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Un sénateur remet en cause le nombre de martyres durant la révolution algérienne

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  • Un sénateur remet en cause le nombre de martyres durant la révolution algérienne

    L’ancien sénateur Djameleddine Habibi a révélé à l’hebdomadaire El-Khabar El-Ousboui ses vérités relatives à la guerre de Libération nationale. Celles-ci sont demeurées jusque-là des «postulats indémontrables».

    Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Djameleddine Habibi précise, dans son entretien, que l’agression du Maroc sur l’Algérie en 1963 a été «prétendue» par l’ancien président Ahmed Ben Bella. Cette «mise en scène», selon lui, a été inventée pour mettre un terme aux conflit internes et à la lutte pour le pouvoir. Mais pourquoi l’attaque des Marocains n’a jamais été contestée par qui que ce soit ? A ce sujet, l’intervenant défie le commandement de toute contestation. Cet ancien moudjahid a également parlé d’assassinat des deux martyrs Si El- Haouès et Amirouche, incriminant le groupe de Oujda et de Gardimao. «La Révolution algérienne a été minée de l’intérieur par des intrus. Elle a été trahie et a connu deux types de victimes», a-t-il dit. Et d’expliquer qu’il y a ceux qui ont été tués par la France et ceux qui ont été assassinés par d’autres. Mais qui sont ces autres ? Le commandement de la révolution et le groupe de Oujda, des frontières et de Gardimao ! «Aujourd’hui, c’est facile de dénoncer les auteurs, mais assassiner quelqu’un et revenir des années plus tard pour le réhabiliter, c’est ce qui est inconcevable », s’indigne-t-il. Il a évoqué, par la même, les dépassements enregistrés durant la guerre de libération et toutes ces liquidations des officiers et des commanditaires de la Révolution qu’il a qualifiés de purs «actes de terrorisme». Dans le même registre, Djameleddine Habibi a accusé Boumediene et Ben Bella de l’exécution du colonel Mohamed Chaâbani, en octobre 1964. «Ils auraient pu lui accorder la grâce, mais ils ne l’ont pas fait, car c’était quelqu’un qui gênait beaucoup, étant fidèle aux principes de la Révolution». S’agissant du million et demi de martyrs, l’invité d’ El-Khabar El-Ousboui a assuré que ce chiffre «imaginaire » n’est qu’un «prétexte » pour dilapider l’argent du peuple. Malheureusement, poursuit-il, «ce mensonge auquel on croit toujours nous a coûté des milliards et permet de continuer à puiser annuellement de grandes sommes d’argent du Trésor public». Un «mensonge» qu’il a assimilé à l’histoire des faux moudjahidine. Enfin, l’ancien sénateur a déploré la situation actuelle que vit l’Algérie. «Notre pays est devenu un atelier de banditisme où règne le vol des biens de l’Etat et l’appauvrissement du peuple», a-t-il affirmé. Il en déduit, par là même, que l’Algérie qui se morfond entre les mains des malfaiteurs se retrouve de nouveau «colonisée» après que les moudjahidine l’ont libérée du colonisateur français. Il conclut son entretien en disant que le président Bouteflika continue dans la politique de «prestige» menée auparavant par l’ancien président Houari Boumediene.

    R. N.( Le Soir d'Algérie)

  • #2
    LES «RÉVÉLATIONS» D’UN SÉNATEUR
    c'était en 1963 qu'il fallait s'exprimer, aujourd'hui on s'en tape, mange *****!

    on profite du système ensuite lorsqu'on est plus dans le top 100, on essaye par tous les moyens pour y revenir.

    ****** vivement que l'on se débarrasse de toutes ces mauvaises graines!
    Mr NOUBAT

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    • #3
      Noubat
      Tu serais pas fils de moudjahid qui profite de la manne ?
      Les fils de Moujahid ne touchent rien, de meme pour les fils de Chahid.
      Trouve toi une autre categorie, au boulot

      Commentaire


      • #4
        LES «RÉVÉLATIONS» D’UN SÉNATEUR : «Un million et demi de martyrs n’est que mensonge»
        Il faut des preuves pour l’instant ce ne sont que des accusations. Des accusations très graves dont il doit répondre incessamment.
        "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

        Commentaire


        • #5
          200000;400000;800000 ou 1millions et demi c'est pas à nous de le dire mais aux historiens....1 millions et demi c'est quand meme exagéré, c'est de la propagande FLN,ca parait évident.

