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Le droit à l’eau, une réalité

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  • Le droit à l’eau, une réalité

    Le Président Bouteflika préside une réunion restreinte consacrée au secteur des ressources en eau

    Dans le cadre des auditions annuelles qu'il dirige sur les activités des différents départements ministériels, M. Abdelaziz Bouteflika, Président de la République, a présidé une réunion restreinte d'évaluation consacrée au secteur des ressources en eau, au cours de laquelle a été présenté l'état d'exécution du programme pour la période 2005 à 2009 ainsi que les contours du programme quinquennal 2010-2014.

    S'agissant d'abord des résultats du programme quinquennal 2005 à 2009, le secteur de l'hydraulique a enregistré la mise en service de nombreuses et importantes réalisations et infrastructures, dont les plus significatives sont :
    - la mise en eau de neuf nouveaux barrages pour une capacité additionnelle de 1,3 milliard de mètres cubes, portant ainsi le parc national des barrages à 71 unités, d'une capacité totale de 7,1 milliards de mètres cubes ;
    - la réception de 8 grands systèmes de transferts, dont les plus importants sont les complexes hydriques de Beni Haroun, Taksebt et Mostaganem-Arzew-Oran ;
    - la mise en service de 11 grandes adductions d'eau ;
    - la livraison, avant la fin de cette année, d'un total d'usines de dessalement de l’eau de mer, respectivement à Arzew, Alger, Beni Saf, Skikda et Souk Tleta, accompagnées des aménagements aval de celles-ci ;
    - la construction de 27 stations d'épuration des eaux usées et la mise en service de deux grands systèmes d'assainissement et de lutte contre la remontée des eaux à Ouargla et Oued Souf ;
    - la réalisation et l'équipement de 9 grands périmètres d'irrigation sur une superficie additionnelle de 48.000 hectares ;
    - la réalisation de 103 retenues collinaires pour l'irrigation agricole.
    Ces importantes réalisations s'inscrivent dans une dynamique soutenue, imprimée par le Chef de l'Etat au développement du secteur hydraulique depuis le début de la décennie, aboutissant à une sensible évolution des indicateurs du développement humain en matière de ressources en eau.
    Ainsi, entre 1999 et 2009, le taux de raccordement aux réseaux d'eau potable est passé de 78% à 93% ;
    - celui du raccordement des foyers au réseau d'assainissement a évolué de 72% à 86% ;
    - la dotation quotidienne en eau potable par habitant est passée de 123 à 168 litres par jour ;
    - l'alimentation quotidienne de la population en eau potable dans les chefs lieux de communes a évolué de 45% à 70%.
    En outre et s'agissant de l'avancement des grands projets hydraulique, il a été enregistré ce qui suit :
    - le grand projet d'alimentation en eau potable de Tamanrasset à partir de la nappe de In Salah qui sera réceptionné durant le dernier trimestre 2010 ;
    - le projet de transfert d'eau vers les hautes plaines sétifiennes avec la réalisation de trois barrages a connu le lancement de ses travaux ;
    - la poursuite du programme de réalisation de 13 stations de dessalement de l'eau de mer, pour une production totale de 2,26 millions de mètres cubes par jour, est déjà engagé dans sa quasi-totalité sur le terrain ;
    - l'extension du système de Beni Haroun par l'interconnexion des cinq barrages le composant, a fait l'objet du lancement des appels d'offres pour sa réalisation.
    En ce qui concerne le programme de développement du secteur des ressources en eau pendant le quinquennal 2010-2014, ce dernier vise à maintenir le même effort intense et recouvre, notamment :
    - la construction de nouveaux barrages et la surélévation de certains en place pour porter les capacités de retenues des eaux de surface de 7,1 à 9,1 milliards de mètres cubes, soit une augmentation de plus de 30% ;
    - la réalisation de six grands projets de transferts et de 14 adductions majeures ;
    - la réhabilitation des réseaux d'alimentation en eau potable de 32 villes ainsi que la réhabilitation des réseaux d'assainissement de 24 villes ;
    - la réalisation de 64 nouvelles stations d'épuration des eaux usées pour atteindre une capacité totale de traitement de 740 millions de mètres cubes par an ;
