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Les derniers instant de Mostéfa B Boulaïd ..

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  • Les derniers instant de Mostéfa B Boulaïd ..

    L'Assassinat de Mostefa Ben Boulaïd aurait été prémidité . Selon les aveux de l'un des chefs de zone Adjel Adjoul aprés s'être rendu à la France. L'histoire (Algérie) ne nous dit pas comment le poste radio est arriver entre les mains de Mostéfa , pourtant nulle ne pouvait ignorer les aveux de Adjel Adjoul qui avait révéler lors de sa rédition , que le post radio lui avait été remis par "krim Belkacem" et "Ouamrane" pour s'excuser de ne pas pouvoir venir à cette réunion (????) Comment en est-on arriver à vouloir éliminé l'un des plus grand héros de la résistance et co-fondateur du FLN/ALN (veritable) .

    Mostéfa Ben Boulaïd venait de s'évader de la prison de Constantine en Septembre 1955 alors qu'il y était condamner à mort , à son retour au milieu de ses hommes il trouva les Chawis du Nememcha et de l'Aurès diviser et livré à l'anarchie complète .

    Le sujet de la discorde était d'ordre "tribal" , Adjoul , Laghrour , Chraïet Lazhar n'étaient pas d'accord sur la part importante du commandemant accorder aux Touabas, (arch des Ben Boulaïd ) et aux gens de Arris . L'instigateur de ce sectarisme contesté était entre autre Omar le frère de Mostéfa , ( déjà les ben amess ...) .
    Mostéfa ne pouvait pas laisser la fitna s'installer plus longtemps dans les Aurès , il savait que son secteur << la wilaya I >> était la plus difficile à commander , et c'est là que toute la préssion des forces françaises était concentré , (Qu'est-ce qui serait arriver si l'Aurès serait tomber ?). Il passera donc sa dernière année à essayer d'apaiser les esprits et de reformer l'unité autour de lui contre un seul enemi (la France) .
    Lors de sa dernière réunion en mars 1956 , Mostéfa avait confié à un proche qu'il penser que la lutte pour l'indépendance était passé en seconde position aprés celle de la lutte pour le pouvoir , la suite lui donnera raison et il ne sera plus là pour le voir .

  • #2
    Si selon l'historien universitaire qui soutient la thèse que l'assassinat de Ben Boulaïd Mostéfa à été commanditer par Krim Belkacem , "celui-là même qui aurait fait assassiner Ramdan Abbane " ce serait assez grave pour l'histoire algérienne . Pour le second , on connaît à peu prés les raisons (la soit disant trahison ); Mais pour Ben Boulaïd , qu'elle sont les motifs d'autant plus qu'il n'était pas du même secteur .

    Les meurtres des chefs de kentiqua était assez fréquent , c'est pourquoi beaucoups d'entres eux n'avait pas d'autres choix que de se mettre à l'abri du côté français comme adjel adjoul .

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    • #3
      Cette article qui fait suite à la sortie au cinéma du film Ben Boulaïd , m'intrigue quelques peu , d'abord Ben Boulaïd n'avait pas simplement était adhérent du "CRUA" il en était le co-fondateur . Dans sa neutralité, il avait créer ce parti pour être une alternative au nombreux conflit entre partisant du "MTLD" du "MNA" etc... avant de lui donner le nom définitif de "FLN/AlN" .
      Il n'a été mentionné nulle part qu'il lutter au nom de Messali .
      Son assassinat été l'oeuvre unique de krim Belkacem selon son complice Adjel Adjoul dans le but d' être le seul candidat à la tête de l'ALN mais pas seulement, il se pourrait aussi qu'il en avait reçu l'ordre depuis Tunis .
      Entre autre , Ben Boulaïd ne pouvait avoir Messali pour chef hierarchique puisque comme on vient de le voir plus haut il avait créer un autre parti que le sien , mais peut-être partagait-il ces idées .

