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Par Reuters, publié le 22/08/2009 à 20:37
YENAGOA, Nigeria - Le Mend, principal groupe rebelle opérant dans la région pétrolifère du Delta du Niger, a annoncé samedi qu'il mettrait fin à son cessez-le-feu le 15 septembre et reprendrait les attaques contre l'industrie gazière et pétrolière du Nigeria.
Le Mouvement pour l'émancipation du Delta du Niger (Mend) a également prévenu qu'il suspendrait les pourparlers engagés dans le cadre du programme d'amnistie gouvernementale censé apaiser la région.
"Devant une telle tromperie, le Mend se verra contraint de reprendre les féroces attaques contre l'industrie pétrolière au terme de notre cessez-le-feu, le 15 septembre 2009", dit un communiqué du mouvement rebelle.
En juin dernier, le président Umaru Yar'Adua a offert une amnistie sans condition à tous les activistes armés qui seraient prêts à rendre les armes. L'objectif est de sécuriser cette région où les troubles ont entravé l'exploitation pétrolière.
Quelques heures avant l'annonce du Mend, plusieurs centaines de rebelles nigérians actifs dans la région du Delta du Niger ont rendu leurs armes dans le cadre du dispositif d'amnistie.
La cérémonie, organisée à Yenagoa, la capitale de l'Etat de Bayelsa, est la plus importante à ce jour depuis le lancement il y a deux semaines du programme prévu pour durer 60 jours.
"Nous renonçons à nos armes pour donner une chance à la paix et pour que les compagnies pétrolières et d'autres multinationales s'implantent dans notre région pour la développer", a déclaré Erepamutei Olotu, connu sous le nom de général Ogunbos.
Durant la cérémonie, l'ancien chef rebelle Ebikabowei Victor Ben, connu sous le nom de Boyloaf, a remis à un haut responsable gouvernemental son gilet pare-balles portant le logo du Mend. Il dirigeait le mouvement dans l'Etat de Bayelsa.
Dans son communiqué, le Mend a estimé que le programme d'amnistie avait réussi à "séparer ceux qui ont encore la ferveur de combattre pour notre liberté de ceux qui étaient là pour l'argent".
Sabotages d'oléoducs, attaques d'installations pétrolières et enlèvements d'employés de ce secteur depuis le début 2006 ont coûté des milliards de dollars de manque à gagner au Nigeria, huitième pays exportateur de pétrole de la planète.
Cette insécurité a également contribué aux tensions et à la volatilité des cours du pétrole.
Le gouvernement fédéral espère que ce programme de désarmement et de réinsertion permettra de réintégrer dans la société quelque 10.000 hommes armés.
YENAGOA, Nigeria - Le Mend, principal groupe rebelle opérant dans la région pétrolifère du Delta du Niger, a annoncé samedi qu'il mettrait fin à son cessez-le-feu le 15 septembre et reprendrait les attaques contre l'industrie gazière et pétrolière du Nigeria.
Le Mouvement pour l'émancipation du Delta du Niger (Mend) a également prévenu qu'il suspendrait les pourparlers engagés dans le cadre du programme d'amnistie gouvernementale censé apaiser la région.
"Devant une telle tromperie, le Mend se verra contraint de reprendre les féroces attaques contre l'industrie pétrolière au terme de notre cessez-le-feu, le 15 septembre 2009", dit un communiqué du mouvement rebelle.
En juin dernier, le président Umaru Yar'Adua a offert une amnistie sans condition à tous les activistes armés qui seraient prêts à rendre les armes. L'objectif est de sécuriser cette région où les troubles ont entravé l'exploitation pétrolière.
Quelques heures avant l'annonce du Mend, plusieurs centaines de rebelles nigérians actifs dans la région du Delta du Niger ont rendu leurs armes dans le cadre du dispositif d'amnistie.
La cérémonie, organisée à Yenagoa, la capitale de l'Etat de Bayelsa, est la plus importante à ce jour depuis le lancement il y a deux semaines du programme prévu pour durer 60 jours.
"Nous renonçons à nos armes pour donner une chance à la paix et pour que les compagnies pétrolières et d'autres multinationales s'implantent dans notre région pour la développer", a déclaré Erepamutei Olotu, connu sous le nom de général Ogunbos.
Durant la cérémonie, l'ancien chef rebelle Ebikabowei Victor Ben, connu sous le nom de Boyloaf, a remis à un haut responsable gouvernemental son gilet pare-balles portant le logo du Mend. Il dirigeait le mouvement dans l'Etat de Bayelsa.
Dans son communiqué, le Mend a estimé que le programme d'amnistie avait réussi à "séparer ceux qui ont encore la ferveur de combattre pour notre liberté de ceux qui étaient là pour l'argent".
Sabotages d'oléoducs, attaques d'installations pétrolières et enlèvements d'employés de ce secteur depuis le début 2006 ont coûté des milliards de dollars de manque à gagner au Nigeria, huitième pays exportateur de pétrole de la planète.
Cette insécurité a également contribué aux tensions et à la volatilité des cours du pétrole.
Le gouvernement fédéral espère que ce programme de désarmement et de réinsertion permettra de réintégrer dans la société quelque 10.000 hommes armés.