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          • #6
            Trouve toi une autre categorie, au boulot

            The Dice Man

            Si tu insistes

            Moudjahid, un fonds de commerce


            En Algérie, la carte d’ancien combattant est le meilleur sésame pour obtenir emploi ou aides. Ce système de prébendes, dont bénéficient toujours les familles des moudjahidin, coûte une fortune à l’Etat.
            mercredi 27 octobre 2004. M’barak Khalfa est un homme heureux. A 52 ans, cet ex-député incarne une véritable réussite, une success story dans un pays qui en manque cruellement. « Nous sommes très puissants, reconnaît-il avec le sourire. Le Président [Abdlelaziz Bouteflika] nous écoute. Il nous gâte. Car nous avons beaucoup fait pour l’Algérie. Nous appartenons à la même famille révolutionnaire. » L’Organisation nationale des enfants de moudjahidin (Onem) qu’il dirige rassemble les fils et filles d’anciens combattants de la guerre d’indépendance et a pour siège une belle villa à colonnades, plantée sur les hauteurs, à El-Biar, le quartier huppé d’Alger. « Nous possédons des représentations dans toutes les wilayas (préfectures), et même à Paris. »
            Après onze ans d’existence, l’Onem revendique pas moins de 1,2 million d’adhérents. Un chiffre invérifiable, qui ne cesse d’augmenter, selon son secrétaire général : « Calculez ! Il y a eu au moins un million de moudjahidin. Cela fait six ou sept millions d’enfants et donc de membres potentiels. Au rythme actuel, on va finir par dépasser les effectifs de l’Ugta (la centrale syndicale unique). »
            Le nom de son mouvement ne doit pas faire illusion. Ses cadres ne sont plus depuis longtemps des enfants. Ils étaient déjà des hommes mûrs et installés lorsqu’ils ont décidé de se regrouper, le 16 février 1993. « Nous avons créé notre association à l’époque du terrorisme pour défendre l’Algérie, la révolution et nos droits. » Des objectifs qui, dans leur esprit, ont tendance à se confondre.
            « Nous voulons être bien considérés dans notre pays. Car nous sommes la priorité des priorités », assure Yamina Khaledi, responsable de la section des femmes. « Nous ne sommes pas un organisme social. Nous ne demandons rien. Seulement le minimum, ajoute M’barak Khalfa. Des postes de responsabilité, car nous sommes les enfants de l’Etat, et des aides dans le domaine agricole, car le fils de celui qui a défendu la terre connaît sa valeur. »
            Sur le blason de l’Onem, une main transmet à une autre un flambeau. Pour beaucoup d’Algériens, il s’agit bien plus d’une passation de pouvoirs que d’un legs apostolique. Un homme d’affaires, lui-même fils de martyr, tonne contre ce « club d’enfants de militaires entrés en résistance à la veille de l’indépendance », cette « poignée de privilégiés qui, sans la moindre pudeur, réclame encore plus d’avantages ».
            De vrais martyrs dans le dénuement
            Ces quadras ou quinquas qui revendiquent haut et fort leurs quartiers de noblesse essuient les moqueries de leurs concitoyens. « Et après, ça sera le tour des petits-enfants ? », s’esclaffe un architecte. La blague court dans tout Alger. Un professeur demande à ses élèves quel métier ils souhaitent faire plus tard. Réponse unanime de la classe : enfant de moudjahid.
            L’Onem n’est pas seule à vouloir sa part d’héritage. Quatre officines rivales se réclament des descendants de chouhada, de martyrs. « Nous sommes une force politique presque incontournable », affirme le patron de l’une d’elles, Houari Tayeb, qui se targue d’avoir 850 000 adhérents. « Voyez, nous avons même des coffres », lance-t-il au cours de la visite de ses vastes bureaux capitonnés, sur la corniche, à deux pas du Parlement.
            Un demi-siècle plus tard, des « anciens combattants » dûment répertoriés et leurs familles forment une caste à part. Nombre d’entre eux bénéficient de prérogatives, de passe-droits, de prébendes. Ce détournement de la « révolution » choque, à commencer par les maquisards de la première heure qui, à l’inverse des encartés professionnels, vivent souvent dans le plus grand dénuement. « On a créé deux catégories de citoyens, comme au temps de la colonisation. Il y a ceux qui disent "l’Algérie nous appartient. Nous l’avons libérée", et les autres », s’écrie Me Abdenour Ali Yahia, fondateur de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (Laddh). Alors leader syndicaliste, il a été arrêté et violemment battu par les militaires français en 1957. Devenu invalide, il n’a obtenu sa pension mensuelle de 10 250 dinars (100 euros) qu’à l’âge de 80 ans. « Je ne la voulais pas. J’ai fait mon devoir, c’est tout. »
            Du fait des profiteurs du système, « les jeunes considèrent aujourd’hui le statut de moudjahid comme une rente et non plus comme un devoir accompli », regrette Samir Imalayen, qui fut l’un des plus jeunes prisonniers de la fédération de France du FLN. « Le batani (ventru) a remplacé le watani (patriote) », résume un ancien négociateur du FLN, Rabah Boulaïd.
            L’« attestation communale » d’ancien combattant reste très convoitée. Malika ne désespère pas de l’obtenir. Elle s’occupe aujourd’hui d’une association de disparus au cours de la guerre de la décennie 90. Pendant « l’autre » guerre, elle vivait avec son mari en France et transportait des fonds pour le FLN. « Il a obtenu sa carte, pas moi. J’étais naïve », raconte-t-elle au milieu des photos de tous ceux dont elle cherche aujourd’hui la trace. Le titre lui permettrait de toucher une pension, mais aussi de décrocher une licence de taxi ou de café... « Un taxi, ça me dirait bien. Y en a qui la [la licence] louent. ça fait un revenu. » Jusqu’à 50 000 dinars par mois (500 euros). Six fois le salaire minimum. Surtout, « si tu as le papier, c’est toi qui parles, pas eux. C’est une garantie à vie pour toi et ta famille. Tu ne demandes plus, tu exiges ».
            Il est très difficile de connaître précisément les avantages accordés de jure ou de facto aux détenteurs du « papier » ou d’évaluer leur coût. Le ministère des Moudjahidin n’a pas donné suite à une demande d’interview dont il avait accepté le principe, ni aux questions écrites auxquelles il s’était engagé à répondre. Selon plusieurs sources, son budget arriverait en troisième place après ceux de l’Education et de la Défense. Samir Imalayen, un ancien de la maison, se souvient qu’à la fin des années 70 les moudjahidin pouvaient déjà importer des voitures hors taxes, voyager en avion à prix réduit, voire gratuitement, ou encore obtenir des facilités de crédit. « Il n’y avait pas de règles précises. Le montant dépendait de la personne. Cela faisait d’autant plus grincer les dents que beaucoup de ces prêts n’ont jamais été remboursés. On a pu aussi attribuer des terres, même si aucun texte ne le prévoyait. Cela dépendait de la position sociale de l’intéressé. » La liste est longue. « Ce sont des emplois réservés, des départs en retraite anticipés, des avancements plus rapides, des salaires plus élevés, des priorités au logement », déclare un ancien haut responsable de la Sonatrach, la compagnie nationale qui gère la manne des hydrocarbures. Et de conclure, énervé, après sa longue énumération : « On aurait mieux fait, pendant la guerre, de recruter des mercenaires. ça nous aurait coûté moins cher ! »


