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Londres (awp/afp) - Les cours des métaux échangés au London Metal Exchange ont reculé dans un bel ensemble cette semaine, sur un marché à bout de souffle après des semaines d'escalade, nombre d'experts jugeant que l'état de l'offre et la demande ne justifiait pas encore un tel emballement.
L'aluminium n'a pas été affecté par l'accident dans une centrale hydroélectrique en Russie ayant interrompu la production de plusieurs usines.
Les contre-performances de la Bourse de Shanghai cette semaine ont particulièrement pesé, la Chine jouant un rôle dominant dans la consommation de matières premières. Les investisseurs craignent aussi qu'un possible resserrement du crédit ne freine la croissance chinoise.
Le CUIVRE, chef de file des métaux de base, a d'abord continué sur sa lancée, atteignant 6480 dollars la tonne, son niveau le plus haut en 11 mois.
Affecté ensuite par un retour de morosité, le prix du métal rouge est tombé à 5818 dollars, son niveau le plus faible depuis début août. Il finissait la semaine en baisse de 4%.
"Des données économiques décevantes, une chute des Bourses et un rebond du dollar ont fait pression à la baisse sur les prix du cuivre", notait ainsi Robin Bahr, de Calyon.
"La hausse des stocks détenus par les marchés de métaux (comme le LME, ndlr), due à la faiblesse saisonnière de la demande, plaident en faveur d'un retour des prix vers 5000 dollars la tonne dans les semaines à venir", estime-t-il.
A moyen terme, les perspectives du métal restent favorables, avec un déficit attendu dès 2010, a toutefois estimé le cabinet GFMS dans un rapport publié jeudi.
Le cabinet s'attend ainsi à un prix moyen de 6000 dollars au quatrième trimestre, avec un pic possible vers 6500 dollars.
Les prix de l'ALUMINIUM ont perdu 5,5%, malgré l'interruption en électricité de quatre usines d'électrolyse de Rusal, premier producteur mondial.
Alors que les prix du métal léger avaient atteint 2115 dollars début août, leur niveau le plus élevé depuis novembre, ils ont été érodés par un retour du sentiment que l'offre restait surabondante par rapport à la demande.
Une crainte avivée par l'annonce d'un rebond de la production mondiale en juillet. Celle-ci a atteint 3,044 millions de tonnes en juillet, son niveau le plus élevé depuis le mois de décembre contre 2,928 millions de tonnes en juin, selon l'Institut international de l'aluminium.
La hausse continue des stocks entreposés au LME, symptomatique d'un marché en surplus, pesait aussi sur les prix. Jeudi, ils ont atteint 4,62 millions de tonnes, un record historique.
Dans ce contexte, les difficultés rencontrées par Rusal, le premier producteur mondial, après l'accident qui a ravagé la plus grande centrale hydroélectrique de Russie, n'ont pas eu d'impact.
"Selon Rusal, la fermeture de la centrale électrique pourrait entraîner une baisse de la production annuelle d'aluminium de 500'000 tonnes", observait pourtant Eugen Weinberg, analyste chez Commerzbank, notant aussi que, d'après le propriétaire de la centrale, les réparations pourraient prendre quatre ans.
Les investisseurs ont aussi battu froid le NICKEL. Son cours, qui s'était envolé la semaine dernière jusqu'à 21'325 dollars la tonne, un plus haut depuis août 2008, a perdu 7,3%, victime de prises de bénéfices.
Les investisseurs ont aussi délaissé le ZINC. Monté la semaine dernière à 1948 dollars la tonne, un plus haut depuis un an, le métal a lâché 2%.
L'ETAIN a touché 13'305 dollars la tonne, un plus bas depuis un mois.
Sur le LME, une tonne de cuivre pour livraison dans trois mois valait 6105 dollars la tonne vendredi à 11H00 GMT (13h00 HEC) contre 6373 dollars la tonne une semaine plus tôt vers 13H00 GMT.
L'aluminium valait 1925 dollars la tonne contre 2040 dollars.
Le plomb valait 1846 dollars la tonne contre 1910 dollars.
L'étain valait 14'050 dollars contre 15'050 dollars.
Le nickel valait 19'100 dollars la tonne contre 20'625 dollars.
