l'homme fort de la Corée du Nord a même invité l'ancien président a rester pour discuter après le dîner, a indiqué le New York Times.
Les responsables cités dans le journal ont affirmé que Bill Clinton avait veillé à ce que la discussion reste centrée sur la libération des deux journalistes et non sur la querelle nucléaire qui oppose les deux pays.
"Nous n'avons pas entendu de choses qui changent notre perception de l'attitude nord-coréenne", a déclaré un responsable cité par le quotidien.
Nouveau signe de possible dégel, deux diplomates nord-coréens devaient rencontrer mercredi le gouverneur du Nouveau-Mexique (sud-ouest) Bill Richardson, qui était l'ambassadeur américain aux Nations unies sous la présidence Clinton.
Le département d'Etat a précisé mercredi qu'il a accordé une autorisation spéciale aux deux diplomates, qui en temps ordinaire ne peuvent franchir un rayon de 25 miles autour de New York (40 kilomètres).
"Nous but est très simple et très clair. Nous but est la dénucléarisation de la péninsule nord-coréenne", a dit un porte-parole du département d'Etat, Ian Kelly, à la presse mercredi.
"La balle est vraiment dans le camp nord-coréen", a-t-il estimé.
Outre leur séjour à Santa Fe, M. Kelly a dit que le voyage des deux diplomates comportait d'autres arrêts dans d'autres villes américaines. M. Kelly s'est toutefois refusé à commenter des informations de presse selon lesquelles ils devaient s'arrêter à Las Vegas et Los Angeles.
Un responsable du département d'Etat s'exprimant sous le couvert de l'anonymat a déclaré: "je pense que ce genre de développements sont bienvenus après la rhétorique agressive et les actions inutiles, mais je ne dirais pas que c'est encore le printemps".
(©AFP / 19 août 2009 20h41)
Le quotidien, qui cite des responsables sous couvert d'anonymat, écrit que Bill Clinton a trouvé Kim Jong-il alerte pendant l'entretien d'une heure et le dîner de deux heures qu'il a partagé avec lui, sans pour autant faire d'ouverture en ce qui concerne le dossier des essais nucléaires.
L'ex-président démocrate s'est rendu à Pyongyang le 4 août pour obtenir la libération de deux journalistes américaines, Laura Ling et Euna Lee, qui ont été condamnées pour être entrées illégalement sur le territoire de l'Etat communiste.
Bill Clinton est revenu à la Maison Blanche mardi pour rendre compte de sa mission à Barack Obama, qui l'a remercié.
Kim Jong-il, dont on pense qu'il a été victime d'une attaque cérébrale l'année dernière, était apparu frêle sur des photographies, amenant des experts à penser que la Corée du Nord était engagée dans une crise de succession qui l'aurait poussée à prendre des décisions provocatrices comme la reprise des essais nucléaires.
Mais Bill Clinton a trouvé Kim Jong-il "étonnamment alerte" et l'homme fort de la Corée du Nord a même invité l'ancien président a rester pour discuter après le dîner, a indiqué le New York Times.
Les responsables cités dans le journal ont affirmé que Bill Clinton avait veillé à ce que la discussion reste centrée sur la libération des deux journalistes et non sur la querelle nucléaire qui oppose les deux pays.
"Nous n'avons pas entendu de choses qui changent notre perception de l'attitude nord-coréenne", a déclaré un responsable cité par le quotidien.
Nouveau signe de possible dégel, deux diplomates nord-coréens devaient rencontrer mercredi le gouverneur du Nouveau-Mexique (sud-ouest) Bill Richardson, qui était l'ambassadeur américain aux Nations unies sous la présidence Clinton.
Le département d'Etat a précisé mercredi qu'il a accordé une autorisation spéciale aux deux diplomates, qui en temps ordinaire ne peuvent franchir un rayon de 25 miles autour de New York (40 kilomètres).
"Nous but est très simple et très clair. Nous but est la dénucléarisation de la péninsule nord-coréenne", a dit un porte-parole du département d'Etat, Ian Kelly, à la presse mercredi.
"La balle est vraiment dans le camp nord-coréen", a-t-il estimé.
Outre leur séjour à Santa Fe, M. Kelly a dit que le voyage des deux diplomates comportait d'autres arrêts dans d'autres villes américaines. M. Kelly s'est toutefois refusé à commenter des informations de presse selon lesquelles ils devaient s'arrêter à Las Vegas et Los Angeles.
Un responsable du département d'Etat s'exprimant sous le couvert de l'anonymat a déclaré: "je pense que ce genre de développements sont bienvenus après la rhétorique agressive et les actions inutiles, mais je ne dirais pas que c'est encore le printemps".
(©AFP / 19 août 2009 20h41)