    - la réalisation de travaux d'aménagement hydro-agricoles sur 125.000 nouveaux hectares ;
    - la réalisation d'une centaine de nouvelles retenues collinaires pour l'irrigation agricole.
    En parallèle, le programme quinquennal 2010-2014 verra la prise en charge de chantiers stratégiques dans le domaine hydraulique, notamment :
    - la mise en place de réserves régionales stratégiques de ressources en eau ;
    - le développement du potentiel d'irrigation au profit de l'agriculture ;
    - l'économie de l'eau ;
    - l'exploitation des systèmes hydrauliques complexes ;
    - l'amélioration du service public de l'eau et de l'assainissement.
    A l'issue de l'examen de ce dossier, le Président de la République a relevé les progrès indéniables enregistrés par le pays en mobilisation des ressources en eau et en réponse aux besoins de la population dans ce domaine.
    «Ces progrès nous interpellent donc pour poursuivre l'effort, car la garantie de la ressource en eau demeure un défi majeur pour notre pays situé en zone semi-aride, en même temps qu'il s'agit là d'un facteur fondamental pour le développement humain de la population et pour le développement économique du pays dans tous les secteurs», a souligné le Chef de l'Etat.
    Dans cet esprit, le Président Abdelaziz Bouteflika a ordonné la poursuite soutenue de la mobilisation des ressources hydriques du pays, qu'il s'agisse des eaux de surface, des nappes, ou du dessalement de l'eau de mer. «Cet effort doit se poursuivre d'une manière progressive et intégrée et en tenant compte du niveau des déficits à travers les différentes régions du pays, notamment les Hauts Plateaux appelés à devenir à terme, la dorsale de la politique d'aménagement du territoire et en accordant davantage d'importance aux besoins de l'irrigation pour l'agriculture que nous devons promouvoir», a poursuivi le Chef de l'Etat.
    S'agissant du volet assainissement, le Chef de l'Etat a indiqué qu'il attend une réutilisation effective des eaux épurées fournies par les stations de traitement des eaux usées, notamment pour l'agriculture, précisant que le gouvernement doit mettre en place tous les modes de gestion de ces infrastructures, y compris la concession pour les rentabiliser davantage.
    A cet égard, il a ordonné le développement de la formation et du recyclage des cadres et des compétences du secteur pour améliorer les capacités d'encadrement et de maîtrise d'ouvrage ainsi que de managements des projets hydraulique et d'exploitation des ouvrages et réseaux.
    «A ce stade, j'attends une meilleure maîtrise des coûts et une qualification plus grande en matière de gestion des réseaux dans les villes. Cependant, cela doit également s'accompagner d'un effort intense de formation de capacités et compétences nationales que ce soit au niveau des universités ou par la création de grandes écoles spécialisées, car le développement du secteur représente près de 10 milliards de dollars investis par l'Etat durant les cinq dernières années seulement", a précisé le Chef de l'Etat.
    Par ailleurs, le Chef de l'Etat a insisté sur la nécessité d'encourager la rationalisation de l'utilisation des ressource en eau.
    En ce sens, le Président Abdelaziz Bouteflika a indiqué qu'il attend la promotion d'une véritable économie de l'eau dans le pays, en valorisant cette ressource, en rationalisant son usage et en mobilisant l'autorité pour que chaque consommateur s'acquitte de ses redevances, ajoutant que le prochain programme devra, notamment, «contribuer à la consolidation des résultats obtenus par le secteur et asseoir dans notre pays une réelle gestion intégrée de l'eau dans ses différents usages domestiques, agricole et industriels».
    «L'Etat a fait du droit à l'eau une réalité pour nos compatriotes, à charge pour les citoyens d'adhérer à leur tour à une démarche solidaire et équitable de valorisation et d'économie de cette ressource rare et fragile», a conclu le Président de la République.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    que fait on des conduites qui fuient comme des passoires?

    on perd une grande quantité d'eau!
    Mr NOUBAT

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    • #3
      L’or bleu

      L’eau est un droit, mais un droit qui se paie en fonction de la consommation et de sa rareté sur une planète qui se réchauffe.

