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Pour se permettre de passer quelques jours de vacances, il vend des figues de barbarie. “Mes aïeux m’ont laissé beaucoup de figuiers de barbarie. J’en profite pour vendre le maximum de fruits pour gagner de quoi passer des vacances”. Il vient de vendre une cinquantaine de pièces pour deux cents dinars. “Ce n’est pas facile, ajoute-t-il.
Comme chaque année, à pareille époque, les vendeurs de figues de barbarie, ce fruit juteux dont certains raffolent inondent les marchés.
Alignés, le long du trottoir une douzaine de jeunes adolescents proposent leur marchandise aux passants. Certains de ces petits marchands, sont là pour “gagner un peu d’argent de poche” alors que d’autres plus âgés viennent “pour arrondir leur fin de mois”. Nacer, employé dans l’hôtellerie à Tigzirt sur mer, vient du côté de Boubhir.
Il ne cache pas qu’il verse tout son salaire à sa famille qu’il aide comme il peut. Pour se permettre de passer quelques jours de vacances, il vend des figues de barbarie.
“Mes aïeux m’ont laissé beaucoup de figuiers de barbarie. J’en profite pour vendre le maximum de fruits pour gagner de quoi passer des vacances”. Il vient de vendre une cinquantaine de pièces pour deux cents dinars. “Ce n’est pas facile, ajoute-t-il. Pour venir à Michelet avec une cargaison fraîche, je me lève à cinq heures de matin”.
Quelques adolescents du village de Koukou écoutent notre discussion. Nous reconnaissons Ouiddir âgé de treize ans et que nous avons rencontré, l’an dernier dans les mêmes conditions. Cette année, il passe en deuxième AM. Ses camarades, exclus de l’école, le chambrent quelques instants. Sa tenue vestimentaire, très modeste, nous en dit long sur sa condition sociale.
Il nous confie qu’il gagne de huit cent à mille deux cents dinars par jour. Le fruit de son travail, il le garde pour la rentrée. “C’est pour m’acheter des vêtements et des fournitures scolaires”. Jugurtha et ses amis sont occupés à temps partiel, dans des emplois de manœuvres chez des privés. Ils ne rateront pour rien la saison des figues. Les clients, friands de ce genre de fruit, les achètent par paniers de cinquante ou cent unités.
Avant le mois de carême, il n’était pas rare de voir des gens en consommer sur place. Certains se sont retrouvés sans figueraies du jour au lendemain, suite à la destruction de leurs propriétés par les incendies très fréquents ces derniers temps. Ce qui arrange les “affaires” de ces petits commerçants. On ne vend pas que de figues de barbarie, comme à l’accoutumée. Les figues fraîches font aussi, leur apparition et “trouvent toujours preneur” nous disent ces jeunes qui découvrent qu’avec “des mains sales, on mange du pain blanc”.
Par la Dépêche de Kabylie
Comme chaque année, à pareille époque, les vendeurs de figues de barbarie, ce fruit juteux dont certains raffolent inondent les marchés.
Alignés, le long du trottoir une douzaine de jeunes adolescents proposent leur marchandise aux passants. Certains de ces petits marchands, sont là pour “gagner un peu d’argent de poche” alors que d’autres plus âgés viennent “pour arrondir leur fin de mois”. Nacer, employé dans l’hôtellerie à Tigzirt sur mer, vient du côté de Boubhir.
Il ne cache pas qu’il verse tout son salaire à sa famille qu’il aide comme il peut. Pour se permettre de passer quelques jours de vacances, il vend des figues de barbarie.
“Mes aïeux m’ont laissé beaucoup de figuiers de barbarie. J’en profite pour vendre le maximum de fruits pour gagner de quoi passer des vacances”. Il vient de vendre une cinquantaine de pièces pour deux cents dinars. “Ce n’est pas facile, ajoute-t-il. Pour venir à Michelet avec une cargaison fraîche, je me lève à cinq heures de matin”.
Quelques adolescents du village de Koukou écoutent notre discussion. Nous reconnaissons Ouiddir âgé de treize ans et que nous avons rencontré, l’an dernier dans les mêmes conditions. Cette année, il passe en deuxième AM. Ses camarades, exclus de l’école, le chambrent quelques instants. Sa tenue vestimentaire, très modeste, nous en dit long sur sa condition sociale.
Il nous confie qu’il gagne de huit cent à mille deux cents dinars par jour. Le fruit de son travail, il le garde pour la rentrée. “C’est pour m’acheter des vêtements et des fournitures scolaires”. Jugurtha et ses amis sont occupés à temps partiel, dans des emplois de manœuvres chez des privés. Ils ne rateront pour rien la saison des figues. Les clients, friands de ce genre de fruit, les achètent par paniers de cinquante ou cent unités.
Avant le mois de carême, il n’était pas rare de voir des gens en consommer sur place. Certains se sont retrouvés sans figueraies du jour au lendemain, suite à la destruction de leurs propriétés par les incendies très fréquents ces derniers temps. Ce qui arrange les “affaires” de ces petits commerçants. On ne vend pas que de figues de barbarie, comme à l’accoutumée. Les figues fraîches font aussi, leur apparition et “trouvent toujours preneur” nous disent ces jeunes qui découvrent qu’avec “des mains sales, on mange du pain blanc”.
Par la Dépêche de Kabylie
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