            ( Suite)http://www.algerie-dz.com/article1217.html

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            • #7
              200000;400000;800000 ou 1millions et demi c'est pas à nous de le dire mais aux historiens....1 millions et demi c'est quand meme exagéré, c'est de la propagande FLN,ca parait évident.
              Trouvez la contradiction...

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              • #8
                Si tu insistes
                Moudjahid, un fonds de commerce
                Tu sautes du coq a l'ane, je t'ai vu courrir dans les archives de FA pour m'enfin sortir un article vague,
                Trouve moi un article de lois qui parle de pension pour fils de moujahid,
                Noubat
                Tu serais pas fils de moudjahid qui profite de la manne ?
                Du vent,

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                • #9
                  il est évident que la france a minimisé le nombre de victimes et dans l'opposé le FLN l'a exagère ... 1.5 millions est un chiffre fantaisiste.
                  enfin, on s'en doutait bien que la guerre d'Algérie était loin d'être aussi propre que certains le chante et l'idéalise exagérément ... coup bas, règlement de compte, manigances, liquidation ... on a pas fini d'en apprendre sur les dessous de cette guerre ... dont on a fait le pilier de la nation algérienne.
                  Dernière modification par Gironimoo, 20 août 2009, 17h28.

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                  • #10
                    Chichounet

                    Je t'imagines tout frétillant de joie à quand tu as trouvé cette "perle"

                    Hélas, hélas...bip bip passe au travers une fois de plus.

                    Allez, on attend ta prochaine trouvaille
                    « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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                    • #11
                      Comme partout il y a des mythes et légendes qui forgent la culture d'une société.
                      La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                      • #12
                        1,5 millions ne me parait pas si exagere que ca si on prend en compte les civils et les morts de la resistance durant 130 ans.. Peut etre meme que le vrai chiffre est superieur. Pour ce qui est des profiteurs comme cet ex-Senateur: sans commentaires. Sa sortie reflete un combat pour ses interets personels pas pour la verite, sinon il aurait parle ca fait longtemps. En ce qui me concerne je ne lui fais pas confiance sur ce qu'il dit..

                        ∑ (1/i²) = π²/6
                        i=1

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                        • #13
                          1,5 millions ne me parait pas si exagere que ca si on prend en compte les civils et les morts de la resistance durant 130 ans
                          ça c'est un détail de taille qui nous échappé à tout le monde ... maintenant le 1.5 millions de martyres c'est sure les 130 ans de colonisations c'est plus seulement de 1954 à 1962 ?

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                          • #14
                            Non, l'histoire officielle Algerienne parle de 1.5 millions de martyrs pour la seule guerre de 1954 a 1962, et tu le sais. Mais il ne faut surtout pas oublier les martyrs d'avant 1954.

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                            • #15
                              et ca sort un 20 aout

                              Nous constatons malheureusement aujourd’hui, qu’il existe des gens autour de nous qui emboitent le pas au colonialisme pour salir l œuvre de la revolution
                              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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