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349 milliards de dollars d’exportations entre 2000 et 2008
La valeur cumulée des exportations pétrolières de l’Algérie, sur la période 2000-2008, a atteint 349 milliards de dollars. En volume, les exportations d’hydrocarbures se sont établies à 135 Mtep. C’est ce qui est mentionné dans un document élaboré par les services du ministère de l’Energie et des Mines.
La courbe des exportations a évolué dans une conjoncture pétrolière favorable, les cours du brut ayant connu sur la période considérée une flambée
spectaculaire. Le prix moyen du brut algérien exporté (Sahara Blend et Zarzaitine a connu une forte progression durant cette période, passant de 28,50 dollars le baril à 99,22 dollar le baril, soit une hausse de 248%. Les marchés européens et américains restent les débouchées traditionnels des exportations algériennes, absorbant respectivement 63 et 29% des ventes globales du pays. La part des exportations vers les marchés africains et asiatiques demeure, en revanche, marginale.
Sur la même période, l’Algérie a investi plus de 29 milliards de dollars dans les hydrocarbures, dont 58% en association, et a mis 22 milliards de dollars dans le développement des gisements. 555 puits d’exploration ont été forés durant cette période ; ils ont donné lieu à 106 découvertes, soit un taux de succès de 19%, est-il noté dans le document du ministère de l’Energie et des Mines.
Par comparaison à la moyenne mondiale, qui est de 100 puits forés par 10 000 mètres carrés, la moyenne nationale reste faible, ajoutent les rédacteurs de ce document. Sur les 1,5 million de mètres carrés du domaine minier hydrocarbures national, la surface occupée par l’activité exploration et production est de 6 310 662 mètres carrés, soit 42%, chiffré arrêté au 31 décembre 2008. Dans le domaine du transport des hydrocarbures, une croissance de 26% a été enregistrée durant cette période. Pour le pétrole brut, la capacité de transport est passée de 98 millions de tonnes en 2000 à 148 millions de tonnes en 2008, soit une croissance de 51%.
Concernant le condensat, la capacité de transport est restée stable tout au long de cette période, est-il écrit. Trois grands projets viendront renforcer les capacités de transport par canalisation à l’international. Il s’agit du Medgaz, du Galsi et du TSGP. La mise en service du Medgaz est prévue pour janvier 2010. Le Galsi sera achevé en 2012, le TSGP en 2015.
Le raffinage a connu, lui, des travaux de réhabilitation et de rénovation pour faire face à l’accroissement de la demande nationale et aux spécifications des normes et standards internationaux en vigueur, d’où la mise en exploitation de cinq raffineries de pétrole brut d’une capacité totale de 22,6 millions de tonnes. Au plan institutionnel, le secteur de l’énergie et des mines a fait voter et mis en œuvre trois principales lois : la loi sur l’électricité et la distribution de gaz, la loi sur les mines et enfin la loi sur les hydrocarbures. Et de toutes les lois, celle sur le pétrole a fait réagir syndicats, patronats et associations, avant son adoption.
La tribune
La valeur cumulée des exportations pétrolières de l’Algérie, sur la période 2000-2008, a atteint 349 milliards de dollars. En volume, les exportations d’hydrocarbures se sont établies à 135 Mtep. C’est ce qui est mentionné dans un document élaboré par les services du ministère de l’Energie et des Mines.
La courbe des exportations a évolué dans une conjoncture pétrolière favorable, les cours du brut ayant connu sur la période considérée une flambée
spectaculaire. Le prix moyen du brut algérien exporté (Sahara Blend et Zarzaitine a connu une forte progression durant cette période, passant de 28,50 dollars le baril à 99,22 dollar le baril, soit une hausse de 248%. Les marchés européens et américains restent les débouchées traditionnels des exportations algériennes, absorbant respectivement 63 et 29% des ventes globales du pays. La part des exportations vers les marchés africains et asiatiques demeure, en revanche, marginale.
Sur la même période, l’Algérie a investi plus de 29 milliards de dollars dans les hydrocarbures, dont 58% en association, et a mis 22 milliards de dollars dans le développement des gisements. 555 puits d’exploration ont été forés durant cette période ; ils ont donné lieu à 106 découvertes, soit un taux de succès de 19%, est-il noté dans le document du ministère de l’Energie et des Mines.
Par comparaison à la moyenne mondiale, qui est de 100 puits forés par 10 000 mètres carrés, la moyenne nationale reste faible, ajoutent les rédacteurs de ce document. Sur les 1,5 million de mètres carrés du domaine minier hydrocarbures national, la surface occupée par l’activité exploration et production est de 6 310 662 mètres carrés, soit 42%, chiffré arrêté au 31 décembre 2008. Dans le domaine du transport des hydrocarbures, une croissance de 26% a été enregistrée durant cette période. Pour le pétrole brut, la capacité de transport est passée de 98 millions de tonnes en 2000 à 148 millions de tonnes en 2008, soit une croissance de 51%.
Concernant le condensat, la capacité de transport est restée stable tout au long de cette période, est-il écrit. Trois grands projets viendront renforcer les capacités de transport par canalisation à l’international. Il s’agit du Medgaz, du Galsi et du TSGP. La mise en service du Medgaz est prévue pour janvier 2010. Le Galsi sera achevé en 2012, le TSGP en 2015.
Le raffinage a connu, lui, des travaux de réhabilitation et de rénovation pour faire face à l’accroissement de la demande nationale et aux spécifications des normes et standards internationaux en vigueur, d’où la mise en exploitation de cinq raffineries de pétrole brut d’une capacité totale de 22,6 millions de tonnes. Au plan institutionnel, le secteur de l’énergie et des mines a fait voter et mis en œuvre trois principales lois : la loi sur l’électricité et la distribution de gaz, la loi sur les mines et enfin la loi sur les hydrocarbures. Et de toutes les lois, celle sur le pétrole a fait réagir syndicats, patronats et associations, avant son adoption.
La tribune
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