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La vie n'est pas un phénomère rare dans l'Univers

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  • La vie n'est pas un phénomère rare dans l'Univers

    Des chercheurs de la Nasa ont trouvé des molécules d'acides aminés dans les microparticules que la sonde Stardusta collectées à proximité de la comète Wild 2 en 2004.

    Des chercheurs américains ont découvert des traces de glycine, le plus simple des acides aminés, dans des échantillons recueillis en janvier 2004 dans la comète Wild 2 par la sonde Stardust de la Nasa. «La glycine est un acide aminé utilisé par les organismes vivants pour fabriquer des protéines, et c'est la première fois que cette substance organique a été trouvée dans une comète», explique Jamie Elsila du centre Goddard de la Nasa. «Notre découverte conforte la théorie selon laquelle certains des éléments de base de la vie se sont formés dans l'espace et ont été projetés sur la Terre il y a très longtemps par des impacts de météorites et de comètes», ajoute le chercheur dans un communiqué.

    «Cette découverte confirme également l'idée que les éléments fondamentaux de la vie sont communs dans l'espace. Cela renforce l'argument que la vie n'est pas un phénomène rare dans l'Univers», déclare Carl Pilcher, de l'Institut d'astrobiologie de la Nasa.

    Les protéines sont les molécules de base de la vie. Elles sont utilisées dans toutes les structures organiques des cheveux aux enzymes et constituent le catalyseur qui accélère ou régule les réactions chimiques dans les organismes. La vie utilise vingt différents acides aminés dans un nombre gigantesque de combinaisons pour fabriquer des millions de protéines différentes.

    Plus fines qu'un cheveu

    Stardust s'était approchée à moins de 225 km de Wild 2 le 2 janvier 2004 pour y capter des échantillons de poussières et de particules cométaires dans des cubes d'aérogel. Ce matériau, formé à plus de 99 % de vide, a permis de collecter les particules à grande vitesse sans les endommager. La plupart de ces particules cométaires sont plus fines qu'un cheveu humain. Seules deux douzaines des particules les plus grosses sont visibles à l'œil nu.

    L'aérogel avait ensuite été enfermé dans une capsule qui s'était détachée du vaisseau avant d'être parachutée sur la Terre le 15 janvier 2006. Des échantillons de Wild 2 ont été distribués à environ 150 chercheurs dans le monde pour être analysés.

    Les comètes, sortes de déchets produits lors de la naissance du système solaire il y a 4,5 milliards d'années, devraient aussi permettre d'en connaître les origines. Reste à savoir maintenant si les autres laboratoires vont trouver eux aussi cette molécule. En effet, il peut y avoir eu une contamination terrestre.

    Par le Figaro
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