Le zinc valait 1820 dollars contre 1871 dollars.
rp
(AWP/21 août 2009 14h15)
L'aluminium n'a pas été affecté par l'accident dans une centrale hydroélectrique en Russie ayant interrompu la production de plusieurs usines.
Les contre-performances de la Bourse de Shanghai cette semaine ont particulièrement pesé, la Chine jouant un rôle dominant dans la consommation de matières premières. Les investisseurs craignent aussi qu'un possible resserrement du crédit ne freine la croissance chinoise.
Le CUIVRE, chef de file des métaux de base, a d'abord continué sur sa lancée, atteignant 6480 dollars la tonne, son niveau le plus haut en 11 mois.
Affecté ensuite par un retour de morosité, le prix du métal rouge est tombé à 5818 dollars, son niveau le plus faible depuis début août. Il finissait la semaine en baisse de 4%.
"Des données économiques décevantes, une chute des Bourses et un rebond du dollar ont fait pression à la baisse sur les prix du cuivre", notait ainsi Robin Bahr, de Calyon.
"La hausse des stocks détenus par les marchés de métaux (comme le LME, ndlr), due à la faiblesse saisonnière de la demande, plaident en faveur d'un retour des prix vers 5000 dollars la tonne dans les semaines à venir", estime-t-il.
A moyen terme, les perspectives du métal restent favorables, avec un déficit attendu dès 2010, a toutefois estimé le cabinet GFMS dans un rapport publié jeudi.
Le cabinet s'attend ainsi à un prix moyen de 6000 dollars au quatrième trimestre, avec un pic possible vers 6500 dollars.
Les prix de l'ALUMINIUM ont perdu 5,5%, malgré l'interruption en électricité de quatre usines d'électrolyse de Rusal, premier producteur mondial.
Alors que les prix du métal léger avaient atteint 2115 dollars début août, leur niveau le plus élevé depuis novembre, ils ont été érodés par un retour du sentiment que l'offre restait surabondante par rapport à la demande.
Une crainte avivée par l'annonce d'un rebond de la production mondiale en juillet. Celle-ci a atteint 3,044 millions de tonnes en juillet, son niveau le plus élevé depuis le mois de décembre contre 2,928 millions de tonnes en juin, selon l'Institut international de l'aluminium.
La hausse continue des stocks entreposés au LME, symptomatique d'un marché en surplus, pesait aussi sur les prix. Jeudi, ils ont atteint 4,62 millions de tonnes, un record historique.
Dans ce contexte, les difficultés rencontrées par Rusal, le premier producteur mondial, après l'accident qui a ravagé la plus grande centrale hydroélectrique de Russie, n'ont pas eu d'impact.
"Selon Rusal, la fermeture de la centrale électrique pourrait entraîner une baisse de la production annuelle d'aluminium de 500'000 tonnes", observait pourtant Eugen Weinberg, analyste chez Commerzbank, notant aussi que, d'après le propriétaire de la centrale, les réparations pourraient prendre quatre ans.
Les investisseurs ont aussi battu froid le NICKEL. Son cours, qui s'était envolé la semaine dernière jusqu'à 21'325 dollars la tonne, un plus haut depuis août 2008, a perdu 7,3%, victime de prises de bénéfices.
Les investisseurs ont aussi délaissé le ZINC. Monté la semaine dernière à 1948 dollars la tonne, un plus haut depuis un an, le métal a lâché 2%.
L'ETAIN a touché 13'305 dollars la tonne, un plus bas depuis un mois.
Sur le LME, une tonne de cuivre pour livraison dans trois mois valait 6105 dollars la tonne vendredi à 11H00 GMT (13h00 HEC) contre 6373 dollars la tonne une semaine plus tôt vers 13H00 GMT.
L'aluminium valait 1925 dollars la tonne contre 2040 dollars.
Le plomb valait 1846 dollars la tonne contre 1910 dollars.
L'étain valait 14'050 dollars contre 15'050 dollars.
Le nickel valait 19'100 dollars la tonne contre 20'625 dollars.
Le zinc valait 1820 dollars contre 1871 dollars.
rp
(AWP/21 août 2009 14h15)
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