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Ma terre, demain peut être...

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  • Ma terre, demain peut être...

    Autrefois appelée Numidie
    Je me suis toujours dis
    Que je serais le carrefour des communautés
    Parceque mon paysage inspirait la beauté

    Jeune, belle et fraîche
    J'en ai fais sortir de ma crèche
    Des hommes fiers et beaux
    Qui m'ont écris de jolis mots

    Plus éloignée que jamais de mon objectif
    D'harmoniser le concert des nations
    Pas besoin d'être doué du meilleur sens auditif
    Pour savoir que je suis pleine de consternations

    Epuisée, usée, et abusée
    par ceux qui se croient rusés
    Je suis aujourd'hui fatiguée
    De devoir encore voguer

    On m'a chanté, glorifié mais aussi pleuré
    Pour mon maquis responsable de beaucoup de choses
    Souvenez vous lorsque sur les tombes j'ai déposé des roses
    A cause des bombes déposées par les sangliers de la forêt

    Et lorsque ma jeunesse a souffert
    Tabassée par ceux à qui elle a donné la clé
    Et lorsque la nature s'est acharnée
    A me prendre mes enfants en laissant leur mère

    Des tragédies, j'en ai vu passé
    Pourtant, du bonheur aussi j'en ai eu
    Que dire alors à tous ceux qui se sont lassés
    Et qui sont partis regrettant ce que je fus

    A tout ceux qui n'attendent plus rien
    Je leur dis que je suis la mère des Algériens
    A tout ceux qui ont préféré une autre reine
    Je leur dis que je suis la mère des Algériennes

    Peut être qu'un jour, un nouvel héros
    viendra me prendre la main et me rendre ma gloire
    Mes chers enfants, ne perdez pas espoir
    Car ceux qui me trahissent, j'en fais des bourreaux

    D'ici là, faites moi confiance
    Et sachez la valeur de la patience
    Pour que demain, le desespéré sourit
    Lorsque vous prononcez mon nom: "Algérie"


    Vive l'Algérie.

    Moha.

  • #2
    Un bel hommage que tu rend la Moha,

    Tu t'essaie a la poésie avec brio

    Continue
    Je n'ai que mes mots pour pleurer...

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    • #3
      Merci à toi chaarar, de la part d'un poète ça fait plaisir.

      Commentaire


      • #4
        salem

        J'aime beaucoup ton poème Moha. Il est plein d'espoir, ça fait plaisir.
        Tahiya el djazaïr

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        • #5
          C'est très beau ce poême moha.... je savais pas que se cachait en toi un poête!

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          • #6
            baaya, oui ce matin en me réveillant, j'ai encore penser à notre situation et j'ai décidé d'écrire ce qui me passe par la tête. Il faut dire que j'ai encore de l'espoir! Tahya el djazair.

            Merci khaterine, mais poète c'est trop dire, c'est juste un petit texte! En tout cas ça me fait plaisir qu'il te plaise, merci.

            Commentaire


            • #7
              Il faut dire que j'ai encore de l'espoir! Tahya el djazair.
              Franchement ça fait chaud au coeur, j'espère que les gens comme toi seront de plus en plus nombreux incha'Allah

              Commentaire


              • #8
                Oh mon Dieu, moha, que dire!!! ton écrit m'a beaucoup touché...merci pour cette magnifique vérité poignante, j'ai adoré
                merci pour ce partage
                Désormais je compte les jours...pour te retrouver mon amour...

                Commentaire


                • #9
                  C'était un plaisir, content que vous ayez apprécier.

                  Commentaire


                  • #10
                    Irwihene

                    Bonjour,

                    En évoquant les souffrances de l'Algérie et des algériens, Quoi de plus vibrant que l'hommage de Takfarinas dans sa magnifique chanson Irwihene dont voici les paroles.


                    IRWIHENE

                    A tamurt-iw àzizen
                    G i d-ellint wallen
                    Yeggumma ad yekkaw yezri-w
                    Wa yers-ed wagu d aberrkan
                    Tetrâh elmut deg berdan

                    Mmezlent tlawin d igwerdan
                    Mmezlent telmêzyin d ilmêzyen
                    Sughen ula w(i) i ten-ihûdden

                    Ayen, ayen
                    Ayen, Ayen, Ayen...
                    A wid yetnaghen s irwihên

                    Q'avons-nous ma Terre,
                    qu'avons-nous construit sur le sable ?
                    Je ne vois qu'un désert asséché
                    comme les pleurs de ces femmes


                    Rien dans leurs mains, rien d'autre
                    que le fer de la lame
                    Non rien demain, rien ici ne poussera
                    de nos larmes

                    Ma terre
                    N'entends-tu pas les cris d'enfant,
                    les prières

                    Ayen, ayen
                    Ayen, Ayen
                    Et pourquoi... ?

                    À ceux qui se battent avec nos âmes


                    [TRADUCTION]

                    Les âmes

                    Oh ! pays bien-aimé !
                    Là où j'ai vu le jour.
                    Mes larmes ne sèchent plus...

                    Un brouillard ténébreux s'est abattu
                    Les rues exhalent la mort

                    Des femmes et des enfants égorgés
                    Des jeunes filles et des jeunes gens égorgés
                    Ils s'appellent, nul ne vient à leur secours !

                    Pourquoi, pourquoi... ?
                    Pourquoi, pourquoi, pourquoi...
                    À ceux qui se battent avec nos âmes

                    Q'avons-nous ma Terre, oh
                    qu'avons-nous construit sur le sable ?
                    Je ne vois qu'un désert asséché
                    comme les pleurs de ces femmes

                    Rien dans leurs mains, rien d'autre
                    que le fer de la lame
                    Non rien demain, rien ici ne poussera
                    de nos larmes

                    Ma terre
                    N'entends-tu pas les cris d'enfant,
                    les prières

                    Ayen, ayen
                    Ayen, Ayen
                    Et pourquoi... ?

                    À ceux qui se battent avec nos âmes

                    Takfarinas-Irwihene

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