[Aps 20/8/09] ALGER - Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a affirmé jeudi à Alger que le Congrès de la Soummam constitua "un tournant décisif" en instituant de nouveaux mécanismes pour le processus de libération. "Nonobstant les aspects organisationnels ayant présidé à la tenue du Congrès de la Soummam, à savoir une planification sans faille, une gestion efficiente et des propositions à la hauteur des défis, le Congrès a mis en place des bases et des fondements en matière d'organisation et de procédures, et défini les relations entre les cadres à l'intérieur et à l'extérieur du pays ainsi qu'entre le politique et le militaire", a souligné le président Bouteflika dans une allocution lue en son nom par le ministre d'Etat, représentant personnel du président de la République, M. Abdelaziz Belkhadem, à l'occasion de la célébration de la Journée nationale du moudjahid (20 août 1955-1956).
"Les masses populaires n'étaient pas en reste dans les priorités du Congrès", a-t-il dit, ajoutant que même si "d'aucuns pourraient évoquer des divergences d'idées et de vues autour de ce sujet, il n'en demeure pas moins que le Congrès de la Soummam, eu égard à la portée cruciale de ses résultats, connus de tous, fait l'unanimité".
"Pour montrer à tout un chacun que la marche suivie par le peuple algérien était irréductible et émanait d'un choix mûrement réfléchi, d'une vision on
ne peut plus claire et d'idées en parfaite harmonie avec le cours de l'Histoire et les aspirations des peuples opprimés, les dirigeants de la Révolution décidèrent de se réunir à nouveau après le 20 août 1955 et choisirent le 20 août 1956 pour la tenue du Congrès de la Soummam qui constitua un tournant décisif en instituant de nouveaux mécanismes pour le processus de libération", a-t-il relevé.
Le chef de l'Etat a indiqué qu'"une réflexion profonde est venue ainsi approfondir les acquis des étapes précédentes de la lutte contre l'occupant.
L'avenir de la révolution est décidé à la faveur d'une prise de conscience et d'un développement cohérent assurant l'équilibre entre évènements, actes et paroles et entre théorie et pratique", a-t-il dit.
"Il s'agit là d'un point d'une grande importance que les chercheurs ainsi que les historiens ne doivent nullement perdre de vue lorsqu'ils abordent la Révolution et la place qu'elle occupe dans l'histoire contemporaine", a-t-il ajouté.
Le président Bouteflika a souligné que "cet évènement dont nous célébrons aujourd'hui les hauts faits et dont les acquis militaires et politiques sont source de fierté et d'orgueil à ce jour, est un double anniversaire qui consacre la complémentarité entre la base et le sommet en prélude aux étapes suivantes".
Ces étapes, a-t-il noté, ont vu "des institutions issues du Congrès de la Soummam tels le Conseil national de la Révolution, le Comité de coordination et d'exécution et le Gouvernement provisoire, prendre en main l'action armée, diplomatique, sociale, culturelle et sportive et menèrent les négociations, ô combien ardues, avec l'occupant, ayant débouché sur le recouvrement de l'indépendance et la souveraineté du pays".
"Nous célébrons aujourd'hui le 54e anniversaire du 20 août, ce jour que les moudjahidine se sont appropriés dans toute sa signification et sa symbolique et avec tout ce qu'il a impliqué comme sacrifices. Ce jour qui est véritablement la consécration de la volonté d'un peuple qui s'est insurgé contre l'injustice. C'est en ce jour que jaillit l'étincelle qui transforma l'Algérie tout entière en un volcan en éruption. Le peuple avait en effet dit son dernier mot", a-t-il rappelé.
Le président Bouteflika a affirmé que "le 20 août 1955 ne laissa plus de place au doute ni à l'hésitation", précisant que "ce
fut la rupture avec les tenants des solutions faciles ayant succombé aux manoeuvres de l'occupant et cru à ses promesses de réformes, des promesses qui ne seront
jamais tenues durant des décennies d'hégémonie et d'oppression".
"L'insurrection du 20 août a fait voler en éclats les illusions des occupants, politiques, militaires et colons compris, tant elle traduisait une détermination inébranlable à intensifier l'action armée jusqu'au triomphe. Elle a également tranché la position des indécis qui avaient hésité au moment charnière entre deux ères, celle déclinante de l'occupation et de la tyrannie et celle naissante de la libération", a-t-il poursuivi.
"Si le 1er Novembre 1954 a été la matrice du projet de libération, le 20 août 1955 a été la confirmation de la justesse de cette décision et de la pertinence du choix et un grand pas en avant dans un processus irréversible", a-t-il encore dit.