      Je viens de voir le film Ben Boulaïd,d’Ahmed Rachedi, scénario de Sadok Bekkhouche, et je comprends qu’il ait plu au président Bouteflika : il conforte la version officielle !
      La vie de Mustapha Ben Boulaïd est tronquée d’une partie vitale : ses idées pro-messalistes et donc son assassinat par ses compagnons d’armes.
      Bouteflika veut qu’on montre le film dans les écoles. Le procédé est louable : il est temps d’intégrer nos gloires nationales dans une nouvelle mythologie et que nos jeunes générations sachent que ces héros, qui ont été charismatiques, font partie de notre mémoire. Mais pas de mensonges aux enfants !
      Or le film occulte l’essentiel :
      a) Ben Boulaïd a appelé à la révolution au nom de Messali Hadj.
      b) Jusqu’à sa mort, - il l’a confirmé lors d'un entretien avec Vincent Monteil - Ben Boulaïd se prononçait pour une Constituante Souveraine en Algérie et pour des négociations avec le chef national Messali Hadj.
      c) Il se situait dans la continuité d’un combat politique qui avait commencé en 1926 avec l'Etoile puis avec le PPA et le MTLD et qui ont toujours prôné dans tous leurs congrès un programme réclamant l'abrogation du régime colonial, l'expropriation de l'impérialisme, l'élection d'une Assemblée Constituante Souveraine par tous les habitants de l'Algérie (Musulmans, Européens et Juifs) et l'application de tout le programme démocratique, à savoir la laïcité de l'école et de l'Etat, l'exercice de toutes les libertés, l'émancipation de la femme, l'indépendance du syndicat, etc.
      d) Ben Boulaïd, chef de l’OS, était toujours rattaché statutairement à son chef hiérarchique, le président Messali Hadj.
      e) Pour toutes ces raisons qui contrarient le FLN, il sera assassiné, comme Chihani Bachir, par Adjoul Adjoul et Laghrour Abbés, en liaison étroite avec Krim Belkacem et Abane Ramdane, selon les sources du MNA.
      Le film ne dit pas pourquoi les Aurès vont manquer d’armes, obligeant Ben Boulaïd à entreprendre un voyage vers l’Egypte pour rencontrer Ben Bella et ramener les armes tant attendues. Il montre Ben Boulaid arrêté en Libye le 11 février 1955. Après un transit par Tunis, il sera incarcéré à la prison du Coudiat, à Constantine. Peu de temps après, il parvient à s’évader et revient au maquis.
      Et là, le film reprend la version officielle : le 22 mars 1956, l’aviation française parachute un poste émetteur piégé. Les services secrets français avaient appris qu’il attendait un émetteur-récepteur de Tunis. Sachant pertinemment que la population allait porter l’appareil au PC de Ben Boulaïd, ou, à tout le moins, à un poste de commandement important, les services français voulaient frapper un bon coup.
      La vérité est toute autre. ( lire les aveux de Adjell Adjoul ci dessus)

      Pendant la crise du MTLD Ben Boulaïd, chef de l'OS et membre du comité central avait adopté une position neutraliste. Il avait adhéré au CRUA parce que Boudiaf l'avait assuré que Nasser allait ravitailler les maquis en armes dès le premier coup de feu. C'était un simple accord tactique. En effet, alors qu'il avait suivi Boudiaf au CRUA, il rencontrait en juillet 1954, à Niort, Messali Hadj, son chef hiérarchique de l'OS. Il a appris par lui que le parti allait entrer dans la lutte armée. C'est pourquoi il a appelé à la révolution au nom de Messali Hadj. Par la suite, n'ayant reçu aucune arme du Caire, il comprendra que Boudiaf l'avait manipulé. II rejoindra alors le MNA et sera assassiné, comme Chihani Bachir, le chef précédent des Aurès, par Adjoul Adjoul et Laghrour Abbés, en liaison étroite avec Krim Belkacem et Abane Ramdane, selon les sources du MNA.

      Hadi Zaaboub

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      • #4
        Après Amirouche voila qu'on s'acharne sur Krim .

        l'article est vide d'argumentation il ne cite aucun preuve apart les dire d'un témoins à la solde de la france.

        Le poste en question a été parachuter par l'armée française, c'est ça la version sur la quelle s'accordent tout les historiens.

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        • #5
          Après Amirouche voila qu'on s'acharne sur Krim .
          l'article est vide d'argumentation il ne cite aucun preuve apart les dire d'un témoins à la solde de la france.
          Le poste en question a été parachuter par l'armée française, c'est ça la version sur la quelle s'accordent tout les historiens.
          Il faut bien chercher à rétablir la verité et le pourquoi du perpetuel malheur de l'Algérie , ne t'inquiète pas tous vont y passer . Pour ma part je discrédite personne , je me contente seulement de mettre tout les acteurs de cette époque devant leur fait .

