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Le pétrole finit la semaine au plus haut depuis 10 mois à New York

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  • Le pétrole finit la semaine au plus haut depuis 10 mois à New York

    LONDRES - Les prix du pétrole concluaient la semaine vendredi à leur niveau le plus élevé en 10 mois à New York, portés des signes de reprise économique et une forte chute des réserves pétrolières américaines.

    A 15H30 GMT (17H30 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre gagnait 57 cents par rapport à la clôture de la veille, à 73,90 dollars, sur l'InterContinental Exchange (ICE).

    A la même heure, le brut léger texan (WTI) pour livraison, pour l'échéance d'octobre également, devenue ce jour la nouvelle référence, gagnait 90 cents à 73,81 dollars sur le New York Mercantile Exchange.

    Durant les échanges, le pétrole a atteint 74,72 dollars, un plus haut depuis le 20 octobre, et il grimpé jusqu'à 74,97 dollars à Londres, en deçà des 76 dollars atteint début août.

    La progression s'explique par "le dollar et les chiffres des stocks pétroliers (américains, ndlr) publiés mercredi", estime Andrey Kryuchenkov, analyste chez VTB Capital.

    Les cours ont renforcé leur progression après un discours du président de la banque centrale des Etats-Unis, Ben Bernanke, qui eu pour effet d'affaiblir le dollar, tombé au plus bas depuis deux semaines, et a nourri les espoirs de reprise aux Etats-Unis.

    Dans la matinée, ils avaient déjà profités d'un bon indicateur européen : l'activité a cessé de se contracter en août dans la zone euro, selon une première estimation de l'indice composite des directeurs d'achats (PMI) publiée vendredi par la société Markit qui alimente un peu plus les espoirs de sortie de crise.

    Autre indication propre au marché pétrolier, les réserves d'essence du Japon sont retombées à 12 millions de barils, leur niveau le plus bas depuis mai, et les volumes de pétrole stockés dans des pétroliers en mer du Nord sont en train d'être absorbés par le marché, rapportaient les analystes du cabinet JBC Energy, à Vienne.

    A l'issue d'une semaine très volatile, les cours du brut gagnaient ainsi un peu de terrain à Londres (vendredi dernier, ils avaient clôturé à 72,41 dollars) et plus de 6 dollars (environ 8%) à New York.

    Les choses avaient pourtant mal commencé : lundi, le pétrole était tombé sous 70 dollars à Londres et jusqu'à 65,70 dollars à New York, victime d'une forte dégringolade de la place de Shanghai. Une chute qui avait illustré la forte dépendance des prix de l'or noir aux aléas des marchés d'actions.

    La tendance s'est radicalement inversée mercredi, avec l'annonce surprise d'une forte chute des stocks pétroliers aux Etats-Unis (-8,4 millions de barils pour les stocks de brut, -2,1 millions pour l'essence).

    Ensuite, les cours ont poursuivi sur une lancée haussière à New York, où ils ont enfilé deux séances de hausse. Plus hésitant, le marché londonien a lâché 1,26 dollar jeudi.

    Le décalage entre les prix du Brent (Londres) et du brut léger texan (WTI de New York), qui avait dépassé 4 dollars lundi, s'est ainsi fortement réduit au cours de la semaine, d'autant que l'échéance de référence (octobre) est dorévanant la même sur les deux marchés.

    Les opérateurs surveilleront l'ouragan Bill, qui devrait se renforcer dans les prochaines 24 heures et pourrait repasser au niveau 4 (vents supérieurs à 210 km/h) vendredi, selon le NHC.

    "Il atteindra le Canada ce week-end. Le principal risque concernera les raffineries de Darthmough et Come By Chance, d'une capacité respective de 90.000 barils par jour et 115.000 barils", a indiqué Olivier Jakob, du cabinet Petromatrix.

    (©AFP / 21 août 2009 17h42)
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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