"Saisissant la gravité des événements survenus à cette date et leurs répercussions sur sa présence-même, l'occupant riposta avec une violence dénuée de toute humanité. En désespoir de cause, l'occupant se livra à une véritable entreprise macabre :exterminations massives, destruction et politique de la terre brûlée y trouvèrent toute leur essence. Il était pris d'une telle folie que sa machine de guerre emportait tout sur son passage sans distinction aucune n'épargnant ni femmes ni enfants", a-t-il fait remarquer.
Qualifiant cette journée de "mémorable", le président de la République a relevé qu'elle "a fait que la haine et la rancoeur de l'occupant soient plus grandes tout comme l'était son instinct de vengeance et de criminalité", ajoutant que l'occupant "s'est acharné sur des milliers d'innocents les exterminant de sang-froid avant de jeter leurs cadavres dans des charniers".
"Au moment où il pensait avoir réprimé l'élan du combat et étouffé à jamais la flamme de la révolution, l'occupant eut aussitôt à ressentir l'amertume de la désillusion grâce à la détermination du peuple de relever le défi par la force des armes jusqu'à la victoire", a-t-il rappelé.
Pour le chef de l'Etat, "la révolution avait dépassé les frontières nationales et pris une envergure internationale avec l'inscription, pour la première fois, de la question algérienne à l'ordre du jour de l'Assemblée générale des Nations Unies".
"Au niveau régional, la révolution se voulait également un soutien à la lutte du peuple marocain frère contre le même occupant qui avait, alors, exilé le défunt Roi feu Mohamed V", a-t-il dit.
Le chef de l'Etat a indiqué que "nos générations présentes et futures, qui jouissent désormais des bienfaits de l'indépendance et de la souveraineté et disposent, de surcroît, d'autant d'outils et de procédés modernes de compréhension, d'analyse et de recherche, ne doivent guère porter des jugements hâtifs concernant la Révolution".
"Il convient à ce propos de l'examiner en profondeur et en toute objectivité dans son contexte historique et son cadre général", a-t-il encore dit.
Pour le président de la République, "le devoir nous dicte d'aller au delà de la description et la classification des faits de l'Histoire comme s'il s'agissait d'évènements contingents échappant à toute causalité".
"Nous avons aujourd'hui besoin plus que jamais de moraliser la vie des individus et des sociétés et ancrer les vertus de la Révolution qui a vu naître des femmes et des hommes qui incarnèrent les valeurs d'abnégation, d'altruisme mais surtout d'amour de la patrie, autant de valeurs qui leur ont permis d'accomplir
le plus grand exploit de la société algérienne de tous les temps", a-t-il poursuivi.
"Les masses populaires n'étaient pas en reste dans les priorités du Congrès", a-t-il dit, ajoutant que même si "d'aucuns pourraient évoquer des divergences d'idées et de vues autour de ce sujet, il n'en demeure pas moins que le Congrès de la Soummam, eu égard à la portée cruciale de ses résultats, connus de tous, fait l'unanimité".
"Pour montrer à tout un chacun que la marche suivie par le peuple algérien était irréductible et émanait d'un choix mûrement réfléchi, d'une vision on
ne peut plus claire et d'idées en parfaite harmonie avec le cours de l'Histoire et les aspirations des peuples opprimés, les dirigeants de la Révolution décidèrent de se réunir à nouveau après le 20 août 1955 et choisirent le 20 août 1956 pour la tenue du Congrès de la Soummam qui constitua un tournant décisif en instituant de nouveaux mécanismes pour le processus de libération", a-t-il relevé.
Le chef de l'Etat a indiqué qu'"une réflexion profonde est venue ainsi approfondir les acquis des étapes précédentes de la lutte contre l'occupant.
L'avenir de la révolution est décidé à la faveur d'une prise de conscience et d'un développement cohérent assurant l'équilibre entre évènements, actes et paroles et entre théorie et pratique", a-t-il dit.
"Il s'agit là d'un point d'une grande importance que les chercheurs ainsi que les historiens ne doivent nullement perdre de vue lorsqu'ils abordent la Révolution et la place qu'elle occupe dans l'histoire contemporaine", a-t-il ajouté.
Le président Bouteflika a souligné que "cet évènement dont nous célébrons aujourd'hui les hauts faits et dont les acquis militaires et politiques sont source de fierté et d'orgueil à ce jour, est un double anniversaire qui consacre la complémentarité entre la base et le sommet en prélude aux étapes suivantes".
