L'achat d'un porte-hélicoptère de classe Mistral à un membre de l'Otan marquerait un changement significatif de stratégie, le pays s'étant jusqu'à présent concentré sur la production nationale.
La Russie espère conclure un accord d'ici la fin de l'année avec la France pour lui acheter un porte-hélicoptères de classe Mistral et en produire ensuite conjointement plusieurs exemplaires, a annoncé le chef d'état-major russe, le général Nikolaï Makarov, mercredi 26 août à Oulan-Bator.
"Pour l'heure, nous parlons d'un navire. Et nous voulons aussi mettre en place la production d'au moins quatre ou cinq navires de cette classe. Nous n'avons pas de navire de cette classe", a-t-il expliqué, précisant que la Russie voulait conclure cet accord "cette année". "C'est un processus très difficile et qui demande beaucoup de moyens. Aucun pays dans le monde ne peut produire tout seul", a-t-il souligné.
Un changement significatif de stratégie
Le responsable a en revanche refusé d'indiquer le coût d'une telle transaction. Il n'a par ailleurs pas précisé si la Russie voulait acheter un des deux navires de cette classe déjà existants, le Mistral et le Tonnerre, ou un navire encore à construire.
La Russie essaie depuis longtemps de moderniser ses forces armées. Toutefois, l'achat d'un navire à un membre de l'Otan marquerait un changement significatif de stratégie, le pays s'étant jusqu'à présent concentré sur la production nationale.
La Russie espère conclure un accord d'ici la fin de l'année avec la France pour lui acheter un porte-hélicoptères de classe Mistral et en produire ensuite conjointement plusieurs exemplaires, a annoncé le chef d'état-major russe, le général Nikolaï Makarov, mercredi 26 août à Oulan-Bator.
"Pour l'heure, nous parlons d'un navire. Et nous voulons aussi mettre en place la production d'au moins quatre ou cinq navires de cette classe. Nous n'avons pas de navire de cette classe", a-t-il expliqué, précisant que la Russie voulait conclure cet accord "cette année". "C'est un processus très difficile et qui demande beaucoup de moyens. Aucun pays dans le monde ne peut produire tout seul", a-t-il souligné.
Un changement significatif de stratégie
Le responsable a en revanche refusé d'indiquer le coût d'une telle transaction. Il n'a par ailleurs pas précisé si la Russie voulait acheter un des deux navires de cette classe déjà existants, le Mistral et le Tonnerre, ou un navire encore à construire.
La Russie essaie depuis longtemps de moderniser ses forces armées. Toutefois, l'achat d'un navire à un membre de l'Otan marquerait un changement significatif de stratégie, le pays s'étant jusqu'à présent concentré sur la production nationale.
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