      L’eau est une denrée rare, très rare. Elle est aussi précieuse sinon plus que le pétrole. Ce qui fait la force de ce dernier, c’est qu’il est coté en Bourse à 74 dollars quand il ne joue pas au yoyo, et qu’il nourrit la totalité des Algériens depuis l’Indépendance. L’eau par contre, cet or bleu, est un don du ciel que nous méprisons parce que nous ne lui avons jamais donné une valeur vénale.
      Ailleurs où tout s’acquiert avec l’argent qui se gagne à la sueur du front, l’eau reste un produit qui s’achète comme le pain. En Algérie, on est encore resté dans la mentalité que l’eau appartient à tout le monde, ce qui est vrai et même plus ; c’est un droit, mais ce n’est pas une raison pour faire dans le gaspillage. L’arrivée de sociétés de gestion étrangères, qui ont eu ce marché en concession, n’a pas suffi à persuader les Algériens que l’ère du gratuit est terminée. Pour acheminer ce produit, il faut des infrastructures dont la réalisation relève de l’État dans le cadre de ses missions de service public (barrages, oléoducs…), et pas moins de deux milliards de dollars ont été investis annuellement durant ces cinq dernières années. C’est dire l’importance accordée à ce secteur.
      L’eau est un droit, mais un droit qui se paie en fonction de la consommation et de sa rareté sur une planète qui se réchauffe. Renouvelable, contrairement au pétrole, il faut aussi la préserver en lui assurant les meilleures conditions de stockage.
      Chacun y ayant droit, sa répartition équitable à travers tout le territoire est une obligation. Ce qui n’a pas été malheureusement le cas ces derniers temps. Combien d’émeutes ont éclaté à cause de la pénurie de ce précieux liquide ? Combien de fois l’État a médiatisé le fait d’alimenter en eau tel ou tel quartier qui n’a pas entendu son ruissellement depuis une semaine ou plus ? Comme si cela relevait d’un privilège. Beaucoup de retard a été enregistré dans ce secteur, et il n’est que justice que la priorité lui revienne.
      liberte
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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      • #4
        Dans quelques années, ceux qui auront l'eau auront l'argent ou ceux qui auront l'argent auront l'eau.
        Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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        • #5
          Quant arrive l'eau dans les robinets c'est l'allegresse , tout le monde s'agite et prépare tout les récipients pouvant contenir le précieux liquide , jusque là ca va !!, C'est ensuite que ca devient scandaleux . La majeur parti des gens laissent couler l'eau librement aprés avoir terminer les remplissages , pourquoi ?, parceque c'est gratuit pardi !, il n'y a pas ou très peu de compteur en Algérie .

          L'état doit prendre des mesures pour que toutes les habitations soient équiper d'un compteur . Payer l'eau fera réfléchir tout les citoyens quant aux gaspillage , et les mettra face à leurs responsabilités .

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          • #6
            Un forfait suffirait.

            Pour cela il suffit de garantir la livraison et la gratuité de l'eau jusqu'à un certain volume et de facturer au delà. Ce qui suppose bien sûr l'installation de compteurs.

            Je pense que l'on ferait ainsi des économies.

            Mais ne soyons pas naïfs, il faut tirer les leçons du passé en provisionnant annuellement les fonds nécessaires à l'entretien du réseau. Je ne suis pas comptable mais ça s'appelle la Dotation/Amortissement il me semble. C'est la même chose pour les routes ou les autres grands projets d'infrastructure comme les réseaux ferrés.
            Dernière modification par djezairi90, 25 août 2009, 02h23.

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