Ces étapes, a-t-il noté, ont vu "des institutions issues du Congrès de la Soummam tels le Conseil national de la Révolution, le Comité de coordination et d'exécution et le Gouvernement provisoire, prendre en main l'action armée, diplomatique, sociale, culturelle et sportive et menèrent les négociations, ô combien ardues, avec l'occupant, ayant débouché sur le recouvrement de l'indépendance et la souveraineté du pays".
"Nous célébrons aujourd'hui le 54e anniversaire du 20 août, ce jour que les moudjahidine se sont appropriés dans toute sa signification et sa symbolique et avec tout ce qu'il a impliqué comme sacrifices. Ce jour qui est véritablement la consécration de la volonté d'un peuple qui s'est insurgé contre l'injustice. C'est en ce jour que jaillit l'étincelle qui transforma l'Algérie tout entière en un volcan en éruption. Le peuple avait en effet dit son dernier mot", a-t-il rappelé.
Le président Bouteflika a affirmé que "le 20 août 1955 ne laissa plus de place au doute ni à l'hésitation", précisant que "ce
fut la rupture avec les tenants des solutions faciles ayant succombé aux manoeuvres de l'occupant et cru à ses promesses de réformes, des promesses qui ne seront
jamais tenues durant des décennies d'hégémonie et d'oppression".
"L'insurrection du 20 août a fait voler en éclats les illusions des occupants, politiques, militaires et colons compris, tant elle traduisait une détermination inébranlable à intensifier l'action armée jusqu'au triomphe. Elle a également tranché la position des indécis qui avaient hésité au moment charnière entre deux ères, celle déclinante de l'occupation et de la tyrannie et celle naissante de la libération", a-t-il poursuivi.
"Si le 1er Novembre 1954 a été la matrice du projet de libération, le 20 août 1955 a été la confirmation de la justesse de cette décision et de la pertinence du choix et un grand pas en avant dans un processus irréversible", a-t-il encore dit.
"Saisissant la gravité des événements survenus à cette date et leurs répercussions sur sa présence-même, l'occupant riposta avec une violence dénuée de toute humanité. En désespoir de cause, l'occupant se livra à une véritable entreprise macabre :exterminations massives, destruction et politique de la terre brûlée y trouvèrent toute leur essence. Il était pris d'une telle folie que sa machine de guerre emportait tout sur son passage sans distinction aucune n'épargnant ni femmes ni enfants", a-t-il fait remarquer.
Qualifiant cette journée de "mémorable", le président de la République a relevé qu'elle "a fait que la haine et la rancoeur de l'occupant soient plus grandes tout comme l'était son instinct de vengeance et de criminalité", ajoutant que l'occupant "s'est acharné sur des milliers d'innocents les exterminant de sang-froid avant de jeter leurs cadavres dans des charniers".
"Au moment où il pensait avoir réprimé l'élan du combat et étouffé à jamais la flamme de la révolution, l'occupant eut aussitôt à ressentir l'amertume de la désillusion grâce à la détermination du peuple de relever le défi par la force des armes jusqu'à la victoire", a-t-il rappelé.
Pour le chef de l'Etat, "la révolution avait dépassé les frontières nationales et pris une envergure internationale avec l'inscription, pour la première fois, de la question algérienne à l'ordre du jour de l'Assemblée générale des Nations Unies".
"Au niveau régional, la révolution se voulait également un soutien à la lutte du peuple marocain frère contre le même occupant qui avait, alors, exilé le défunt Roi feu Mohamed V", a-t-il dit.
Le chef de l'Etat a indiqué que "nos générations présentes et futures, qui jouissent désormais des bienfaits de l'indépendance et de la souveraineté et disposent, de surcroît, d'autant d'outils et de procédés modernes de compréhension, d'analyse et de recherche, ne doivent guère porter des jugements hâtifs concernant la Révolution".
"Il convient à ce propos de l'examiner en profondeur et en toute objectivité dans son contexte historique et son cadre général", a-t-il encore dit.
Pour le président de la République, "le devoir nous dicte d'aller au delà de la description et la classification des faits de l'Histoire comme s'il s'agissait d'évènements contingents échappant à toute causalité".
"Nous avons aujourd'hui besoin plus que jamais de moraliser la vie des individus et des sociétés et ancrer les vertus de la Révolution qui a vu naître des femmes et des hommes qui incarnèrent les valeurs d'abnégation, d'altruisme mais surtout d'amour de la patrie, autant de valeurs qui leur ont permis d'accomplir
le plus grand exploit de la société algérienne de tous les temps", a-t-il poursuivi.
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