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Bonjour, enfin ça bouge au niveau des parcs et je suis convaincu que les espaces vert influeront sur le comportement des citoyens, réduiront la violence, diminueront le stress et rendront plus heureux les Algérois car ils ont en vraiment besoin.
L’Epic Edeval a lancé un programme de plantation dans les 12 communes qu’elle a héritées durant cette année. En effet, 2000 arbres seront plantés dans les communes qui s’ajoutent à celles déjà « sous la férule » de l’établissement.
Pour le directeur, M. Zeriat, par ce geste l’Epic « essayera de réhabiliter les espaces verts qui subsistent dans ces communs déshéritées », telles que les Eucalyptus, Bachedjarah, etc. Les parcs Tito (Bouzaréha) et Prague (Bab El Oued) ne sont pas en reste, puisque des plantations y sont programmées. En vue de l’amélioration de la production, deux pépinières seront mises en exploitation, une à Bouchaoui, l’autre de 14 ha à Bab Ezzouar. La surveillance des espaces, talon d’Achille de l’établissement, aura sa part dans le programme, selon notre interlocuteur. Des brigades mobiles seront renforcées par des agents accompagnés de chiens qui s’occuperont de jour comme de nuit de ces espaces tant délaissés. D’aucuns signalent d’ailleurs la déliquescence avérée de ces lieux qui accueillent une population bigarrée et fait fuir une autre. Selon M. Zeriat, le projet de réhabilitation du jardin d’Essais, dont son établissement est partie prenante, toucherait à sa fin. La mairie de Paris, partenaire de la ville d’Alger, a tenu dans le cadre du jumelage entre les deux villes à apporter son assistance. « Le conservateur du jardin botanique de la mairie de Paris est d’un apport certain », signala Zeriat. Une mission française de la mairie de Paris a séjourné, d’ailleurs, à deux reprises dans la capitale.
Sa mission se réduira, selon Zerait, à faire des diagnostics de la situation dans un jardin et à donner des orientations. « Il serait indécent d’attendre jusquà ce qu’ils nous disent de nettoyer les lieux », lâcha le directeur. « Les suspicions » qu’a connues l’opération n’agrée pas outre mesure le directeur.
Il trouve les « gesticulations des contestataires » démesurées qui ne parlent pas de la situation désastreuse des lieux avant le remue-ménage décidé en haut lieu. Son établissement est à son cinquième mois dans le jardin. 2000 m2 de décombres ont été dégagés. Les bassins ont été, pour eux, curés alors qu’ils étaient en l’état depuis pas mois de 15 ans, soutient, M. Zerait. EPA ou EPIC ? Notre vis-à-vis avoue ignorer le statut du futur établissement qui gérera le jardin. C’est dire les hésitations et les résistances en tout genre qui entourent ce projet qui tient pourtant à cœur le président de la République. Par ailleurs, un conseil scientifique, regroupant des compétences dans le domaine, verra le jour dans une deuxième phase, dont la date n’est pas détenue par le directeur.
http://www.elwatan.com/2005-12-18/2005-12-18-32511
L’Epic Edeval a lancé un programme de plantation dans les 12 communes qu’elle a héritées durant cette année. En effet, 2000 arbres seront plantés dans les communes qui s’ajoutent à celles déjà « sous la férule » de l’établissement.
Pour le directeur, M. Zeriat, par ce geste l’Epic « essayera de réhabiliter les espaces verts qui subsistent dans ces communs déshéritées », telles que les Eucalyptus, Bachedjarah, etc. Les parcs Tito (Bouzaréha) et Prague (Bab El Oued) ne sont pas en reste, puisque des plantations y sont programmées. En vue de l’amélioration de la production, deux pépinières seront mises en exploitation, une à Bouchaoui, l’autre de 14 ha à Bab Ezzouar. La surveillance des espaces, talon d’Achille de l’établissement, aura sa part dans le programme, selon notre interlocuteur. Des brigades mobiles seront renforcées par des agents accompagnés de chiens qui s’occuperont de jour comme de nuit de ces espaces tant délaissés. D’aucuns signalent d’ailleurs la déliquescence avérée de ces lieux qui accueillent une population bigarrée et fait fuir une autre. Selon M. Zeriat, le projet de réhabilitation du jardin d’Essais, dont son établissement est partie prenante, toucherait à sa fin. La mairie de Paris, partenaire de la ville d’Alger, a tenu dans le cadre du jumelage entre les deux villes à apporter son assistance. « Le conservateur du jardin botanique de la mairie de Paris est d’un apport certain », signala Zeriat. Une mission française de la mairie de Paris a séjourné, d’ailleurs, à deux reprises dans la capitale.
Sa mission se réduira, selon Zerait, à faire des diagnostics de la situation dans un jardin et à donner des orientations. « Il serait indécent d’attendre jusquà ce qu’ils nous disent de nettoyer les lieux », lâcha le directeur. « Les suspicions » qu’a connues l’opération n’agrée pas outre mesure le directeur.
Il trouve les « gesticulations des contestataires » démesurées qui ne parlent pas de la situation désastreuse des lieux avant le remue-ménage décidé en haut lieu. Son établissement est à son cinquième mois dans le jardin. 2000 m2 de décombres ont été dégagés. Les bassins ont été, pour eux, curés alors qu’ils étaient en l’état depuis pas mois de 15 ans, soutient, M. Zerait. EPA ou EPIC ? Notre vis-à-vis avoue ignorer le statut du futur établissement qui gérera le jardin. C’est dire les hésitations et les résistances en tout genre qui entourent ce projet qui tient pourtant à cœur le président de la République. Par ailleurs, un conseil scientifique, regroupant des compétences dans le domaine, verra le jour dans une deuxième phase, dont la date n’est pas détenue par le directeur.
http://www.elwatan.com/2005-12-18/2005-12-18-32511
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