          Quant à ce témoin , dont tu doute la véracité de ses dires parcequ'il accuse krim Belkacem , il était l'un des commandant les plus redoutés de la W1 , je te rappel qu'il avait aussi avoué le meurtre de Chihani Bachir lors d'une soit disant ambuscade, ( lorsque plus tard il rendit des comptes à Ben Boulaïd il dira pour se justifier que le jeune chahid était en fait un pédéraste ) .

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          • #6
            Quant à ce témoin , dont tu doute la véracité de ses dires parcequ'il accuse krim Belkacem , il était l'un des commandant les plus redoutés de la W1 , je te rappel qu'il avait aussi avoué le meurtre de Chihani Bachir lors d'une soit disant ambuscade, ( lorsque plus tard il rendit des comptes à Ben Boulaïd il dira pour se justifier que le jeune chahid était en fait un pédéraste )
            il faut pas aussi oublie qu'ilavait tout interet à mettre sur le dos de KRim après qu'il a rejoins l'armé française
            pour le reste je posterai un passage du témoignage de Amirouche sur cette affaire

            Commentaire


            • #7
              il faut pas aussi oublie qu'ilavait tout interet à mettre sur le dos de KRim après qu'il a rejoins l'armé française
              pour le reste je posterai un passage du témoignage de Amirouche sur cette affaire
              Bon toujours rien , je continue :


              Cas exceptionnel , on retiendra deux dates proposer sur la mort de Chihani Bachir, pourquoi ?. Dabord celle de septembre 1955 , et puis celle de 1956, "c'est à dire quelques mois après l'attentat de Ben Boulaïd" , Hors celui-ci n'avais jamais rencontrer Chihani (son second je le rappel ) preuve qu'il n'était déjà plus .

              Quant à Adjel Adjoul il avait peut-être de bonne raison d'avoir accepter de faire parti du complot contre son chef , en effet , depuis qu'il lui avait ses révélations , Ben Boulaïd s'était plonger dans un mutisme, il devait d'abord réorganisé et inspecter toute les zones , mais son silence inquiétant sur cette affaire présagé le pire , il été claire qu'il serai jugé , et les témoins ne manquerait pas . Le radio émetteur que Mostefa avait commander était donc la meilleur façon pour Adjel de se libérer de cette angoisse .

              L'explosion eu lieu au moment ou l'un des hommes plaça une grosse pile dans l'appareil pour le faire fonctionner , c'est là que tombera Ben boulaïd surpris par la déflagration avec quatre autres cadres de l'Aln qui se trouvait à proximités , trahis par les siens .

              Le Fln nouveau , "celle de derrière les frontières" avait-il intérêt à supprimé celui qui était peut-être le meilleur allié du MNA , (Le FLN véritable se voulait la continuité du mouvement méssaliste ) ou bien parcequ'il contrôlait la région la plus stratégique et la plus difficile et que personne parmi les planqués n'avait le pouvoir ni le courage de la lui prendre (régionalisme oblige) .

              D'ailleurs j'expliquerai plus loin comment est né le mouvement des dissidents ( mouchahichines ) dès 1957/58 signe du ras le bol et du désordres qui régnait dans les Aurès et à l'interieur du pays à cause du comportement douteux du gpra qui fournissait les armes aux comptes gouttes. Certains ne cacheront pas d'affirmer tout haut que la dite "armé des frontières " se gardait le meilleur matériels de guerre envoyait par "les soutiens international à la cause algérienne" , et maintenait sous-armés les zones les plus dangereux pour eux . C'était un prélude de ce qui allait arriver plus tard après la finalisation du traité secret franco/ GPRA .

              Ben Boulaïd était l'un des plus sérieux obstacle à leur plan , il avait une conception noble de la lutte , de son vivant l'ordre est la discipline régner dans tout son secteur et il aimait aussi connaître la situation de toutes les wilayas . Un Homme comme çà forcer le respect , l'idéal algérien , et cela les cadres du fln ne pouvait le supportait , non content de vivre confortablement loin des feux de la guerre , (pour certains dans le luxe) , ils voulaient aussi s'approprier la gloire .

              Ben Boulaïd éliminé , la folie meurtrière pouvait commencer , ....

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