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L'Algérie et la Tunisie veulent densifier leur coopération mutuelle non seulement en tant que pays voisin mais aussi parce la mondialisation et l'instauration de la zone de libre-échange avec l’UE. les y incitent fortement.
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Outre «la volonté et l’engagement» de l’Algérie à développer davantage la coopération bilatérale avec la Tunisie, réaffirmés hier avec force, le ministre de l’Industrie, Mahmoud Khedri, a cité les défis qui interpellent les deux pays du fait de la mondialisation et de l’instauration de la zone de libre-échange avec l’UE.
Ces deux points incitent les deux pays à «densifier nos actions de coopération... et nous amener à renforcer les capacités compétitives de nos entreprises économiques», a souligné le ministre qui a présidé hier aux côtés de son homologue tunisien, ministre de l’Industrie, de l’Energie et des Mines, Afif Chelbi à Alger, les travaux de la 5e réunion du Comité d’évaluation et de suivi de la coopération industrielle algéro-tunisienne.
Si la modernisation du secteur industriel a été le point nodal de son intervention, le ministre n’a pas manqué d’afficher sa satisfaction quant au volume des projets d’investissements tunisiens inscrits au niveau de l’Andi (Agence nationale pour le développement des investissements) ainsi que de l’accord conclu entre cette dernière et l’Agence tunisienne de développement. La démarche entreprise par les opérateurs économiques des deux pays, en vue de promouvoir les échanges et les investissements dans le cadre des chambres de commerce et d’industrie, a été particulièrement saluée par le ministre tout en soulignant que les deux pays resteront à l’écoute des opérateurs industriels et prendront en charge leurs préoccupations.
Afif Chelbi a, pour sa part, rappelé que depuis sa constitution, le comité a permis de «définir les différentes procédures et dispositions juridiques et techniques dans le but de renforcer la coopération bilatérale». Cette démarche, dictée par les relations multiséculaires de fraternité...et imposées par les profondes mutations, est de nature à renforcer notre immunité et nos intérêts et garantir les facteurs essentiels à même de poursuivre la construction d’une économie maghrébine intégrée, a souligné le ministre tunisien. Les deux parties se sont félicitées de la finalisation du processus de privatisation de la société algéro-tunisienne de ciment blanc, la Sotacib. S’agissant de la normalisation, un accord s’est dégagé entre les deux instituts pour définir les procédures de préparation des normes industrielles et leur unification en donnant une priorité aux produits échangés entre les deux pays. Les deux instituts de normalisation procèderont à un échange d’expériences dans les domaines d’accréditation et de la propriété industrielle. Pour ce qui est de la métrologie, les deux pays ont, rappelle-t-on, mis en place un groupe mixte stipulé dans le protocole d’accord de coopération signé à Alger en juillet 2003.
Divers autres points ont été abordés comme la participation nécessaire au programme européen Life dans la dépollution des tanneries. Pour le textile, la nécessité de développer la formation des cadres, la réalisation d’une banque de données et la veille technologique dans ce domaine ont été soulignées.
Source: l'expression
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Outre «la volonté et l’engagement» de l’Algérie à développer davantage la coopération bilatérale avec la Tunisie, réaffirmés hier avec force, le ministre de l’Industrie, Mahmoud Khedri, a cité les défis qui interpellent les deux pays du fait de la mondialisation et de l’instauration de la zone de libre-échange avec l’UE.
Ces deux points incitent les deux pays à «densifier nos actions de coopération... et nous amener à renforcer les capacités compétitives de nos entreprises économiques», a souligné le ministre qui a présidé hier aux côtés de son homologue tunisien, ministre de l’Industrie, de l’Energie et des Mines, Afif Chelbi à Alger, les travaux de la 5e réunion du Comité d’évaluation et de suivi de la coopération industrielle algéro-tunisienne.
Si la modernisation du secteur industriel a été le point nodal de son intervention, le ministre n’a pas manqué d’afficher sa satisfaction quant au volume des projets d’investissements tunisiens inscrits au niveau de l’Andi (Agence nationale pour le développement des investissements) ainsi que de l’accord conclu entre cette dernière et l’Agence tunisienne de développement. La démarche entreprise par les opérateurs économiques des deux pays, en vue de promouvoir les échanges et les investissements dans le cadre des chambres de commerce et d’industrie, a été particulièrement saluée par le ministre tout en soulignant que les deux pays resteront à l’écoute des opérateurs industriels et prendront en charge leurs préoccupations.
Afif Chelbi a, pour sa part, rappelé que depuis sa constitution, le comité a permis de «définir les différentes procédures et dispositions juridiques et techniques dans le but de renforcer la coopération bilatérale». Cette démarche, dictée par les relations multiséculaires de fraternité...et imposées par les profondes mutations, est de nature à renforcer notre immunité et nos intérêts et garantir les facteurs essentiels à même de poursuivre la construction d’une économie maghrébine intégrée, a souligné le ministre tunisien. Les deux parties se sont félicitées de la finalisation du processus de privatisation de la société algéro-tunisienne de ciment blanc, la Sotacib. S’agissant de la normalisation, un accord s’est dégagé entre les deux instituts pour définir les procédures de préparation des normes industrielles et leur unification en donnant une priorité aux produits échangés entre les deux pays. Les deux instituts de normalisation procèderont à un échange d’expériences dans les domaines d’accréditation et de la propriété industrielle. Pour ce qui est de la métrologie, les deux pays ont, rappelle-t-on, mis en place un groupe mixte stipulé dans le protocole d’accord de coopération signé à Alger en juillet 2003.
Divers autres points ont été abordés comme la participation nécessaire au programme européen Life dans la dépollution des tanneries. Pour le textile, la nécessité de développer la formation des cadres, la réalisation d’une banque de données et la veille technologique dans ce domaine ont été soulignées.
Source: l'expression