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Le touriste français enlevé en mai dans le sud du pakistan a été libéré

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    Le touriste français enlevé il y a trois mois par des hommes armés dans le Baloutchistan, une zone extrêmement dangereuse du sud du Pakistan, a été libéré sain et sauf vendredi par ses ravisseurs, les autorités pakistanaises évoquant un rapt crapuleux.
    Cet homme, Antoine Falsaperla, était l'otage d'un gang de "criminels locaux" et non de combattants islamistes ou de rebelles séparatistes qui se livrent fréquemment aux kidnappings d'étrangers au Pakistan, ont affirmé plusieurs responsables des forces pakistanaises de sécurité et des sources proches du dossier.
    Les conditions et circonstances de sa libération, à l'aube, n'ont pas été révélées, mais ses ravisseurs avaient réclamé une "rançon" quelque temps après l'enlèvement, avaient alors indiqué à l'AFP des hauts responsables pakistanais au Baloutchistan.
    Né dans l'Ain, en France, cet homme, âgé de 41 ans, vivait de "petits boulots" saisonniers, selon des sources proches du dossier.
    "Il a été relâché. Il est en sécurité, sain et sauf, entre les mains des autorités pakistanaises", avait déclaré dans la matinée à l'AFP un haut responsable des services de sécurité, sous couvert de l'anonymat.
    "Il est en lieu sûr depuis ce matin à Quetta", la capitale de la province du Baloutchistan, a confirmé un autre officier.
    Il a été remis dans la soirée à des diplomates de l'ambassade de France à Islamabad et devait rapidement s'envoler pour Paris, a annoncé la représentation française à l'AFP.
    Le président français Nicolas Sarkozy a exprimé "son vif soulagement après l'annonce de la libération de l'otage français" et "a adressé ses remerciements aux autorités pakistanaises pour leur aide décisive dans cet heureux dénouement", selon un communiqué de la présidence.
    Quand il a été kidnappé le 23 mai, le touriste venait d'Inde en camping-car avec cinq compagnons de route français, dont deux enfants en bas âge, et circulait dans une zone proche de la frontière afghane infestée de combattants islamistes et de talibans proches d'Al-Qaïda, de rebelles séparatistes baloutches et de gangs criminels.
    Le rapt avait eu lieu à moins de 80 km au sud de la frontière afghane, une zone où les ambassades occidentales et les autorités pakistanaises déconseillent très fortement aux étrangers de s'aventurer.
    L'homme enlevé faisait partie d'un groupe de six touristes français --trois hommes, une femme et deux enfants âgés de 2 et 6 ans-- qui se rendaient de Quetta en Iran, pays frontalier, à bord d'un camping-car et d'une voiture immatriculés en France.
    Ils avaient séjourné auparavant longuement en Inde, à Goa notamment.
    Les touristes s'étaient arrêtés pour une courte pause dans la zone de Landi, à 330 km au sud-ouest de Quetta.
    La voiture était repartie avec à bord un homme, la femme et les deux enfants.
    Le conducteur du camping-car, un homme handicapé, s'apprêtait à démarrer pour les rejoindre quand au moins six hommes armés avaient surgi. Ils avaient extirpé l'ami qui l'accompagnait et l'avaient précipité dans leur véhicule, selon le récit livré par le conducteur aux policiers.
    Les assaillants avaient laissé repartir le chauffeur du camping-car parce qu'il était handicapé, selon la police. Les quatre autres touristes se trouvaient à un kilomètre de là, au moment de l'attaque.
    AFP
    NOTRE PLUS GRANDE FORCE N'EST PAS DE NE JAMAIS TOMBER MAIS DE TOUJOURS NOUS RELEVER CHAQUE FOIS QUE NOUS TOMBONS
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