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Tahri sans barrières

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  • Tahri sans barrières

    Le premier médaillé français, en bronze sur le 3 000 mètres steeple, n’hésite pas à s’exiler pour gagner.

    Envoyé spécial.

    Première médaille d’un clan français qui, lors des Mondiaux de Berlin, ressemble souvent aux « Bronzés font de l’athlé » (festival de fausses excuses ou, pire, Yannick Fonsat qui perd ses pointes avant d’entrer en lice mardi sur 400 mètres), le Messin « Bob » Tahri est le contre-exemple parfait de l’athlète qui s’investit à corps perdu dans sa préparation. Pour décrocher le bronze du steeple, mardi soir à Berlin, sa première médaille dans un grand championnat mondial à trente ans, le steepler s’est non seulement arraché de la meute de quatre Kényans qui l’encadraient, mais s’est aussi largement déraciné de ses terres lorraines. À vrai dire, Tahri est un homme sans barrières mais aussi sans frontières. Longtemps habitué du Kenya et de ses déjeuners autour de « l’ougali », une pâte de farine de maïs, il a rompu en 2009 « avec ses habitudes pour ne pas tomber dans la monotonie ».

    Direction donc l’Éthiopie d’abord, à l’automne, puis l’Algérie ensuite, avant de rejoindre l’Afrique du Sud en janvier. Une étape plus habituelle cette fois à Potchefstroom, dans la région du Transvaal, à une centaine de kilomètres au sud de Johannesburg, pour un stage à une altitude de 1 400 mètres.

    Et puis, enfin rebelote en Algérie au printemps dernier pour ce fils d’immigrés algériens. « C’est d’ailleurs avec son passeport algérien qu’il est entré chez nous en avril », raconte Chafik Boukabes, journaliste algérien habitué des grands événements athlétiques. C’est donc en Kabylie, sur un plateau situé à une hauteur de 1 800 mètres près de Tikda, à Oued Rhiou précisément, que le recordman d’Europe du steeple (8’1’’18 en finale à Berlin) a fini de prendre de la hauteur pour enfin gravir les marches d’un podium - international.

    F. S.
    L'Humanité

  • #2
    déjeuners autour de « l’ougali », une pâte de farine de maïs
    Ca fait longtemps que j'en ai pas mangé. La bouffe de l'afrique de l'est est délicieuse !
    Bravo à lui sinon.
    La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

    Commentaire


    • #3
      tigjda en kabylie , surement le complexe sportif dont ils parlent , mais oued rhiou c à relizanr non? ya un autre oued rhiou en kabylie?
      en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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